LE COMBAT D'URARAKA

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LE COMBAT D'URARAKA

   Le souffle de Katsuki se coupa net. Venait-il de tuer sa camarade ? Lui ? Lui qui voulait à tout prix devenir le héros numéro 1, surpassant All Might et tous les autre super-héros qu'il avait pu admirer dès son plus jeune âge ? À cet instant précis, la seule chose qu'il était capable de discerner parmi toute la fumée était cette stupide Uraraka qui, chancelante et tentant tant bien que mal de tenir sur ses jambes, venait de s'effondrer à quelques mètres de lui. Les bruits alentours avaient disparu. Si Uraraka mourait ici, à la vue de tous, c'en était fini des rêves de Kastuki. Jamais il ne pourrait atteindre son objectif et pire encore, il serait jugé et rangé dans la case des vilains.

Midnight choisit cet instant pour descendre de son estrade et se dirigea vers la jeune élève, le visage aussi livide que transpirant. Tout était allait tellement vite que pas un seul professeur n'avait pensé une seule seconde que Katsuki aurait pu aller aussi loin. Elle s'approcha lentement d'Ochako et baissa sa main jusqu'à son cou, dans le but de prendre son pouls.

Kastuki réfléchit. Après ce que venait de lui montrer tête d'oeuf, il était impossible qu'elle meurt suite à ce coup. Certes, il y était allé un peu fort, mais pas assez, et il en était sûr, pour l'achever. Midnight se releva, non sans pousser un soupir de soulagement.

— Uraraka ne peut plus se battre. Bakugo se qualifie pour le second tour ! Lança-t-elle en retrouvant son habituel sourire.

Kastuki se détendit, et les bruits environnant remontèrent jusqu'à ses oreilles. Son sourire narquois reprit place sur son visage et les yeux remplit de fierté, il quitta le terrain sans plus adresser un seul regard vers la brune. Néanmoins, quelque chose le chiffonnait. Il aurait aimé avoir gagné avec beaucoup plus de facilité, surtout face à cette bêta de Uraraka.

À peine commençait-il à entamer l'ascension du premier escalier qu'il tomba nez à nez avec Deku. Deku de mes deux... pensa-t-il amèrement. Son camarade s'était figé à la vue de Bakugo et ne pouvait maintenant détourner son regard de ses yeux rouges sang.

— Qu'est-ce que tu regardes, crevure ?! S'énerva le blond.

Il ne s'était toujours pas remis de sa victoire, un peu trop dure à son goût, face à Uraraka.

— K-Kacchan ! Bégaya Izuku. C'est mon tour ensuite alors... je rejoins la loge !

Izuku commença discrètement à s'éclipser avant que Katsuki ne se rappelle de quelque chose qu'il avait prononcé lors du combat.

— C'était de toi... le plan foireux de l'autre ? Il m'a bien fait galéré, admit-il malgré lui. Alors mêle-toi...

— Non ! Ce plan, c'est Ochako qui l'a mis au point, et seule. Si tu as galéré, c'est à Ochako que tu le dois.

Le blond laissa échapper un hoquet de surprise, mais la colère prit bientôt la place dans ses yeux. Que lui, admette que Uraraka l'avait bien emmerdé avec son plan foireux était une chose, mais l'entendre dans la bouche de ce stupide Deku en était une autre. Il fronça les sourcils et prit la direction opposée.

La surprise l'avait empêché de lancer une remarque acerbe. Uraraka avait monté ce plan toute seule ? Il n'avait même pas considéré cette option. Deku était toujours dans ses jambes, et il lui était évident qu'il devait sans cesse lui imposer ses idées, idiot comme il était. Il regagna les gradins, bien décidé à observer ses prochains adversaires. Oh, pas qu'il doutait de ses capacités à être le meilleur, mais se renseigner était toujours synonyme de prendre une longueur d'avance.

— Hé, Bakugo ! Alors, la terreur, c'était chaud, non ? Lança Hanta en tournant son regard vers lui.

— Vos gueules ! On vous a rien demandé ! Répondit-il après une deuxième remarque venant de Asui.

À force d'entraînement [kacchako]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant