À force d'entraînement [kacchako]

L'ENLÈVEMENT DE KATSUKI

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L'ENLÈVEMENT DE KATSUKI

   La journée avait été épuisante aux yeux d'Uraraka. Devoir améliorer leurs Alters demandait beaucoup plus d'effort que de simples exercices physiques. Quitte à améliorer son Alter, elle aurait aimé pouvoir le faire avec Bakugo et s'entrainer de nouveau pour perfectionner leur nouvelle technique. Alors qu'elle retenait ses nausées, elle avait croisé son regard et avait très vite compris que lui aussi aurait aimé s'entrainer avec elle.

Mais ce qui achevait Uraraka, c'était de savoir qu'elle était de corvée ce soir. Elle n'en avait toujours pas parlé à qui que ce soit, elle n'avait en fait pas trouvé d'excuse pour expliquer le fait que elle et Bakugo se retrouvaient en retenue ensemble. Elle souffla de désespoir, la journée était loin d'être finie.

— Oi, Uraraka ! S'écria Katsuki, lui faisant signe d'approcher pour commencer le repas.

Le coucher du soleil se reflétait merveilleusement bien dans ses cheveux blonds et faisait magnifiquement bien ressortir ses muscles saillants. Ochako ouvrit un peu la bouche, comme subjuguée par son partenaire.

— Qu'est-ce que tu lui veux Kacchan ? Demanda Izuku qui se tenait à ses côtés.

— Quand vas-tu apprendre à te mêler de tes affaires, Deku ? Répliqua le blond.

Voyant que les tensions commençaient déjà à se faire ressentir, Ochako expliqua brièvement à Deku qu'elle était de corvée, avec Katsuki.

— En retenue avec Bakugo ? Demanda subitement Tsuyu, plus qu'étonnée.

En fait, toute la classe avait fini par s'arrêter. Ils étaient tous sur le chemin du retour, vers le camp, et l'explication de Ochako n'avait échappé à personne tellement elle était absurde. Le sang d'Izuku ne fit qu'un tour.

— Dans quelles bêtises est-ce que tu l'as embarqué Kacchan ?! Elle se retrouve en retenue à cause de toi !

— Ne dis pas de la merde. On s'entrainait ensemble hier soir après le couvre-feu et on s'est fait prendre, c'est tout.

Uraraka resta stupéfaite. Certe il ne s'était jamais clairement juré ou quoi que ce soit que cette relation devait rester secrète, mais elle ne pensait pas que Bakugo en parlerait aussi librement. Après tout, cela faisait des mois qu'ils s'entrainaient et ils n'en avaient jamais parlé, alors pourquoi maintenant ? Et puis, sans s'en rendre compte, Uraraka aimait le fait que Bakugo ne se montrait comme ça qu'avec elle. Maintenant que tout le monde était au courant, il n'y aurait plus cet espèce de truc privilégié, même si elle seule continuerait de s'entrainer avec lui. Où qui sait, d'autres camarades voudraient peut-être se joindre à eux.

— Tu es vraiment stupide, souffla Uraraka en le dépassant, se dirigeant tout droit vers les cuisines.

Elle ne savait vraiment pas d'où lui venait cette colère, elle ne voulait juste pas perdre ce qu'elle avait construit avec Bakugo.

— Qui est-ce que tu traites de stupide, Uraraka ?! Enragea Bakugo en la suivant.

Une fois les portes de la cuisine refermées Katsuki saisit le bras de Ochako.

— Mais qu'est-ce qui te prends ?!

— Pourquoi est-ce que tu l'as dit devant tout le monde ?! S'écria-t-elle.

C'était bien la première fois que Bakugo voyait Uraraka crier de la sorte. Il fut sur le moment surpris, ne sachant que répondre, mais reprit vite contenance. Pour qui se prenait-elle à lui crier dessus comme ça ?

— Eh ! Je ne savais pas que tu voulais garder ça secret ! C'est quoi le problème ?! Je m'entraine avec qui je veux, où je veux et quand je veux, je te signale !