Je cours faire ma valise en pleurant. Je la ferme et je vais devant la porte. Je m'arrête, je me retourne et je regarde une dernière fois Matt. Je sors de la maison et je pars. Je marche pendant plusieurs heures. Je marche toujours droit devant moi avec la musique "Let her Go, de Passenger". Je marche la tête baissée, le regard sur le sol, une main dans la poche et l'autre sur la valise et je pleure. Au bout de plusieurs heures, je m'assoie sur un banc, et j'écoute la musique "How to save a life, de The Fray" en boucle dans mes oreilles. Je pleure énormément, les derniers mots de Matt résonnent dans ma tête. J'appelle Sofiane, mais il ne répond pas alors j'appelle Julien, qui me répond au bout de trois sonneries.
Moi: (en pleure) Allô, Tonton ???
Julien: Ouai, c'est moi. Qu'est-ce qu'il y a ???
Moi: (en pleure) C'est papa, il m'a mise à la porte.
Julien: (paniqué) Quoi ??? Pourquoi ???
Moi: (en pleure, après lui avoir expliqué) Voilà pourquoi !!! Mais il ne veut pas m'écouter. Pour lui, je ne suis qu'une pute. Tu peux m'héberger s'il te plait ???
Julien: Oui, oui, je viens te chercher. Tu ne bouges pas. J'arrive. On en parlera et demain j'irai voir Matt.
Moi: D'accord, je suis à côté de la salle de sport.
Julien: Ok j'arrive.
Je m'assois sur un muret.
Je sors une cigarette et je l'allume. Je la fume, puis dix minutes après, Julien arrive. Il se gare devant moi et il sort de la voiture. Il se met devant moi. Je descends du muret et m'effondre en larmes dans les bras de Julien.
Moi: (en pleure) Je suis tellement désolée, mais j'avais peur.
Julien: (me prenant dans ses bras et me caressant le dos) Ne t'inquiète pas, je te comprends. Ce soir tu dors à la maison, et demain on va voir Matt.
Moi: (en pleure) Oui, mais tonton, Matt ne veux plus me voir. Je vais faire quoi moi ??? Je voulais juste le protéger.
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Une adoption extraordinaire
FanfictionPrologue Je m'appelle Juliette, j'ai dix ans, j'ai les cheveux lisse châtains et les yeux bleu-vert. Je vis dans un foyer à Paris depuis que j'ai quatre ans. Mon père est mort à la guerre, et ma mère qui n'a pas supporté de nous élever toute seule...