Chapitre 29- Quand la vie s'éteint...

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PDV Legolas :

C'est à peine si j'arrive à respirer.

Au loin, T/n s'effondre au sol, gravement blessée.

Ma peur commence à monter de plus en plus alors que je vois qu'elle ne se relève toujours pas. Elle ne bouge plus.

Je commence à courir. Courir le plus vite pour la rejoindre.

- T/N !

Je ne suis même pas sûr d'avoir moi-même entendu mon cri.

Je ne veux pas. Je ne veux pas qu'elle me quitte. Elle ne doit pas me quitter.

Plus je me rapproche et pourtant plus j'ai l'horrible impression de m'éloigner.

Je dépasse Aragorn, qui me regarde inquiet et me suit du regard pour enfin poser les yeux sur T/n. A son tour il se met à courir et nous arrivons enfin près d'elle et Eowyn, qui elle aussi semble épuisée et les larmes aux yeux.

Je suis près d'elle. Mais je sens qu'elle, s'éloigne de moi.

Son sang se répand partout sur ses vêtements, ses mains, le sol. Ses yeux mi-clos et sa tête reposant sur les jambes d'Eowyn.

Je m'affale à genoux, à ses côtés, le souffle fébrile, ma main effleurant sa blessure.

- T/n...

A mon grand soulagement, elle tourne doucement la tête vers moi, un faible sourire s'étirant sur ses belles lèvres devenues bleues.

- On a gagné ? demande-t-elle doucement.

- Oui... il n'y a presque plus d'Orque, l'armée des morts s'occupe des derniers. Tu es en sécurité, je suis avec toi.

Elle est alors éprise d'une violente quinte de toux, et quelques goutte de sang viennent jaillirent de sa gorge, avant qu'elle ne laisse retomber sa tête de fatigue.

- Non... non non non non non !

Je pose ma main contre sa joue pour la forcer à me regarder alors que je sens la vie s'éteindre peu à peu dans ses yeux.

Je touche du bout des doigts sa plaie ; le sang les imprégna, me ramenant à l'horrible vérité que c'est un cauchemar éveillé.

- Legolas...

Je pose mon regard sur le sien.

Je prends ses mains qui sont de plus en plus froides.

Non. Je ne veux pas qu'elle parte.

Pourquoi toutes les personnes que j'aime doivent partir.

Ne serais-je donc jamais heureux ?

Soudain ses yeux se ferment et je serre un peu plus sa main.

- Non ! Je t'en pris ne pars pas ! Ne m'abandonne pas ! Tu m'as promis...

Elle rouvre les yeux faiblement.

- Passe-moi ta sacoche. Il lui faut quelques gouttes de cette potion, ou je ne sais quoi ! Je cri, les larmes commençant à apparaître.

Je me penche sur elle pour avoir accès à la fermeture de sa sacoche et l'ouvre.

A l'intérieur se trouvait bien la fiole... en mille morceaux, le liquide entièrement répandu sur le cuir.

J'attrape un des morceaux brisés et l'observe le souffle coupé. Il n'y a donc plus aucun espoir. Je serai condamné.

Du coin de l'œil, je vois Aragorn et Gandalf arriver en courant. Puis le magicien s'agenouilla, constatant l'ampleur de la blessure.

- T/n, murmure-t-il. Ce n'est pas le moment de nous lâcher.

Ses yeux sont à présent fermés, mais elle respire encore. Elle s'est sûrement évanouie.

- Vous pensez que vous pouvez la sauver ? Je demande hâtivement au magicien.

Il examina de tous les angles la blessure en silence. J'attends sa réponse impatiemment alors que les minutes son comptées pour T/n.

- Je peux faire quelque chose, déclare-t-il enfin. Je vais essayer de ressouder quelques tissus, dit Gandalf. Et si je n'y arrive pas... Je peux au moins localiser exactement sa blessure.

Je baisse la tête vers T/n et lui serre un peu plus fort la main, avec une lueur d'espoir dans les yeux.

- Reste avec moi d'accord... on va te sauver. Reste avec moi.

T/n est ma seule raison de vivre. Si elle s'en va à son tour, qu'est-ce que je vais devenir ?

Dans une profonde respiration, Gandalf ferma les yeux, puis plaça ses mains grandes ouvertes au dessus du corps de T/n. Ses sourcils se froncèrent et ses doigts commencèrent à trembler tandis qu'il les faisait survoler doucement son ventre.

Pendant ce temps-là, je ne quittais pas des yeux son magnifique visage, qui semble de plus en plus froid. Je surveille sa respiration de plus en plus faible pendant que mes doigts sont ferments enlacés avec les siens

Les tremblements de Gandalf s'intensifièrent et il rouvrit brusquement les yeux ; avec comme une expression d'affolement dans son regard.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Je m'exclame au bord des larmes. Vous avez trouvé sa blessure ? Vous l'avez guérie ?!

Gandalf se tourne alors vers moi, et m'annonce d'une voix pleine d'angoisse.

- J'ai localisé exactement l'emplacement de sa blessure, un soulagement qu'elle n'a rien touché de vitale, dit-il enfin. A peine un peu plus bas et la lame aurait atteint son organe génital.

Je ne peux alors cacher un immense soulagement, même si ça ne répond pas à ma question principale.

- Je n'ai pas réussi à la guérir entièrement. Ce ne sera pas suffisant. Mon ami, il faut la ramener à tout prix. Sinon ce ne sera plus une personne qui perdra la vie. Mais deux.

T/n est enceinte.   

Pour Toujours - Legolas x reader (histoire entière)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant