Pour Toujours - Legolas x reader (histoire entière)

Chapitre 2- La quête

Nous avons réussi à nous enfuir et débouchons au galop dans une forêt sombre. Je n'ai pas encore eu le temps de lui demander son nom. Mais pour le moment le silence devait s'interposer. La nuit réduit considérablement la vision, mais je peux discerner un infime froissement de feuilles sur les côtés.

Nous sommes suivies. 

À peine ai-je cette pensée que trois Orques sortent de part et d'autre de l'obscurité des feuillages, pour se lancer à nos trousses. Malgré le galop du cheval, ils courent beaucoup trop vite.

- Prends les rênes !

Je place les lanières de cuir dans les mains tremblantes de la petite fille, puis arma mon arc. Un des Orques allait également lancer une flèche, mais je fus plus rapide. Le second réussi à égratigner la cuisse du cheval, mais cela suffit à le faire galoper plus vite sous la peur. Je peux enfin en finir avec les deux derniers et repris les rênes. Nous sortons avec succès de la forêt vierge et avançons maintenant sur un sentier battu. Le cheval commence à fatiguer, mais nous sommes proches du but.

                                                                        *

                                                                  *           *

Une demi-heure plus tard, des faibles lumières au loin apparaissent. La ville de Bree.

- Nous y sommes... je murmure.

Je fais ralentir la monture au pas, puis descends et passe les rênes par-dessus l'encolure du cheval. Nous nous arrêtons devant une grande double-porte de bois. Je m'avance vers une porte plus petite, encastrée et tape trois coups. Une petite trappe coulissa pour révéler des yeux scrutateurs.

- C'est pour quoi ? Demanda un homme mal rasé, les sourcils froncés.

Je m'avance alors près de l'ouverture.

- Trouver refuge.

Il me juge du regard puis examine la petite fille et le cheval exténué. Et dans un grognement ouvrit enfin la porte.

- Merci beaucoup.

- Vous venez du village attaqué par les Orques non ?

Je hoche la tête puis prends la petite dans mes bras une nouvelle fois et pars à la recherche de l'auberge. La nuit et la bruine qui commencent à s'abattre doucement sur le sol rend le village un peu effrayant et lugubre. La petite voit une enseigne, illuminée par une simple lanterne, qui arbore un cheval cabrant.

- Bien joué ma chérie ! Je m'exclame enfin.

Nous avons réussi...

J'attache le cheval à un rondin, et nous entrons. Un brouhaha règne dans l'auberge pleine. Des cris, des chants, l'odeur de l'alcool. Quelques têtes se tournèrent vers nous. Des gens du village.

- T/N !

Un d'eux se lève et nous étreint.

- Dieu merci, tu es en vie.

Il pressa ensuite tendrement la joue de la jeune fille.

­- Vous n'auriez pas vu mon oncle ?

Il afficha une mine triste.

- Non, malheureusement je suis désolé. La dernière fois que je l'ai vu il m'a ordonné de partir avec ma femme et mon fils avant de partir se battre sur le dos de son cheval.

Dans un sourire navré, il se rassit avec les autres. Une bouffée de panique me traversa la gorge et l'estomac. Mais ça ne m'étonne tous de même pas de mon oncle : Même si notre village ne possédait pas de chef, la plupart aurait été d'accord que s'il y en avait un, ce serait lui.