Pour Toujours - Legolas x reader (histoire entière)

Chapitre 7- Jalousie glaciale

J'ai du mal à l'admettre, mais je suis affreusement jaloux. Jaloux de Boromir. Mais pourtant je n'ai vraiment pas de raisons valables de l'être. Après tout, ils ne se sont fait qu'un petit combat entre eux. J'aurais bien pus accepter l'offre de T/n, cela aurait été plus intelligent de ma part.

Quel idiot je fais.

Pourtant je me dis que je ne devrais pas trop m'accrocher à cet espoir en vain. Mon père n'accepterait jamais que j'éprouve des sentiments envers une femme qu'il n'aurait pas choisie et jugée digne de moi. Et puis c'est une humaine ; j'ai plus d'une vie entière qu'elle, et elle sera déjà "partie" alors que je ne ressentirai à peine l'œuvre du temps et des années passées sur mon corps.

Et si elle ne ressent pas les mêmes sentiments ? Et...et si-

Quelque chose dans le ciel me ramène à la réalité.

- Qu'est-ce que c'est ? demande Sam, inquiet.

T/n s'approche alors du bord de la plateforme, à côté de moi.

- C'est rien qu'un p'tit nuage ! Constate Gimli négligemment.

- Qui avance drôlement vite...ajoute Boromir. Contre le vent !

- Gimli vous devriez vous laver les yeux ! s'exclame T/n. Ce n'est certainement pas-

- Des Crebains du pays de Dun ! Je m'écris alors.

- Des espions de Sarouman ! A terre ! Clama Gandalf.

Nous nous exécutons.

Avant qu'elle n'ait pu le réaliser, j'attrape T/n avec moi et nous nous jetons sous un arbuste juste assez grand pour nous deux.

Je me rends alors compte que nos corps n'ont jamais étaient aussi proches l'un de l'autre qu'à présent. Mon pouls s'accélère alors qu'elle se serre un peu plus contre moi, rabattant sans jambes sous le feuillage de l'arbuste et pressant se fines mains contre mon torse.

Les espions volants de Saroumane passèrent aux dessus de nous dans un raffut de battements d'ailes assourdissant. Une rafale de vent souleva quelques branches et en même temps le parfum de T/n.

Un si doux.

Qu'est-ce que tu fais Legolas ! Est-ce vraiment le moment ?

Les rapaces s'en allèrent enfin, et à mon grand regret T/n s'écarta, doucement, les joues rouges. Elle me jette un regard à la dérobé et je me m'éclaircis la gorge en mettant un minimum de distance entre nous.

T/n se dirigea vers Gandalf, dévoilant Boromir qui me fixait avec une expression étrange sur le visage. Un mélange de tristesse, de jalousie...et d'une envie de meurtre.

Je le toise du regard à mon tour avant que de me dirige vers T/n.

                                            *

                                   *                *

Plusieurs jours se sont passés après l'attaque des Crebains. Et Boromir et moi ne nous étions jamais affronté du regard ainsi avant.

Chaque fois que l'un s'approchait d'elle, l'autre lui lançait des éclairs dans le dos. Je voyais bien qu'Aragorn avait remarqué se comportement puéril, mais n'avait il rien dit.

Environs 30 jours se sont écoulés ; nous avons traversé montagnes, collines, rivières, plaines, et ruines.

Nous marchons maintenant avec ardeur dans le col enneigé du Caradhras. Le vent commence à souffler. Le froid gèle nos cils, nos cheveux, et engourdi nos membres. Les autres ainsi que le cheval ont du mal à avancer alors qu'ils s'enfoncent de plus en plus dans la poudreuse, réduisant leurs mouvements. Je marche derrière T/n, Boromir devant elle. Je la vois trembler, se couvrir du mieux quelle peut du froid. Je ressens à peine la température glaciale ; alors je m'approche d'elle, et lui entoure les épaules de mon bras, la frottant vigoureusement.