Une aventure entière, dans l'univers de la trilogie du Seigneur des anneaux, dans laquelle vous avez une place très importante; y compris dans le cœur d'un certain elfe...
Je ne suis pas quelqu'un qui montre ses sentiments. J'ai toujours préféré rester discrète.
Les hommes survivants de la bataille finale, poussent des hurlements de joie et de victoire, alors que nous regardions la tour noire de Sauron imploser. Mais moi je restais silencieuse. Quel spectacle de voir enfin le Bien l'emporter après tant d'effort.
L'onde de choque partie de la tour brisée se répand comme un vent de victoire sur toute la plaine. La brise passe sur mon visage et j'ai l'impression qu'elle vient me débarrasser de tous mes problèmes. Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressentis tout ça, ce sentiment de sérénité, et de pouvoir enfin me dire « C'est fini ». Cela ne durera sûrement pas éternellement mais pour l'instant je n'avais pas envi d'y penser. Je voulais laisser cette brise glisser l'espace d'un court instant, sur mes épaules et mon cou, et soulever doucement mes cheveux.
Je ferme les yeux et sous mes pieds je sens l'herbe repousser doucement sous mes souhaits sur ces terres arides. Je n'avais qu'à y penser et des milliers de fleurs colorées pouvaient éclorent. Lorsque je rouvre les yeux, la plaine et jonchée d'un tapis verdoyant et de boutons rouges, violets, bleus...
Fière de ma création, je regarde autour de moi les brins se répandrent à l'infini sous les regards époustouflés des soldats.
Pui je me tourne vers Legolas.
Lui non plus n'a pas vraiment réagi. Mais je voyais très bien ses lèvres se courber en un léger sourire.
Chaque fois que je le vois j'ai cet étrange phénomène qui se répète dans le creux de mon ventre, cette sorte de nœud qui se serre autour de mon estomac. Ce phénomène que je n'avais jamais expérimenté jusque là.
« Ton corps est détraqué à cause de lui, Erwen » je pense en reposant les yeux vers l'horizon qui s'éclaircissait progressivement.
Et la preuve ; sans même pouvoir les contrôler, mes doigts glissent dans la paume de l'elfe, et c'est là que mon coeur s'est retourné parce que j'ai senti ses doigts enlacer les miens, alors que nous observions le ciel se dégager peu à peu.
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La fête battait son plein à Foncombe, mais je n'ai jamais vraiment aimé l'ambiance des fêtes et le monde. Pour célébrer cette victoire depuis des années attendue, nous nous étions rejoins plusieurs semaines après le retour de la paix, pour des festivités à Focombe avant le départ de Bilbon vers les Terres Immortelles. C'est si bon de ne pouvoir se préoccuper que de ce qui se passe en l'instant présent, et non du lendemain en se demandant encore si nous serons toujours en vie.
