Chapitre 8- La Moria

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La douleur a complètement disparu mais je ne sens maintenant plus du tout ma jambe. Je boitille aux côtés de Boromir qui me tient fermement par la taille.

- J'avais bien dis qu'une femme dans la communauté nous apporterait des ennuis, ricane-t-il.

Je lève les yeux au ciel.

- Ah.ah.ah très drôle, je marmonne. Que je sache ce n'est pas moi qui ai provoqué cette avalanche, ni programmé la chute d'un rocher sur mon tibias.

Il rit une nouvelle fois.

Mais je manque de tomber à nouveau en trébuchant sur un petit talus de neige.

Et à ma grande, il se penche, passe son bras sous mes genoux et mon dos pour au final me porter comme un nourrisson, vers le chemin des mines de la Moria.

Je le regarde, les sourcils froncés.

- Il ne s'agirait pas de vous casser la deuxième jambe.

Je fixe ses yeux tandis qu'il regarde au loin.

- Vous n'auriez pas dû, je murmure. Vous n'allez quand même pas porter tout le long ?

Puis avec hésitation je passe mes mains autour de son cou. Je n'ose pas parler.

Pourquoi cela doit-il être si gênant ?

Je tourne la tête et vois un peu plus loin, derrière nous Legolas ; une sorte d'expression de fureur dans ses yeux.

Je détourne aussitôt le regard.

                                                                       *

                                                               *               *

Nous arrivons au pied des murs des Mines de la Moria, près d'un étang d'eau stagnante et trouble.

- Je...je pense que je peux marcher maintenant.

Dans un raclement de gorge embarrassé, Boromir me posa doucement à terre.

- Voyons, murmura Gandalf...

Il traça du doigt des gravures et arabesques formant une arche, tracées finement sur la paroi.

- De l'Itildine ; Cela ne reflète que la lueur des étoiles...et la lumière de la Lune.

Je tourne la tête vers le ciel, et une douce brise vint chasser les derniers nuages qui cachaient les rayons de Lune. Quand elle fut dévoilée, les gravures sur la pierre s'illuminèrent dans une couleur blanche, argentée.

Tout le monde regardait avec admiration.

Gandalf posa un poing sur ses hanches, puis s'avance en suivant les inscriptions elfiques de son bâton.

- Il est écrit, déclara-t-il. « Les portes de Durin, Seigneur de la Moria. Parlez 'ami' et entrez ».

- Et vous comprenez ce que cela veut dire ? demande Merry.

- C'est très simple, si vous êtes un ami vous donnez le mot de passe et les portes s'ouvriront.

Sur ce il fit face à la porte, et prononça une incantation, haut et fort. Mais alors que nous pensions qu'elles allaient enfin s'ouvrir...elles restèrent closes.

Il recommença ; mais une nouvelle fois, sa voix ne fit que résonner dans la nuit.

- Rien ne se passe ! Conclut Pipin.

Le magicien tenta de forcer les portes, mais en vain.

- Autrefois je connaissais les incantations dans toutes les langues des Elfes, des Hommes...et des Orques.

Pour Toujours - Legolas x reader (histoire entière)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant