9. Prêt II (Périscope)

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— Seigneur !
— Qu'y a-t-il !?

Là c'était Marie-Hortelle qui venait de se réveiller suite à un long cauchemar, un cauchemar à la fois sombre et énigmatique. Dans ce cauchemar, elle était dans une salle de classe fermée à clef avec des oiseaux d'espèces et de couleurs différentes mais ce qui était le plus remarquable c'est que, parmis tous ses oiseaux, il n'y avait qu'un seul oiseau qui avait un plumage multicolore. Cette classe était gardée par un grand corbeau qui dégageait de la terreur. Tous les oiseaux présents avaient peur de ce grand corbeau ... Lorsqu'un oiseau de la classe voulait sortir de la salle, le grand corbeau demandait à ce que l'oiseau choisisse un fruit ayant la même couleur que son plumage alors là seulement, il pouvait rentrer chez lui.
Marie ne comprenant pas assez la scène et surpris de voir des oiseaux parler, essaya de mieux voir ce qui se passait, un oiseau se tourna vers elle et lui demanda « Pourquoi avez vous pris ce qui ne vous appartenait pas !? Maintenant, nous sommes tous dedans; le secret du grand méchant loup a été découvert et maintenant nous sommes tous en danger à cause de vous ! Ne jouez pas à la rebelle et rendez lui ce qui l'appartient.»
      Après avoir expliqué son rêve à ses parents, ils prièrent toute la nuit. Au début cela semblait flou mais après, Marie se rappela qu'elle avait emporter avec elle le "vieux livre", le roman qui appartenait au député Robial et le dit à ses parents qui s'enflammèrent tout de suite car elle avait été en contact avec un Homme politique;
— Oh mon dieu ! Tu dois aller le rendre dès aujourd'hui après tes cours, notre dieu n'aime pas la politique donc c'est sûre que c'est lorsque vous vous êtes touché que le mal a voulu te tenter ...
— Mais papa, je crois que ce n'était qu'un simple cauchemar comme tout autre ...
— Je ne veux rien savoir ! Tu demanderas à tes copines de t'accompagner, je sais que t'es une fille sage et que tu ne l'as pas volé donc si ce livre est un problème il suffit juste d'aller le rendre au propriétaire et dieu va te pardonner, il va nous pardonner dit le Père de Marie-Hortelle ... Alors nous, de notre côté, nous allons prier jusqu'à six heure pour cela et tu ne feras plus de mauvais songes ! tu peux repartir au lit, tu dois prendre des forces, tu as cours dans quelques heures et surtout n'oublies pas de prier avant de fermer l'oeil.

Marie se rappela encore qu'elle avait vu une femme étrange aux côtés du député mais bon, elle se disait qu'elle avait peut-être mal vu et ne dit rien à ses parents mais même en étant incertaine, le dire à ses parents pouvait déclencher une grande "veillée" de prière. Très religieux, les parents de Marie prêtaient attention sur tout, comme le disait leur devise, "Le hasard n'existe pas" alors, peu importe l'histoire, aussi insignifiante soit-elle, pour les parents de Marie, cela pouvait avoir une liaison avec un quelconque démon. Une fois lorsque Marie était au primaire, ils étaient tous à table en train de dîner, après avoir avalé la nourriture de travers, elle eut le réflexe de crier "Putain" au lieu de "seigneur". Ses parents choqués par ce qu'elle venait de prononcer, lui battu à mort cette nuit puis l'enfermèrent dans sa chambre pendant deux jours d'affilées sans manger ni boire sous prétexte qu'elle fut possédée par un esprit de "sirène" alors dire à ses parents qu'elle avait vu un esprit "ça non !" se dit elle.

(La vie s'arrête t-elle à cela ? Est-ce ce que dieu voulait réellement ? J'ai l'impression qu'il y'a plus de terreur dans la façon dont mes parents voient les choses que de joies dans le péché, je dois moi même trouver le chemin de dieu pour avoir des réponses)- Marie.

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