15. A-lié/llien

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Les assaillants séparèrent comme convenu les élèves dans des pièces différentes, des pièces sombres avec pour unique source de lumière, qu'une petite bougie.
Il était quatorze heures trente minutes, les assaillants se trouvaient dans la salle principale et pendant ce temps, dans l'une des pièces, dans le noir, un otage en se débattant réussi à dégager contre tout attente, le tissu qui serrait sa bouche.

— Hum, hum ! C'est quoi !?
— Chute ! Calme toi jerry, c'est sagesse j'ai reussi à dégager ma bouche, chuchota Sagesse.
— Mais comment as-tu fait ? Chuchota Jerry.
— Au moment où il a commencé à m'attacher la bouche avec son tissu; mes joues, je les ai rempli d'air pour pouvoir donner un volume important, il suffisait alors que je libère juste l'air conservé pour pouvoir libérer ma bouche ... Je ne pourrai pas liberer mes mains toute seule; comme je suis toute petite et que j'ai des petites mains, j'aimerais que tu tires mes menottes de toutes tes forces pour que je me libère. Peu importe, je me ferai un peu mal mais cela me permettrai de sortir puis d'aller chercher de l'aide donc ne t'inquiète pas pour moi.
— Mais comment ça se fait qu'ils ne l'ont pas remarqué ?
— A force d'être dans l'ombre de quelqu'un, on fini par savoir se faire oublier ou se rendre très discrète même dans nos gestes.
— Très bien, on fait comme tu dis ...

Jerry se mit à tirer les menottes. Après deux trois efforts, elle reussi à se libérer mais pas sans conséquence, elle fut obligée de se laisser briser un ou deux os, la douleur était insoutenable mais il le fallait ...
— Très bien, alors que comptes tu faire maintenant ? Demanda Jerry.
— Premièrement je vais essayer de voir où se trouvent les autres puis sortir aller demander de l'aide.
— D'accord mais avant de partir, essaies de desserrer un peu les autres pour leur permettre de respirer et de parler convenablement.

   Sagesse fit comme convenu avant d'essayer de sortir. Elle tremblait tellement que lorsqu'elle toucha le poignet de la porte, celui-ci donnait l'impression de vibrer. Elle avait bien raison d'avoir peur car là il n'était pas question d'un film Hollywoodien mais de la vraie vie. Après avoir ouvert la porte avec toute la délicatesse et discrétion possible, sagesse atterrit dans un couloir sombre avec une petite vague de froid glacial, on pouvait apercevoir de loin 5 portes malgré la faible lumière de la pièce. On pouvait entendre au loin le son de la télévision; même en ayant un plan elle n'avait pas idée de la pièce exacte où se trouvaient les autres alors par réflexe elle ouvrit la porte se trouvant en face d'elle; malgré la délicatesse, la porte fit un petit grincement qui remua les intestins de Sagesse tellement qu'elle avait peur de se faire choper.
Arrivé complètement dans la pièce, elle vit de loin cinq silhouettes; en se rapprochant de plus prêt pour verifier ainsi les libérer, elle constata l'horreur car il s'agissait en fait de cinq cadavres attachés de la tête aux pieds dans une sorte se nappe en plastique, la vue de cela fut insoutenable pour la jeune fille; elle prit la fuite en essayant de se faire discrète. Arrivé dans la pièce suivante, elle aperçue encore de loin cinq silhouettes; et devait une fois de plus se rapprocher pour vérifier, son coeur battait à cent à l'heure, mais il le fallait. A chaque pas qu'elle faisait, en esprit elle s'encourageait d'elle même « Vas-y tu peux le faire ! » et cela porta ses fruits car cette fois-ci il s'agissait bien de ses camarades. Elle versa quelques larmes en serrant Loria dans ses bras et lorsqu'elle détacha le tissu qui serrait sa bouche, Loria se mit directement à hurler ...
— Détachez moi de là ! De quel droit me touches tu !? Je suis la fille du député ! Dès que je sortirai d'ici, vous aurez à faire à mon père ! Detachez moi où j'hurle encore de toutes mes forces !
— Loria calmes toi, c'est moi sagesse, calmes toi ils vont t'entendre !
— Ah d'accord ! Donc tu travailles avec eux !? Tu m'envies à ce point !? Tout ça parce que je suis mieux que toi !? Tu veux me tuer pour ça ! Parce que je suis plus riche que toi Sagesse ! Hurla Loria.
— Mais non, tu vas les alerter ! Calme toi, dit Sagesse en détachant les tissus des autres.
— Sagesse sors moi de là rapidement ! Cria Loria.
— Loria calme toi ! On va nous repérer ! Dit Nobel.
— Je n'ai pas d'ordre à recevoir d'un vagabon comme toi ! Sagesse détache moi et que ça saute !
— Oui sagesse détache là et qu'on en finisse, dit Aelia.
— Voilà ! Reprit Loria.

Au moment où Sagesse se pencha pour expliquer à Loria, quelqu'un semblait avoir touché le poignet de la porte puis rentra quelques secondes après ...
— J'ai cru entendre du bruits, qu'est ce qui se passe ici !? Vouz voulez mourir c'est cela !? Dit l'homme qui rentra dans la pièce.

Kuh-landaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant