Cher Eliot, c'est encore moi,
Eileen, ma plus jeune sœur, est décédée hier soir et tu n'étais pas là pour me prendre dans tes bras. Elle a attrapé une maladie il y a plusieurs jours et son âme s'est envolée vers le ciel. Je ne savais pas que perdre quelqu'un faisait aussi mal, je ne savais pas qu'un enfant pouvait mourir aussi jeune. Elle n'était qu'une petite lumière, jouissante d'une innocence sans borne et elle avait un rire si parfait. Je n'avais jamais osé penser qu'un jour, une de mes sœurs partirait ainsi. Tout du moins, pas avant moi.
La mort.
Je ne l'avais jamais imaginée avant, je ne l'avais jamais vue d'aussi près et l'idée qu'elle se soit arrêté pour toi aussi me glace le sang. Tu me laisse à moi-même depuis deux mois maintenant, j'approche de ma quinzième année. J'en tremble encore en écrivant cette lettre. Et si tu n'étais plus là et que tu étais parti vers les étoiles sans m'attendre ? Et si nous ne pouvions jamais vivre ensemble ? Je mourrais de chagrin, encerclée par la tristesse.
Tu es cette lumière qui allume chaque parcelle de mon corps, tu es cette personne qui est nécessaire à ma vie. Je n'ai jamais autant aimé quelqu'un et je sais que je n'aimerais jamais quelqu'un d'autre plus fort que toi.
Pardonne moi. Cette lettre sonne comme si je te faisait des adieux.
Je ne te laisserais jamais partir, je te le promet. Je suis seulement submergée par le décès d'une sœur que j'ai trop peu connu. Si j'avais su que son âme nous quitterait aussi tôt, j'aurais tant apprécié les moments que j'avais avec elle.
Suis-je réellement une bonne personne ?
Je veux m'enfuir, je veux m'évader et je hais ma famille. Je ne suis pas quelqu'un de bien, Eliot, et je te comprend de ne plus vouloir me parler, si tout ceci est un choix volontaire.
Ça aurait du être moi au lieu d'Eileen.
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Amour de lumière 🌸
Storie d'amoreIl existe parfois une passion qui submerge deux êtres et qui les enrobent dans ce si beau sentiment qu'on appelle l'amour. Confrontés par la haine existant entre leurs deux familles, ils s'écriront des lettres au désespoir de leurs cœurs qui batten...