-𝐋'â𝐦𝐞 𝐩𝐨𝐬é𝐞 𝐥à-

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「Point de vu de Kurapika」

    Ma tête me pesait et je me sentait un peu désorienté. Je respirait l'air autour de moi pour finalement reconnaître cette odeur particulière d'eau de Cologne qui flottait dans tout l'appartement et qui imprégnait le canapé sur lequel j'étais allongé, l'odeur du jeune médecin.
Étrangement c'était rassurant, je me sentait soudainement détendu, mon rythme cardiaque c'était calmer.
Soudain je sentis les bandages quitter mon visage qui avait été si longtemps serrer dans ceux-ci.
Les mains de Leorio étaient douces.
Je me sentais bien, assez bien pour m'endormir ici.

「Point de vu externe」

    Et quelques jours passèrent, et chaque jours Kurapika allais mieux, et chaque jours Leorio espérait un peu plus que son ami se rétablisse, et chaque jours Gon et Killua restaient au près des deux adultes, soutenant leur ami aux étranges lunettes , profitant aussi de son appartement et du centre ville.
    Dans la semaine Mélody était passée, assurant au médecin brun que son ami blond allait bien et même de mieux en mieux.

     Tout les jours Leorio passait au moins deux heures de son temps à parler à Kurapika, intimement persuadé que cela améliorait son moral, et c'était le cas. « Je suis sur qu'il m'écoute !» s'exclamait-il toujours.

Malgré les efforts vains du petit groupe l'idée de contacter Nanika semblait de plus en plus logique pour eux, bien que ce soit une lourde décision pour eux.
Jusqu'à cette nuit, 7 jours après leur arrivée chez le brun...

「Point de vu de Kurapika 」

Je voyais l'obscurité m'entourer à nouveau, cette étendue d'eau noire qui m'étouffais, qui m'empêchait de respirait. Une semaine, cela faisait une semaine qu'à chaque fois que je me réveillait j'étais au milieu de cette étendue sombre qui me faisait suffoqué. Qu'était elle ? Mon angoisse ? Mon anxiété ? Ma soif de vengeance ? Pourquoi vivais je à présent ?

   Tandis que je voulais je me posait cette question et elle résonnait en moi comme un écho qui me hantais.
Seulement la réponse était là. « Pourquoi je vivais, pour qui ? ». Pour mes amis, pour ceux qui sont devenu ma famille au cours de nos aventures. « Tu es tellement aveuglé par la rage. ». C'est ce qu'il m'avais dit.
Je me devais de répéter cette phrase, c'était mon instinct qui m'y forçait. Je vivais pour mes amis, aussi pour ceux qui n'étais plus là, je me devais d'honorer leur mémoire.
Je voyais enfin la surface apparaître à quelques centimètres de moi.
Je vis pour mes amis, Killua, j'y étais presque, Gon, mon doigt tendu touchait la surface, Leorio.

    Je me redressait dans un mouvement brusque et violent. Hurlant son nom à plein poumon, sortant enfin de l'eau, renaissant, émergeant.
D'un mouvement bloqué par mes muscles encore ankylosé, j'arrachais le bandage qui protégeait mes yeux et une lumière douce vont envahir mes pupilles avant que je ne retombe, allongé sur ce lit. Entre un coussin et une perfusion.
L'âme posée là.
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(485 mots )
Oups oups oups c'est encore plus court que d'habitude 😭
Désolé 😔
Néanmoins je vais tenter d'écrire la suite rapidement héhé, soyez sans crainte,,,
Bonne vacances à vous ou bonne reprise !

「Jusqu'à mon dernier souffle」[Leopika] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant