-𝐉'𝐢𝐦𝐚𝐠𝐢𝐧𝐚𝐢𝐭 𝐥𝐞 𝐩𝐢𝐫𝐞-

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「Point de vu de Leorio 」

     Ce soir là j'avais décider de veiller un peu plus longtemps auprès de lui, le regardant. Il était presque deux heures du matin quand je me mis à somnoler sur ma chaise, à deux doigts de m'endormir pour de bon.
J'étais sur le point de céder et de rendre visite à morphée quand j'entendit mon nom résonner dans la pièce, me faisant sursauter.

Le temps que j'assimile la situation mes yeux fatigués se posèrent sur le blond, haletant, les bandages qui couvraient auparavant ses yeux dans l'une de ses mains.
« Kurapika ? »
Je n'en croyais pas mes yeux, il était là, bien conscient et totalement paniqué. Il tourna la tête vers moi à l'entente de son prénom et se redressa.
« Leorio ? Je suis en vie ?! »
Il fondit ensuite en larme. Étonner de voir Kurapika, qui était à l'accoutumée si sérieux et peu expressif pour ce genre de sentiments, dans un tel état, j'étais moi même déboussoler.
C'était bien la première fois que je le voyais pleurer, et à chaudes larmes qui plus est.

Je pris néanmoins le soin de le rallonger dans le lit, après avoir été alité et inconscient pour une telle période de temps mieux valait ne brusquer ni les muscles ni l'organisme, même si Kurapika était un « dur à cuire ».

Il se calmait peut à peut, sûrement dans le besoin de reprendre un minimum ses esprits. Mais soudains la porte s'ouvrît avec fracas, révélant Killua qui tentait de retenir Gon qui avais lui même ouvert la porte avec son pied.

« Lâche moi Killuaaaaa »
Le plus jeune me regarda d'un air désolé.
« Scuse Leorio, c'est juste qu'on as entendu Kurapika crier et bon,,, tu connais Gon, il voulais absolument s'assurer en personne qu'il allait bien même quand je lui ai dit que tu étais avec lui... »
Après ça il leva les yeux au ciel et lâcha Gon qui s'avança vers Kurapika qui, lui, observait la scène, un air troublé sur le visage.

Pendant ce temps là, je réfléchissait, nous avions eu de la chance, oui, beaucoup de chance. Habituellement un patient n'étais pas capable de reprendre conscience aussi vite sans passer pour une phase d'éveil, il semblait avoir tout repris d'un bloc, sans passer aucun palier.

Je n'étais encore persuadé de rien malgré tout, après un réveil aussi brusque je devais tout de même m'assurer que tout aille bien en lui faisant passer un examen.
Je relevais la tête vers Kurapika, il semblait épuiser, mais c'était entièrement compréhensible. Je soupirait tout en demandant à Gon de se décaler. Le petit vert rejoignit alors Killua qui c'était assis sur le bureau face au lit.
Je m'avançait vers le blond et lui demanda :
« Tu permets que j'ausculte t'es yeux juste pour une minute ? »
A l'entente de ma demande il tressaillit puis répondit en soupirant faiblement.
« Je te fais confiance. »
« Merci » je m'abaisser donc à ses côtés. « Je te demande juste de garder les yeux grands ouverts s'il te plaît ». Il hocha la tête tandis que je soulevais légèrement son menton avec mon pouce pour avoir un plus bel angle de vu.
J'écarquillais les yeux.
« Incroyable ... » les trois autres m'interrogèrent alors j'enchaînais.
« Tu vois, quand tu étais inconscient tes yeux, ils étaient différent. Comme si il y avais un voilà blanc devant, et là... plus rien. C'est incroyable. »
Je laissait Kurapika tranquille et me rasseyait sur la chaise que j'avais installée près de lui pour le veiller.
Il laissa passer un léger soupir « Écoutez... » commença-t'il d'une voix faible.
« Je pense que ce n'étais pas un coma normal, je.. je voyais des choses, j'étais quasiment conscient. J'entendais tout. J'étais juste paralysé et incapable de parler ou de voir quoi que ce soit. C'était comme si j'avais été enfermer dans mon propre esprit. »
« Étrange »
« C'était sûrement l'emprise d'un nen alors... » c'était Killua qui avait parler et nous avions tous hocher la tête dans sa direction. Nous arrêtions, d'un accord commun, cette conversation.

   Kurapika soupirait à nouveau, l'air encore plus épuiser.
« Tu devrais dormir ». Il répondit par la négative, justifiant sa réponse par le fait qu'il ne souhaitais pas un instant revivre ce qui l'avais laisser inconscient et dans une torture mentale intense toute une semaine.
Anxieux, je demandais aux deux plus jeunes de retourner dormir, il était à présent 3h30 du matin. Ils quittèrent alors la pièce, non sans plainte, ils avaient tout de même l'air soulagés.

   Je lançait alors un regard au petit blond.
« Tu comptes dormir ? » il répondit que non pour l'exacte même raison qu'il avait donner quelques minutes auparavant, je soupirait.
« Tu penses pouvoir avaler quelque chose ? Je peux te faire un café si tu veux. », il hocha les épaules « Je n'ai pas faim, merci » j'hochais la tête, on l'avais alimenter par sonde de toute façon. « Tu veux que je te laisse ? » il haussa les épaules et au moment où je lui tournais le dos il prononça mon prénom.
« Leorio ? »
J'imaginait le pire.

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(818 mots)
J'ai beaucoup écrit pendant les vacances ! J'ai encore un chapitre d'avance ^^
( mais il est sur papier, je dois encore tout retranscrire sur mon téléphone )
Désolé pour les éventuelles fautes de frappes ou fautes d'orthographe, je suis vraiment fatiguée 😭

「Jusqu'à mon dernier souffle」[Leopika] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant