8. Réunion.

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Pdv Livai.

Tch.Il s'était bien foutu de ma tronche, cet imbécile. Il avait simplement fallut que ce froussard aille ce réfugier chez un autre homme lorsque j'avais retourné la situation. Cette scène m'avait, même si ça ne se voyait pas, bouche bée. Mike était au corps à corps avec Erwin, dans le réfectoire, dans le plus grand des calmes.

Je me sentis bête. Je pensais que j'étais le seul privilégier aux gestes proches et doux d'Erwin, mais il m'avait fait comprendre qu'il était loin de ne s'en prendre qu'à moi. J'essayais tant bien que mal de me convaincre que ce n'étais pas de la jalousie que j'éprouvais mais ce sentiment de dégoût lorsque j'avais vu Mike sur le major ne laissait aucun doute. Il était clair que j'enviais quiconque pouvant s'approcher d'Erwin. 

Il était tout aussi clair que je repensais chaque minute au fameux moment il aurait pu m'embrasser, sd. Encore une fois, mon ego avait pris le dessus alors que j'aurais pu embrasser les douces lèvres d'Erwin. Ses hanches étaient parfaitement taillées. Les 1m90 du Major n'empêchait pas ses hanches d'être parfaitement adaptées à mes petites mains.

Quelle idée avais-eu pour le repousser alors que son visage s'avançait de plus en plus ?

Dans tous les cas, même si cela me brisait de le dire, c'était finit. Je ne voulais pas d'un homme qui allait de gauche à droite quand il ne maîtrisait une situation quelque part. Je ne savais pas ce qu'il avait fait avec Mike auparavant ou même, en même temps, que notre petit jeu. Rien que de le savoir en train d'embrasser un autre me répugnait.

**

La journée était passée. Je n'avais croisé personne mise à part Hange qui pris de mes nouvelles. Il était déjà tard et, si je voulais reprendre aux plus vites mes forces, il me devait de dormir tôt. Je me dirigeai vers ma chambre. J'étais affamé. Je n'avais pas mangé à midi ni au soir, au risque de croiser Erwin et Mike. Mon ventre gargouillait si fort que j'étais sur que toutes les recrues dans les environs m'entendaient. Mais alors que je marchais en me tenant le ventre vers mon dortoir, une main me prit le poignet.

« Ce n'est pas ce que tu crois Livai...ce n'était qu'un accid.. »

Je fermai la porte au nez d'Erwin. Au moment où celle-ci allait se fermer, un bout de pain rentra dans ma chambre. Tch. Comme si j'allais accepter son cadeau. J'ouvris la porte mais le Major avait déjà disparu dans les sombres couloirs du QG. Je repris, malgré moi, le bout de baguette et je le posai sur mon bureau. Sans me changer, je me mis dans mes draps de lit et j'essayai de m'endormir.

*Gargouillement*

Tch. Impossible de tenir la nuit comme ça. Je me dirigeai vers le bureau où se trouvais la fameuse nourriture. Chaque pas me retirait une partie de mon égo et lorsque je dégustai le pain, toute ma fierté était partie.

Rassasié, je me recouchai et je trouvai le sommeil rapidement.

**

Aux aurores, je me réveillai à la seconde où j'entendis le coq et je me dirigeai, sans plus attendre, vers le réfectoire. Je voulais être le premier arrivé et le premier parti. Je ne voulais surtout pas réentendre la voix d'Erwin s'excuser. Une fois arrivé, je pris tout ce que je pus et ressortis avant même d'avoir salué les cuisiniers. Ouf. Mission réussie. 

Je m'énervais de réagir ainsi face à un homme indécis. Pourtant, ce même homme indécis hantait mes pensées jour et nuit depuis des jours. Il était clair que je ressentais des choses que je n'avais jamais ressentis pour personne avant et je ne voulais surtout pas le perdre.

Who Loves Loses. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant