Who Loves Loses. [TERMINÉ]

17.

Pdv Livai:

Cela faisait 2 jours. Deux jours qu'Erwin était parti en mission. Il se démenait sûrement en ce moment même pour mener au mieux l'opération tandis que moi, je restais au QG en ne faisant rien. Il avait prétexter le fait que je devais le surveiller. Il pensait sûrement que cela me motiverait à rester ici. Tch. C'était bien le plan pour garder un enfant de 5 ans sage. 

J'avais tout de même obéis à ses ordres car c'était bien le Major du Bataillon qui m'avais ordonné de rester.

Les dernières nouvelles dataient d'il y a quelques heures. Le bataillon maîtrisait la situation et il cherchait à présent une méthode afin de pouvoir boucher le trou qui s'était fait dans le mur Maria. Les nouvelles constantes que rapportaient les éclaireurs m'apaisaient un peu le cœur.

Cette nuit là, je n'avais pas dormi. Je n'avais pas mangé non plus car mon estomac était trop embrouillé pour avaler quoi que ce soit. Je ne faisait qu'attendre, sur ma chaise en regardant le ciel et les nuages qui se laissaient porter par le vent.

Avant qu'il ne parte, je n'avais pas eu le courage de dire les mots qui restaient en travers de me gorge depuis quelques temps à Erwin. A quel point il était important pour moi et à quel point il avait réussi à me rendre enfin heureux. Ces mots l'auraient peut-être un peu plus encouragé pour sa mission.

Ce qui était fait était fait. Mon seul devoir était de bien veiller sur le bataillon mais je guettais surtout l'arrivée du moindre messager.

Avant que de me diriger vers ma chambre, une nouvelle recrue arriva près de moi.

Cela mit un espoir en moi. Avait-il des nouvelles ?

« Nous avons des informations, Caporal. Le bataillon s'est réfugié dans une forteresse abandonnée pour la nuit. Les titans n'ont pas d'énergie quand le soleil est couché. Ils ne risquent rien ! Hange a aussi précisé que le bataillon prendra le chemin du retour demain, à l'aube car tous les habitants ont été évacué. Malheureusement, nous n'avons rien pu faire pour reprendre le mur. » fit-il.

J'hochai la tête en signe de remerciement. Un énorme poids s'enleva de mes épaules. Je tombai comme une masse dans mon lit, en pensant aux retrouvailles du lendemain avec Erwin. Je m'endormis pour la première fois depuis 2 jours, le cœur léger.

**

Un bruit me réveilla. Quelqu'un frappait à ma porte. Le bataillon était déjà rentré ? Non. Impossible vu que la nuit était encore noire.

« Entrez » fis-je.

Une nouvelle recrue entra en me tenant un papier roulé et elle s'en alla aussi tôt. Était-ce des nouvelles ? A cette heure ?

J'enlevai l'anneau brillant qui tenait le papier enroulé et je commençai àlire.

« Cher Livai,

J'espère que tu ne t'inquiètes pas trop pour moi.

Si le messager est arrivé sain et sauf jusqu'à vous, tu dois être au courant que nous avons trouvé refuge pour la nuit. Une genre de forteresse abandonnée.