7. Patate.

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Pdv Erwin :


2jours étaient passés depuis l'événement qui s'était passé entre le Caporal et moi. Mes esprits peinaient à se concentrer totalement sur autre chose car Livai hantait mes pensées. J'avais passé mes 2 jours en compagnie de Mike afin d'organiser les entraînements à venir. Nous avions réfléchis à de nouvelles stratégies qui me semblaient très efficaces contres les titans déviants. Une réunion était d'ailleurs prévue demain pour que nous en parlions, avec toute mon équipe, à notre supérieur.

Le feeling, comme à son habitude était très bien passé avec Mike. Il n'avait pas changé depuis le jour où nous avions été embauchés aux bataillons. Toujours souriant et de bonne humeur. Je m'étais confié à lui en parlant de mes sentiments. En revanche, je n'avais pas précisé qu'ils étaient destinés à Livai.


J'étais à présent dans la salle de réunion avec Hange et quelques collègues. Mon Caporal était absent car il devait passé ses examens médicaux. Nous avions d'ailleurs profité de son absence pour parler de lui :


« Même si il se remet vite de ses blessures, je propose qu'on lui interdise le combat et les entraînements. » dit un homme.




« C'est clair qu'il a besoin de reprendre des forces et du sommeil mais on ne peut pas se privé d'un de nos meilleurs combattants. » leur fis-je remarquer.




« Pauvre Livai. Je vois encore sa vieille tête d'ahuri quand je lui ai annoncé qu'il était privé de ménage » rigola Hange.




« Peu importe, c'est Erwin qui prendra la décision. » dis un de mes collègues.


Un peu plus loin dans la table, j'entendis un homme de la garde centrale chuchoter à un autre :


« Il ne faudrait pas qu'il juge en fonction de ses sentiments personnels. »


Cette remarque me piqua au vif. De quel droit se permettait-il de juger mes compétences de jugement ? Alors que je me préparai à intervenir, je sentis une main se poser sur mon épaule. C'était Mike.


Je lui fis un signe de tête pour le remercier et je commençai à rassembler mes affaires, tout en me calmant.


« La réunion est finie. Dirigeons nous vers le réfectoire. »



Cette réunion m'avais littéralement affamé. Je n'avais pas déjeuné ce matin et mon ventre criait famine. Lorsque je rentrai dans le réfectoire, un vacarme monstre était déjà présent. Les différentes tables étaient toutes plus bruyantes les unes que les autres. Je me dirigeai vers le cuisinier et je pris mon bol entre mes mains. On me mit de la nourriture dans mon plat et je remerciai d'un geste celui qui m'avait servi. Je pris la direction de ma table où se trouvait déjà Hange. Je longeais le mur afin d'éviter toutes les chamailleries qui se faisaient entre les tables. Les recrues étaient particulièrement excitées, aujourd'hui. Je n'entendais absolument rien mise à part le brouhaha qui s'était installé dans la grande salle. Il me semblai entendre mon nom et je me retournai. Tout à coup, je tombai nez à nez avec Mike qui fonça droit vers moi en criant :


« Erwin, attention ! »



Il me plaque contre le mur et une pomme de terre vint frapper l'endroit ou j'étais situé, la seconde d'avant. La situation était plutôt embarrassante. Mike et moi étions collés contre le mur tandis que ses mains étaient appuyées contre celui-ci. Je détournai le regard afin de ne pas faire face à mon amis. Celui-ci pris la parole :


« Je.. Désolé, Erwin. Je ne voulais pas trop te voir transpercé par une pomme de terre. » rit-il, gêné.



Je remarquai que plus aucun bruit n'était présent dans la salle mise à part quelques chuchotements. Tout le monde nous fixait. Mike était toujours collés à moi ce qui provoqua des bruits d'étonnements dans la salle. Heureusement, Hange reprit les choses en main...à sa manière.


« QUI A BALANCÉ CETTE PATATE ? » cria-t-elle.




« C'est Eren ! » fit Jean.




« C'est Jean ! » Fit Eren.


Une autre recrue se leva, plus énervée que jamais.


« VOUS AVEZ OSEZ GACHER CETTE PATATE ? » cria Sasha.


C'était une aubaine pour moi. Tout le monde était concentré sur la dispute qui était en train de se créer. Mike se recula et c'est à cet instant que je vis son visage aussi rouge qu'une fraise. Pour éviter une autre situation de malaise, je déviai le regard en direction de la porte et je vis la dernière personne que j'aurais aimé voir à ce moment précis.


Il était debout, sa tasse à la main. Au vu de la distance qui séparait la porte et lui, il venait de rentrer dans la pièce. Il me regardait d'un air que je ne sus décrypter d'aussi loin. Il venait juste de me voir dans la dernière situation que j'aurais aimé qu'il voit. Sans m'accorder un regard de plus, il fit demi-tour et sortit de la pièce qui était redevenue aussi bruyante qu'avant.







Who Loves Loses. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant