13. Inconnu.

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PdvLivai.

Je me réveillai dans le lit d'Erwin. Pas besoin de précision sur ce qu'il s'était passé pendant la nuit.

Durant ces moments passés à ses cotés, nous avions été si proches l'un de l'autre que les émotions que j'avais ressenti à ce moment étaient encore présentent en moi.

C'est avec un petit sourire aux lèvres que je déplaçai ma main vers le torse du Major pour profiter des derniers instants avec lui avant l'entraînement. Mais lorsque j'espérai venir à la rencontre du buste musclé d'Erwin, ma main retomba net sur le matelas. J'ouvris les yeux et vit avec déception qu'il était déjà parti. Sa place était encore chaude, ce qui prouvait qu'il n' était pas partit loin.

Encore à moitié de mon sommeil, je restai paisiblement dans les draps qui m'entouraient. Ils étaient tout blanc et sentaient la lessive, comme je les aimais.

Lorsque j'allais repartir dans mon sommeil, j'entendis des chuchotements vers la porte.

Je relevai la tête de mon oreiller et je vis Erwin, une serviette de bain autour des hanches, passer sa tête au travers de la porte pour parler à quelqu'un.

Sur son large dos dénudé, perlaient encore quelques gouttes d'eau et ses cheveux blonds étaient humides, preuve qu'il venait de se laver.

Je tendis l'oreille.

« C'est pas le moment, je viens de prendre une douche » chuchota Erwin.




« Je dois te parler. Je veux profiter que toutes les recrues dorment pour te tenir au courant ! » chuchota une voix que je ne reconnaissais pas.




« Après le déjeuner, veux tu ? » fit le blond.




« D'accord. Oh, au passage, tes abdos sont toujours aussi bien forgés" fit l'inconnu.

Cette remarque me fit tressaillir. « Toujours aussi bien forgé ? » Qui les avait déjà vu avant ?

Je ne doutais pas qu'Erwin avait sans doutes eut plusieurs conquêtes auparavant mais de la à ce qu'elles soient du bataillon !

Je vis la main de l'inconnu se rapprocher dangereusement du corps du major. Ce rabougri n'allait tout de même pas se laisser toucher par un autre alors que nous venions de passer la nuit ensemble ?

Lorsque les doigts de l'étranger arrivèrent trop proche du torse d'Erwin, celui-ci empoigna sa main et l'arrêta dans son élan. Le ton de mon amant changea brutalement :

« Tu joues à quoi ? » fit-il, d'un ton que je ne reconnaissais pas.


Je n'entendis pas la réponse du l'autre mais Erwin referma la porte en soupirant. Il me vit, posé sur le lit, les yeux écarquillés. Il se dirigea vers le lit et s'assit à mes côtés en prenant mes mains entre les siennes.

« C'était qui ? » Lui demandais-je.




« Une erreur. » répondit-il.




« Tch. C'est pas parce que tu as dominé la partie que tu dois te la jouer mystérieux. » lui fis-je.

Il m'embrassa délicatement en guise de réponse et se remis debout pour s'habiller dans sa salle de bain. J'attendis qu'il aie finis pour me laver à mon tour. Je remis mes vêtements de la veille et j'empruntai le peigne du major pour me coiffer. Je sortis de la salle d'eau pour me diriger vers le seul miroir présent dans la chambre, qui se situait en face de la fenêtre.

Who Loves Loses. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant