5. Ménage.

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Pdv Livai.


Ca faisait 4 jours que j'étais cloué à mon lit afin que mes fichues côtes se remettent en place. L'infirmière passait 2 fois par jour pour m'examiner. Je détestais ça. Elle osait mettre ses mains sur mon torse pour vérifier l'état de mes os. Tch. Mon ego en prenait un coup à chaque fois.

Les seules visitent que je recevais étaient celles d'Hange et des nouvelles recrues. Hange venait me voir à chaque fois qu'elle passait devant l'infirmerie. C'est à dire, toutes les 10 minutes. Je n'avais pas à me plaindre. Même si je n'écoutais qu'a moitié les histoires qu'elles me répétait à-propos de ses titans, sa compagnie n'étais pas désagréable.

 Quant aux morveux, ils passaient 1 fois par jour, souvent pendant la pause du midi. La recrue nommée « Sasha » me ramenait toujours un morceau de nourriture du réfectoire pour que je « guérisse plus vite ». Si un des cuisiniers la surprenait, elle était morte. Leur compagnie m'épuisait plus qu'autre chose puisqu'ils n'arrêtaient pas de crier partout en se criant les uns sur les autres. Seuls quelqu'un restaient calmes comme Ymir ou Mikasa.


Le seul qui n'étais pas venu pointer le bout de son nez était ce débile d'Erwin. Après m'avoir annoncé que toute l'attaque du mur Maria était une simulation pour me faire avouer que je manquais de sommeil, il avait eu le culot de me rappeler que j'avais rater un titan minable de 4 mètres de haut. Qu'est ce qu'il avait encore voulu tenter avec sa vieille approche ? Il pensait que j'allais encore me laisser faire ? Ce n'était pas parce que j'étais couché dans un lit d'hôpital que je ne savais pas effectuer un retournement de situation. Je l'avais vu, la surprise dans ses yeux lorsque je lui avais pris sa cravate. Cela n'avait pas duré longtemps, malheureusement. Il avait vite su reprendre son petit jeu.


« Dommage que cette foutue infirmière est rentrée, Erwin. J'aurais bien voulu entendre ce que tu avais à me dire dans le creux de mon oreille. » pensais-je.


Je frissonnai rien qu'en y pensant. L'effet d'Erwin était toujours bien présent sur moi, que je le veuille ou non. Sauf que maintenant, je lui avais bien fait comprendre que je ne me laisserais plus faire par mon propre Major.


Malgré tout, une envie enfouie en moi refit surface. En vérité, je n'avais pas envie de jouer à ce petit jeu bien longtemps ou j'allais sérieusement commencé à m'énerver. J'avais envie, moi, de pouvoir  prendre son visage entre mes mains et l'embrasser.

Malheureusement, il avait fallut que mon coté joueur prenne le dessus.


A midi, je pourrais normalement sortir de cette pièce répugnante. En parlant de saleté le « major » m'avait formellement interdit de faire le ménage ou de combattre. Je voulais bien pour le combat, de toute façon, dans mon état, impossible de m'équiper d'un équipement. En revanche, le ménage, hors de question. Ils pouvaient bien tous lutter pour que je reste bien sagement assis pendant qu'ils gâchent tout mon travail des 10derniers mois, je me débrouillerais pour passer la poussière.


**


Je regardai par la fenêtre, le soleil était à son zénith, ce qui voulait dire que ma libération avait bientôt sonné. Mais lorsque je m'attendais à voir Hange venir me chercher comme une folle, la porte s'entrouvrit et laissa passer quelqu'un que je connaissais beaucoup trop bien.


« Tu peux sortir mais ne fais pas de bêtises » me dit Erwin.


Who Loves Loses. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant