Nyxx Flint - (A Harry Potter fan fiction)

4.

Il y avait plus d'un millier de sorciers qui se dirigeaient avec hâte vers le terrain de Quidditch géant. Des chapeaux de toutes les couleurs se dandinaient dans la nuit. Plusieurs vendeurs de produits proposaient leurs services. Il y avait des multiplettes, des danseurs miniatures, des figurines de Viktor Krum qui marchaient de la même façon que lui.
-Nous sommes invités dans la loge du Ministre. Dit ma mère en me prenant pas l'épaule.
-D'accord.
-T'inquiète Nyxx. Tu vas perdre. Les Bulgares vont remporter le match ! Et par conséquent la coupe ! Ricana Marcus en enfilant par dessus ses épaules son écharpe.
-Jamais. Les Irlandais sont bien meilleurs.
-Je suis avec Marcus, prévint mon père. Viktor Krum est le meilleur attrapeur de tous les temps.
-Peut-être, continua ma mère, mais Nyxx a toujours raison. Et je ne me trompes pas non plus là dessus. L'équipe qui gagne, n'aura à faire aucune tâche ménagère pendant un mois, tandis que l'autre, l'équipe perdante donc, les fera.
-Accepté.
La loge du Ministre surplombait tout le terrain. De là, nous avions une vue sur l'ensemble des joueurs mais aussi sur tous les spectateurs qui avaient pris toutes les places disponibles.
Ludovic Verpey arriva, lançant des saluts et des regards autour de lui à quiconque voulait l'entendre.
-Monsieur et Madame Flint, ravi de vous revoir.
-Bonsoir Monsieur le Ministre, lança mon père d'un air simple.
Je m'assis du côté droit de la loge, juste devant mes parents. Marcus vint à côté de moi.
-J'ai appris que le spectacle d'ouverture sera grandiose.
-J'ai hâte de voir ça !
D'habitude je n'étais pas là plus grande fan de Quidditch, mais il m'arrivait d'aller soutenir l'équipe des Serpentard lorsqu'ils jouaient.
Un homme assez grand, sa peau pâle, et ses cheveux roux entra dans la salle, accompagné de tous ses enfants.
Il y avait deux rouquins qui paraissaient majeurs à vue d'œil, Percy Weasley, Fred et George Weasley, Ron Weasley, Hermione Granger et bien sûr Harry Potter qui se suivaient à la file indienne, les uns derrière les autres.
Il ne semblèrent pas me remarquer pour l'instant, mais lorsqu'il verront que les seules places libres étaient à côté de moi, il s'étonneront de me voir, moi, Nyxx Flint, à un match de Quidditch.
Même si j'étais à Serpentard, j'ai réussi à faire quelque chose que peu de gens ont réussi à faire.
J'étais la première Serpentard à avoir eu une conversations saine avec chacun de ces Gryffondor.
Harry et moi, nous nous entendions assez grâce à une amie que nous avions en commun, et il a réussi à convaincre Ron de me faire confiance, même si c'est encore tendu entre nous.
-Nyxx !
C'étaient Fred et George.
-Étonnant de te voir ici.
Je haussa les épaules alors qu'ils s'installaient à mes côtés.
-Je viens avec ma famille. Pas pour le match, même si je parie sur les Irlandais.
George et Fred étaient comme mes partenaires de crimes. Ils m'avaient vus en problème avec Rusard lors de ma deuxième année parce que j'avais bombardé le couloir avec des Bombabouses. Depuis, on s'entend à merveille.
La porte s'ouvrît une deuxième fois où la famille la plus populaire du monde magique arriva, synchronisant leur moindre faits et gestes.
Lucius, Narcissa et Draco entraient en faisant taire les gens qui s'étaient installés.
Lucius adressa un signe de tête dédaigneux à Mr Weasley, n'osant faire de commentaires en présence du Ministre de la Magie, et suivit la rangée de chaises jusqu'aux places qui lui étaient réservées. Draco lança à Harry, Ron et Hermione un regard méprisant, puis s'assit entre son père et sa mère.
-Crétins visqueux, marmonna Ron.
Tous se retournèrent vers le terrain, attendant impatiemment le début du match.
Un instant plus tard, Ludo Verpey entra en trombe dans la loge.
-Tout le monde est prêt ? demanda-t-il, son visage rond luisant comme un gros fromage de Hollande. Monsieur le Ministre, on peut y aller ?
-Quand vous voudrez, Ludo, fit Fudge, très à son aise.
Verpey sortir aussitôt sa baguette magique, la pointa sur sa gorge et s'exclama :
-Sonorus !
Il parla alors sans peine, sans hausser la voix, juste normalement comme si il parlait à une personne toute proche, pourtant sa voix résonna sur tout le stade, excitant en une fraction de secondes, sorciers et sorcières qui ne souhaitaient que voir le match.
-Mesdames et messieurs, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue ! Bienvenue à cette finale de la quatre cent deuxième Coupe du Monde de Quidditch.
Tout le monde alors sautèrent sur place, même le Trio qui était à côté de nous, sans mentionner mes parents qui s'étaient même levés pour tirer le poing en l'air.
Les drapeaux qui représentaient le pays des équipes agitaient dans l'air.
-Et maintenant sans plus tarder, permettez-moi de vous présenter... Les mascottes de l'équipe bulgare !
Les supporters de cette équipe ajoutaient au bruit général, l'hymne de leur pays, pour  les Bulgares.
Marcus qui n'avait pas changé d'expression depuis le tout début de redressa sur sa chaise, et j'entendais Mr Weasley, qui disait en même temps que lui :
-Des Vélanes !
-Des quoi ?
Mais une centaine de créatures venait de faire leur apparition sur le terrain et je trouva la réponse à ma question.
Les Vélanes étaient des femmes, magnifique, d'une beauté extraordinairement rare. Mais elles n'étaient pas humaines. Elles scintillaient en dansant au rythme de la musique.
Je vis alors Marcus qui était collé à la vitre, son nez écrasé qui essayait désespérément de rejoindre les créatures.
Les garçons semblaient attirés par les Vélanes, car Harry et Ron les regardaient avec plus d'attention qu'Hermione.
À présent, l'arbitre siffla et les Vélanes montraient leur mécontentement en hurlant des cris perçant et des têtes se ressaisirent.
Ce fut alors au tour des Irlandais de montrer leur show avec des deux d'artifices verts mais aussi des farfadets qui balançaient des pièces en or que les gens se précipitaient pour ramasser.
Puis, les joueurs des équipes volèrent, synchronisé en rond tout autour du stade. Il y avait les verts, et les rouges qui s'apprêtaient se faire face pour le match épique qu'attendaient sorciers et sorcières avec toujours beaucoup d'impatience.
Les balais filèrent à une vitesse inouïe. Des silhouettes à peine d'instinctives montaient, descendaient et prenaient des virages risqués à plus de cent kilomètres-heure.
Mais quelques minutes plus tard, après des chutes, des buts marqués, des temps d'arrêts, les Irlandais remportèrent le match et comme je l'avais prédit c'étaient les Bulgares qui attrapèrent le Vif d'Or.