Nyxx Flint - (A Harry Potter fan fiction)

18

Il était huit heure lorsque Pansy me sorti de son lit.
J'enfilais une jupe noire volante qui tombait jusqu'à mes genoux et qui recouvrait mon collant, pour me protéger du froid de l'automne. Je choisi ensuite l'un de mes nombreux col roulé qui recouvrait également mes bras. Pour finir j'attachais mes cheveux en une queue de cheval pour faire ressortir ma cape de couleur noire également qui se mariait parfaitement avec mes bottes. C'était une tenue parfaite pour sortir à Pré-au-lard un jour d'automne.
Je n'aimais pas vraiment sortir avec des amis, mais Pré-au-lard était l'endroit parfait pour faire le plein en friandises, jusqu'au mois prochain et avoir des amis permettait de moins se sentir stupide. C'est-à-dire que lorsqu'on est seul, les gens pensent que l'on est dérangé. La solitude était mal vue dans notre société. Avoir une bande, même si l'amitié était fausse, permettait de changer le regard que portait les autres sur sa personne.
Soit on était riche et connu, soit on était accompagné.
Alors j'étais tout le temps choisie. Et je faisais semblant. Juste pour y gagner quelque chose.
Sachez que je ne ferais jamais quoi que ce soit pour qui que ce soit si je n'avais rien en échange.
Je sortis de ma chambre, vêtue de mon plus beau sourire. Était-ce bien vu ?
Je rejoignis Théo Nott, Adrian Pucey et tout le reste de l'équipe de Quidditch des Serpentard.
-Eh Nyxx ! Bien dormi ? Ricana Théo.
Je lançai un pouce en l'air accompagné d'un léger sourire formé par mes lèvres en trait droit sur mon visage.
-Putain il a coûté combien ton sac ? Fit Williams en regardant ma sacoche noire arborée d'initiales en or.
-Trop cher pour que tu puisses le payer. Répliquais-je sèchement en le regardant dans les yeux.
Les garçons suivirent mon exemple en riant de la colère de Williams, un grand garçon grassouillet et blond avec une coiffure à vomir qui pensait qu'après avoir parlé à Daphné Greengrass il allait facilement avoir d'autres filles à ses côtés.
Nous sortîmes tous l'un à la suite de l'autre pour atteindre la cour qui était le point de rendez-vous avant de marcher tous ensemble jusqu'au village.
Dehors, la température était assez basse pour me donner envie de retourner dormir au chaud emmitouflée dans ma couverture et lorsque je franchissais les grandes portes, le vent frappa mon visage, dérangeant l'emplacement pourtant parfait de mes cheveux.
Je me recroquevilla sur moi même et croisa mes bras pour garder le maximum de chaleur et m'éviter de tomber malade.
Le craquement des feuilles qui étaient tombées au sol me donnait une satisfaction incroyable lorsque je marchais sur elles.
J'observais derrière moi : personne. Je cherchais du regard si Draco était dans le groupe. Il avait sûrement dû se dégonfler à ma vue.
J'entrais dans le pub et m'installais sur un table lorsque la serveuse vint à ma rencontre tout de suite après.
-Voici vos deux biereaubeurres.
-Euh merci mais-
Et elle s'en alla tout de suite après. Derrière elle apparut alors l'ombre de Draco. Son visage pâle, ses lèvres roses, son sourire mesquin. Ses yeux gris et ses cheveux aussi blancs que la neige.
-Désolé du retard.
Je le regardais s'installer sur la chaise en face de moi. Au loin Pansy et Blaise discutaient a voix basse en nous regardant.
Draco soupira. Comment pouvait-il s'afficher seul avec moi maintenant ? Cela semblait être un rêve.
Il ne parla pas pendant vingt minutes, m'imitant. C'est uniquement lorsque Harry, Ron et Hermione entrèrent dans le pub qu'il marmonna dans sa barbe des mots que je ne pu entendre.
Son regard jaloux me fit rire. Il en semblait amusé et je vis du blanc de l'œil, un garçon qui était habituellement distant et froid, sourire pour la première fois. C'était un vrai sourire cette fois.
Ses joues étaient rouges.
Je leva les yeux au ciel et m'arrêta sur la fenêtre qui m'opposait, celle juste derrière Draco.
Cinq minutes plus tard, dans le silence encore, Draco m'emmena à l'extérieur jusqu'à la boutique de Zonko.
Il y avait là des milliers d'objets de farces et attrapes de tout genres et de toutes couleurs. La première chose que je remarqua était une fausse baguette magique, au prix de quelques mornilles.
J'attendais juste derrière Draco qui regardait avec intérêt chaque objet. Je me sentais attachée à lui. Il y avait quelque chose, je le savais, qui faisait que.
Il sorti enfin, les bras chargés de sacs en papiers où gigotaient des petites sucreries magiques.
-Tu vas aller au bal de Noël toi ? Demanda-t-il enfin.
Je haussa les épaules avant de lui donner une réponse.
-Sûrement.
Je m'arrêta au moment même où nous passions devant la boutique de bonbon. C'était un piège pour moi. Depuis que j'étais gosse, j'avais un péché mignon, c'était les chocogrenouilles. Je ne pouvais pas résister à cette belle boîte bleue et dorée. Et par chance, aujourd'hui des nouvelles cartes étaient sorties.
-Tu en veux ? Demanda Draco l'air sérieux.
J'entra dans le magasin.
-Quand j'étais petite ma mère me prenait toutes les semaines une chocogrenouille. Je collectionne les cartes. Elles sont toujours là d'ailleurs er je dois en avoir presque deux cent. Ou plus, je ne sais pas j'ai arrêté de compter.
Il rit et raconta son anecdote. Draco Malfoy était en fait le type de garçon qui avait beaucoup d'histoire a raconter, et je pouvais l'écouter parler pendant des heures.
-Bonjour, deux chocogrenouilles s'il vous plaît.
Le monsieur qui travaillait ici me factura les deux friandises et je lui tendis la monnaie en le remerciant.
-Tiens. J'en mange qu'un d'habitude.
Il sourit et me remercia.
-Elladora Ketteridge ? Demandais-je ? Tu connais ?
-Non pas du tout. Moi j'ai eu Hesper Starkey. Drôle de nom.
Je regardais sa carte puis la mienne avant de remarquer sa montre.
-Quelle heure ?
Le jeune Serpentard fit une grimace avant de se lever.
-On est en retard pour le retour. Si on ne se dépêche pas c'est la vielle McGonagall qui va s'énerver.
Nous arrivâmes de justesse derrière le groupe entière d'élèves de quatrième année.
-Elladora à découvert l'utilité de la Branchiflore en s'étouffant avec et en étant soulagée qu'en trempant sa tête dans un seau d'eau, déclarais-je à voix haute.
Il lut sa carte :
-C'était une sorcière étudia l'influence des phases de la lune sur la fabrication de potions. C'est super ça !
En réalité, Draco était une personne qui semblait aimable qu'avec un certain type de personne. Il avait l'air d'avoir vécu tellement de choses et j'espérais secrètement en apprendre plus quand le temps viendra.