Insatiable (Mihawk x OC)

Chapitre 19

Le détour allait être assez compliqué. Déjà parce qu'il y a 16 divisions et qu'il faut choisir un adversaire assez proche et en plus le localiser. Les deux compagnons repartirent en arrière.

Anne : Mihawk ! 

Ce dernier leva les yeux de son livre tandis qu'il était tranquillement assis sur une chaise sur le pont. Ses yeux glaçants et son visage si dur aurait fait enfuir en courant n'importe qui d'autre. Mais Anne n'était pas n'importe qui et s'en fichait royalement de le déranger. Elle avait le privilège de ne pas se faire tuer en importunant l'œil-de-faucon. Puis elle se rappela qu'elle était censée faire de efforts et se repris.

Anne : Euh... Excuse moi de te déranger mais pouvons nous retourner en passant sur l'île où on a rencontré Shanks et Buggy ?

Mihawk : Shanks et qui ?

Anne : Ah oui, Shanks et le drôle de clown.

Mihawk : Je visualise mieux. Si tu veux.

C'était toujours comme ça. Mihawk cédait à tous ses désirs sans lui poser la moindre question. 

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Ils arrivèrent sur cette l'île en question, firent comme à leurs habitudes en louant deux chambres modestes pour repartir dans la foulée. Ils arrivèrent à la lisière de la forêt.

Anne : Est ce que tu te souviens du chemin qui mène au trou où vous m'avez trouvée ?

Mihawk : Oui.

En silence, les deux avancèrent. Ils arrivèrent assez rapidement devant ce creux cylindrique. Avant qu'Anne n'eut le temps de faire quoi que ce soit, Mihawk sauta dans le trou et retomba parfaitement. Il tendit les bras en regardant la jeune femme pour l'inciter à sauter. Rassurée, elle sauta et se retrouva dans les bras du faucon la portant comme une princesse. 

Anne : Toujours aussi galant, rigola-t-elle.

Sans répondre, il la déposa délicatement par terre. Anne le regarda. Qu'est ce qu'il était grand ! L'homme ouvra la marche. Cette fois-ci, une odeur pestilentielle se faisait sentir. Ils comprirent pourquoi. La chimère que la professeure avait tué se décomposait.

Mihawk : Quelle odeur immonde.

Anne : Ca ne peut pas nous tuer au moins.

Sans adresser un regard à son compagnon, Anne alla vers les livres. Mihawk la sentit hésitante.

Mihawk : Que veux tu ?

 Anne : J'aimerais ramener tous ces livres sur l'Artémis.

Mihawk : Très bien.

Anne : Tu céderas vraiment à tous mes caprices.

Mihawk : Du moment que tu traduises les écritures de la grotte, tout me va.

Anne se sentie blessée de cette réponse. Ce n'était pas ce qu'elle voulait entendre mais elle ne laissa rien paraître. Ils firent beaucoup d'allées et retours pour apporter tous les livres. Pendant ce déménagement, Mihawk remarqua que sa camarade laissait flotter un air doux-amer sur son visage. Il s'accentuait quand elle lisait le titre des bouquins qu'elle tenait entre ces mains. C'était une des rares choses auxquelles sa curiosité avait été piquée. 

Mihawk : Est-ce parce que ces livres sont dans cette langue particulière que tu as cet air sur ton visage ?

Anne : Si on veut. C'est surtout que cette langue et ces livres me rappellent des souvenirs plus ou moins agréables.