Insatiable (Mihawk x OC)

Chapitre 2

Rose-Marie : Ce n'est pas ton sang n'est ce pas? Ton visage n'exprime pas la souffrance et tu as marché normalement jusqu'ici.

Les deux filles étaient toujours en train de marcher, à l'intérieur du bâtiment qui se révélait être un orphelinat. 

Inconnue : En effet.

Rose-Marie : Quel est ton nom?

Inconnue : ...

Rose-Marie insista du regard.

Inconnue : Anne

Rose-Marie : Anne comment?

Anne : O'Nymes.

Rose-Marie : As-tu des parents? Un tuteur?

Anne : Non.

Rose-Marie : Tu resteras à l'orphelinat Sand alors.

Anne : Bien.

La femme regarda l'enfant en lui adressant un regard doux et chaleureux.

Rose-Marie : Allez! A la douche!

C'est ainsi qu'Anne trouva une situation stable. Son problème ? Elle vient du même monde que vous, lecteurs. Anne compris très rapidement qu'elle était dans un univers parallèle. Celui de One Pièce. Cependant, elle se posait la question si c'était pour le meilleur où pour le pire.

D'après les actualités, Gol.D.Roger était encore en vie, parcourant les océans avec la réputation de roi des pirates. Elle sourit en voyant les affiches des futurs grands noms de la piraterie où leurs primes ne faisait que de croître : Shanks, Mihawk, Moria, Hancock, Jinbe etc... Les héros ne sont pas encore nés alors, pensa-t-elle. Je ne suis pas suicidaire, inutile de partir à l'aventure. Toutefois, j'ai bien l'intention de tirer mon épingle du jeu et à ma manière. 

Une détermination se forgea dans son esprit. Cependant, cette détermination était malsaine, méchante, mesquine. Dans son monde d'origine, Anne avait peut-être eu un toit sous lequel dormir et manger à sa faim, mais sa vie n'était pas toute rose pour autant. En se rappelant sa vie précédente, elle n'éprouvait plus que ressentiments et mépris. Sa haine envers tous ceux qui l'avaient  fait pleurer chaque jour grandissait en elle, alors que plus rien ne les reliaient. Pour se venger de cette vie, elle décida d'en avoir une nouvelle dans le monde de One Piece mais avec la particularité d'être la plus enviable et la plus réussite possible. Anne avait eu le temps de souffrir. Dans son monde originel, elle y était restée 18 ans. Elle a gardé tous ses souvenirs mais était dans le corps d'une enfant de 6 ans.

A la différence du manga où l'histoire est axée sur la mer, Anne grandissait sur la terre ferme. Elle y découvrit plus en détail les mœurs qu'elle devinait en lisant la série. Selon les régions, la marine était soit très respectée et admirée, soit crainte et fuie. La vision de la femme était assez rétrograde. On favorisait une éducation à la dure. Les lois de la physique était appliquées, toutefois il était possible de les transgresser à condition d'être suffisamment fort. Les fruits du démon, alors qu'Anne savait que le gouvernement d'Alabasta possédait des soldats en ayant mangé, relevait du mythe pour la population.

C'est dans cet environnement qu'Anne développa sa maxime : N'importe quelle situation peut tourner à mon avantage si je manipule assez bien.

Il faut que je me concentre, que je travaille dur, que je devienne bien plus intelligente et surtout maline. Je veux toutefois trouver le moyen de revenir dans mon monde. On est jamais trop prudent.

C'est comme ça qu'Anne devint une élève brillante a la surprise des adultes qui s'occupaient de l'orphelinat. A son arrivée, Anne ne savait pas écrire et ne connaissait rien du monde. Elle a travaillé dur. Au final, elle excellait aussi bien en littérature que dans les sciences. Elle  acquit un très bon niveau d'escrime et de tir à l'arc. Elle était la fierté de l'orphelinat Sand. Tout semblait être possible pour elle, les adultes parièrent sur son avenir : "Elle sera chirurgienne"; "Non, elle aime trop avoir raison même quand elle a tort, je pencherait pour avocate"; "Une fille si intelligente, comment ne pourrait elle ne pas devenir politicienne?" . 

Elle paraissait aux yeux de tous très polie, élégante, sociable et d'une grande bonté. Ce que tout le monde ignorait était que beaucoup de ses qualités n'étaient pas innées. Elle a appris la sociologie et les relations sociales dans des livres en expérimentant des situations sociales avec ses camarade juvéniles. Anne remarqua qu'on ne pouvait pas se comporter de la même façon avec tout le monde, qu'il fallait adapter son humour, sa façon de parler en fonction des gens, quitte à jouer la comédie et ne plus être soi-même devant certains individus.

Tout le reste, elle avait aussi appris dans les livres. Que ce soit des bonnes manières avec l'art de la table à l'étude des escargophones. Anne se rendit compte qu'il était passionnant de découvrir les lois d'un univers merveilleux. Les animaux qu'elle allait voir dans les zoo étaient si étranges! Pareil pour la vie de tous les jours. Il n'y avait peut-être pas de téléphone portable mais c'était des oiseaux qui apportaient le courrier.

Cependant, la petite fille rencontra des points noirs. Les premières années à l'orphelinat Sand étaient exténuantes. Les seules personnes avec qui parler étaient des mômes sans discussion intéressante et ne sachant même pas s'exprimer correctement. Les fautes de langue quand Anne écoutait ses camarades lui faisaient saigner ses oreilles. Elle ne pouvait pas non plus discuter avec les adultes pour éviter qu'on ne l'envoie dans un centre spécialisé pour enfants précoces.

Elle ne se permettait se genre de conversation d'adulte à adulte qu'avec la directrice Rose-Marie. C'était un véritable soulagement d'avoir des conversations constructives. Anne remerciait intérieurement sa bienfaitrice de ne pas poser de question. Cette dernière ne se doutait absolument pas de son véritable âge, pensant juste que les difficultés de la vie avait fait grandir trop vite la petite. Ce n'était pas faux, mais la directrice avait un monde de retard sur la question.

A 22 ans, Anne quitta Alabasta. Elle devint la plus jeune professeure de La Pléïade. Une université et un centre de recherche. La plus haute institution mondiale de la littérature reconnue par le gouvernement mondial. Elle se situait sur une île dans le West Blue, l'île de l'Ivre. 

Reconnue et respectée de tous, Anne avait acquis une réputation de femme comme étant un modèle à suivre. Elle vivait tranquillement dans un luxueux appartement dont la décoration est identique aux suites de l'hôtel Four Seasons George 5. Très fière de ce qu'elle était devenue, elle relisait tous les soirs ses mémoires qu'elle avait écrit et qu'elle cachait aux yeux du monde entier, parlant de son monde et de son histoire afin de ne jamais oublier tout le chemin qu'elle a parcouru et d'où elle venait. Ces lectures, c'était juste pour se rappeler qu'elle avait réussit sa vengeance. Mais la vengeance est une déesse dévorante. Anne en voulait encore plus.

C'était un dimanche ensoleillé. Un après-midi comme les autres, mais elle devait corriger des copies. Malheur! C'étaient celles de l'amphi n°5... Il lui faudrait bien du courage. C'est impressionnant. Certaines années on tombe sur des classes de prodiges, d'autres, on se demande comment ils ont fait pour entrer dans La PLéïade. Mais bon, ils restent quand même l'élite de leur génération en terme de littérature. Ca promet pour la suite. Comme il lui faudrait bien du courage pour corriger leurs désastres, Anne s'autorisa à s'ouvrir une bouteille de vin et s'installa sur son balcon. 

Une heure plus tard, des bruits de fers s'entrechoquant résonnèrent au loin et se rapprochèrent...

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1220 mots

Nouveau chapitre. C'est sans doute celui que j'ai le plus corrigé parce que certains passages étaient très mal formulés et je m'étais mal exprimée. J'espère que cette version vous plaira plus, d'autant que l'histoire commence réellement ! 😀

29/03/2021