Vapeur d'espoir

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J'avais le téléphone en main. Je recevais le message d'une personne qu'on avait enterré. On ne m'avait pas seulement dis, moi-même j'avais les photos.

Je suis resté devant le téléphone sans même savoir quoi lui répondre. Je l'ai directement bloqué et je me suis connecté sur un autre compte.

2 heures après on toquait à ma porte

-- Toc toc toc

Moi : Qui est-ce ?

-- C'est Chris Estelle, je suis là

J'ai failli faire une attaque. Il était devant ma porte.

-- Ouvres Estelle, c'est moi Chris, je t'ai dis que je revenais tout à l'heure

Moi : J'ai vu tes photos sur facebook, tu es mort et enterré, qu'est ce que tu fais devant ma porte ?

-- Laisses moi entrer on va parler

Moi : Je ne veux pas parler, pardon pars, pars je ne veux rien savoir de toi

Je criais avec les larmes aux yeux, je grelottais comme une feuille. Il était encore resté insister 2 à 3 minutes, après le bruit s'est arrété.

J'ai entendu les pas qui descendaient les esacaliers de ma chambre, et puis bientôt le son du portail à l'extérieur.

Je me suis enfermé dans la couverture, je pleurais et j'invoquais Dieu

Moi : Seigneur, je sais que je n'ai pas toujours été sérieuse, je t'en supplie viens à mon secours, aide moi à sortir de cette situation

Pendant que je priais sous ma couverture j'ai entendu la vachette de ma porte s'ouvrir seule.
La peur que j'ai eu ce jour, je ne trouve pas de mot pour l'exprimer.

Et voilà la porte qui s'ouvrait sur un grincement de pomelles des plus terrifiant. La porte s'est lentement ouverte, je paniquais, mais une fois qu'elle fut totalement ouverte, il y'avait personne.

Moi : Seigneur aides moi pardon !

Tout autour de moi m'effrayait. Je me suis levé, sous des pas de chats en plein jour je suis parti fermer la porte lentement.

Je me souviens encore que j'étais seule dans ma cité. À cause de la pandémie tous mes voisins étaient repartis chez eux.

Ça se voyait même dans la ville dont la population avait considérablement diminué, pire encore dans un quartier comme Keleng.

Qui m'avait même envoyé prendre la chambre dans ce secteur si reculé de la ville ?

Tout ça parce que je voulais avoir mon espace à moi, je ne voulais pas que mes cousins dans la ville contrôlent ce que je fais, qu'ils ne soient pas au courant de mes fréquentations.

Voici donc le choc, il y'avait presque personne sur qui je pouvais m'appuyer.

Je refermais la porte, il devait rester si je me souviens bien quelques 5 centimètres pour que la porte soit totalement refermée et là...
Baam ! Flore était devant moi.

J'ai laissé la porte et j'ai sauté sur le lit. Avec les larmes pleines au visage je me suis mise à la supplier

Moi : Pardon ma copine ne me fais pas ça, pardon

Elle était juste placée devant la porte avec son couteau, elle ne parlait pas, elle me regardait juste

Moi : Je te jure que je ne savais pas Flore je te jure pardonne moi, je ne savais pas.

Flore : Ce soir...

Moi : Pardon ma copine, pardon je vais changer je te jure

Flore : Ce soir

𝕃𝔼_ℂ𝕃𝕀ℂ_𝕄☠︎︎ℝ𝕋𝔼𝕃                      Où les histoires vivent. Découvrez maintenant