Les retombées

60 4 0
                                    

Caleb nous avait mis dans une situation très contraignante. Quand j'avais ouvert les yeux, j'étais revenu dans ma chambre d'hôtel. Hector était assis près de moi, il respirait comme quelqu'un qui allait mourir. Inquiète, je lui ai demandé

Moi : Hector ? Qu'est ce qui s'est passé ?

Hector : Je n'en ai aucune idée Estelle. Ce gar est plus puissant que j'espérais.

Moi : Comment est ce possible Hector ? Tu m'avais dis que tout est possible pour nous. Qu'est ce que cela signifie ?

Hector : Estelle, tu dois savoir une chose. Le monde est dirigé par plusieurs puissances. Moi je suis une de ces puissances, mais je ne suis pas la seule. Celle qui se trouve dans ce jeune homme est plus grande que moi, ça me dépasse.

J'étais surprise par ce que j'entendais. Je ne pouvais pas imaginer que les choses que j'entendais souvent était vraies.

Oui, effectivement j'avais une fois entendu parlé de Dieu, mais je ne pouvais imaginer qu'il soit réel.

Ceux qui parlaient de lui reflétaient toujours la misère, et quand il y'avait un d'entre eux qui avait un niveau de vie stable un scandale se cachait toujours derrière sa personne.

Cette fois ci, ma pensée commençait à changer.

Moi : Dis moi Hector, on a fait comment pour se retrouver ici ?

Hector : J'ai dû te porter et pour qu'on s'enfuient de ce lieu. Si on restait encore là bas c'est qu'on ne seraient plus en vie.

Moi : Wow ! Ça veut donc dire quoi ? Qu'on va le laisser comme ça ? Il faut qu'on y retourne.

Hector : Retourner là bas ? Moi ? Plus jamais. N'y penses même plus.

Moi : Donc c'est terminé comme ça ?

Hector : Regardes toi ? L'état dans lequel tu te trouves tu penses réellement que tu puisses encore faire grand chose ?

Moi (surprise) : Mon état ? Quel état ?

C'est à ce moment que j'ai soulevé la couverture avec laquelle Hector m'avait recouverte.

J'ai été horrifiée par ce que j'ai vu. Mes pieds étaient brûlés comme ci j'avais dansé sur du feu. Je m'étais mise à crier "Oh non, c'est quoi ça ?"

Jusqu'aux chevilles mes pieds étaient brûlés, sur les mollets aussi j'avais de grosses plaies.

Hector : Arrêtes de crier. Tu n'es pas la seule dans cet état.

Moi (en larmes) : Hector, regardes mes pieds, je suis foutue.

Hector : Toi c'est juste les pieds. Regardes mon dos.

Il s'est retourné, il avait des plaies tellement profondes, assez pour qu'un doigt s'y insère entièrement. Le dos d'Hector m'a donné l'envie de vomir.

Moi : Hector, c'est quoi ça ?

Hector : C'est ce que ce gar nous a fait, et tu oses dire qu'on devrait y retourner ? Penses plutôt à guérir.

Moi : Guérir comment Hector ? Je vais dire que qu'est ce qui m'est arrivé ?

Hector : Tu sais quoi faire pour aller bien. La santé du chat dépend de la tienne. Maintenant je m'en vais, je te laisse. Il faut que je trouve un moyen de me rétablir.

Hector s'est levé tout faible, et il est parti par la fenêtre. Il m'a laissé là, il était 3 heures du matin. Je suis restée dans la chambre et je me suis mise à pleurer.

𝕃𝔼_ℂ𝕃𝕀ℂ_𝕄☠︎︎ℝ𝕋𝔼𝕃                      Où les histoires vivent. Découvrez maintenant