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Le prix à payer

Hector m'avait étranglé au point où je me suis retrouvé dans le noir total. Quand j'ai ouvert les yeux, j'étais dans une rue que je n'avais jamais vu avant.

En fait, c'est cet univers que je n'avais jamais vu. Le ciel était orange, avec une lune rouge. Mes blessures avaient disparues, et j'avais retrouvé toute ma beauté et ma vigueur.

Je me demandais << où suis-je ? >>. À ma droite il y'avait un petit banc public et je m'y suis assise.

J'observais étrangement tout ce qui s'y trouvait pour essayer de me retrouver quand j'ai vu deux jeunes passer sur des vélos.

Le premier jeune qui pédalait son vélo à vive allure, est parti se cogner sur un mur qu'il avait vu bien avant. Je me suis demandé, << est-il normal ? >>

Le deuxième n'avait pas vraiment l'air inquiet. Il est venu retrouver son ami qui était au sol entrain de pleurer et il s'est mis à rire. Il lui a dit

-- Lèves toi vite, si le cavalier vient te retrouver ici tu connais ce qui va t'arriver.

Son ami lui a répondu

-- Mais j'ai mal. Je me lève comment ? Aides moi s'il te plaît.

--T'aider ? Si tu ne peux plus marcher moi je ne vais pas t'attendre. Au revoir.

Son ami est parti et il l'a laissé là. Je réfléchissais en me demandant où je me trouvais, qui pouvait bien être ce "cavalier".

Quand il s'en est allé, l'autre est resté là et il pleurait toujours. C'est là que j'ai entendu au loin comme le galop d'un cheval. Quelques instants après mes doutes se sont confirmés.

Effectivement c'était le galop d'un cheval. Sur ce cheval tout noir il y'avait un grand cavalier, avec une hache.

Une cape recouvrait sa tête et on ne pouvait voir son visage.

Il avait de longues cornes de taureaux en arc de cercle, et deux points rouges qui ressemblaient à des yeux.

Il a galopé vers le jeune qui criait et quand il est arrivé prêt de lui il s'est arrêté. Le jeune s'est mis à supplier.

-- Je t'en supplie, je ne vais plus te déranger, pardonnes moi.

Le cavalier : Il n y a pas de pardon ici, il n y a pas d'excuse, et il y a pas de marche - arrière.

Malgré les cris de l'enfant il a levé sa hâche, et il l'a enfoncé dans sa poitrine au point où elle est ressortie par le dos.

J'étais horrifiée par ce que je venais de voir. Le sans jaillissait du corps de ce jeune comme un volcan.

Il a sorti sa hâche et il s'est retourné vers moi, laissant le jeune inerte. Je n'avais jamais vu pareille créature. À sa simple vu on avait les cheveux dressés sur sa têtes comme des épines. Il donnait la chaire de poule, non, la chaire des os dirai-je.

Il a retourné son cheval et il s'est mis à galoper vers moi. Je savais ce qui devais m'arriver s'il arrivait près de moi alors je me suis mise à courir, sans même savoir où j'allais.

Je courais de toutes mes forces, mais je n'étais pas assez rapide pour qu'il ne me rattrape pas.

Dans ma course fort heureusement, j'ai vu devant moi une dizaine de personnes qui étaient entrain de monter dans un avion.

Sans réfléchir je me suis directement dirigé vers l'avion, la portière se fermait déjà, j'ai plongé et de justesse, je m'étais retrouvé à l'intérieur.