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Le pouvoir

<< Ma soeur, au secours aides moi ! >>

Ce message de Carole m'a fait quitter ma chaise à vitesse éclair. Je l'avais directement contacté par appel.

Moi : Coucou ma chérie.

Carole : Oui ma soeur. Je vais mourir, ça ne va pas.

Moi : Qu'est ce qu'il y'a ?

Carole : Mon ventre ne fait que gonfler depuis et ça fait mal.

Moi : Gonfler ? Gonfler comment ?

Carole : Comme je te dis là c'est grave.

Moi : Tu es où ?

Carole : Je suis à douala, Bonaberi.

Moi : Je viens te voir demain.

Je devais avoir le coeur net sur cette affaire. Comment chez elle il pouvait déjà avoir des problèmes dans ce genre ?

Moi j'avais toujours vécu avec mon ventre sans jamais avoir de problèmes.

La même nuit j'ai pris une voiture privé en course pour Douala. J'y suis arrivé le matin et j'ai pris une chambre à l'hôtel. J'ai appelé Carole et elle m'a dit où elle était.

Je suis arrivé dans la chambre qu'elle louait et une odeur bizarre s'y dégageait.

Moi : Carole ? Ma copine, il y'a quoi ?

Carole (en larmes) : Je ne sais pas. Je ne sais vraiment pas ce qui s'est passé.

Moi : Quand tu es rentré de kribi il y'a eu quoi ?

Carole : Rien. Il y'a un gar qui est venu passer la nuit ici, et quand il est reparti le matin la douleur a commencé.

Moi : Hum ce n'est pas normal.

Carole : Ma soeur aide moi pardon.

Je voulais bien l'aider, mais j'allais commencer par où ? Carole avait du sang qui sortait de son ventre, ce sang était mélangé à de l'huile jaune et le mélange dégageait une odeur très nauséabonde.

Je ne pouvais pas l'abandonner. Pas moi aussi. J'ai donc contacter Hector.

Hector : Lady Queen. Bonjour.

Moi : Hector ça ne va pas.

Hector : Qu'est ce qui ne va pas ?

Moi : Carole est malade

Hector : Et alors ? Qu'elle aille à l'hôpital

Moi : Je ne pense pas que ce soit une maladie normale. Regardes

J'ai pris quelques photos de Carole et je les lui avais envoyé.

Moi : Tu vois ? En plus ça ne sent pas très bon ici.

Hector : Tu as raison. C'est compliqué.

Moi : Je ne sais pas quoi faire Hector. Aides-nous

Hector : Ok j'ai compris. Je vais venir attendez moi.

Cette journée je l'ai passé au chevet de Carole. Son ventre grossissait vraiment de façon anormale et elle pleurait.

Carole (en larmes) : Qui m'avais envoyé, si je savais.

Moi : Non ne dis pas ça, ça va aller.

Carole : Ma soeur je meure à petits feux.

Moi : Hector va venir on va trouver une solution ne t'inquiète pas.