Un amour de baby

Chapitre 44

Bonjour à tous, je republie ce chapitre sous une forme un peu différente. Vous avez sûrement déjà lu la première partie du chapitre mais j'y ai rajouté la seconde car je trouvais que séparément cela aurait donné deux chapitres trop petit. Pour ceux qui avaient déjà lu cette première partie, vous pouvez la relire mais sinon, la deuxième partie commence avec le point de vue de Alexandre.

J'espère que vous avez compris mes explications !

Bonne lecture

***

Point de vue Maxime :

Après ce repas en famille, je décide d'amener mon chéri se balader au bord de la mer à quelques kilomètres de chez mes parents. On se balade main dans la main. Malgré quelques regards désobligeants, la balade est parfaite. On finit par s'installer sur un petit banc face à la mer. Après quelques minutes de silence, une question me taraude.

- Daddy, je peux te poser une question ?

- Oui, mon amour, vas-y, il ressert sa main autour de la mienne.

- Et ta famille à toi ? Tu ne m'en as jamais parlé.

Ses épaules s'affaissent et son regard se perd dans les vagues.

- Je savais que tu me poserais cette question un jour, il dit et je sens les sanglots dans sa voix.

- Tu n'es pas obligé d'y répondre si tu ne te sens pas capable, tu sais ?

- Je vais le faire mon amour, je te dois bien ça.

Je me rapproche de lui et pose ma main sur sa cuisse pour lui donner confiance.

- Je n'ai jamais connu mon père. Il a fui quand il a appris que Maman était enceinte. Il a essayé à plusieurs reprises de revenir vers moi mais moi, je n'ai pas besoin de lui. La seule fois où j'ai eu une véritable discussion avec lui, il ne faisait que dénigrer Maman alors j'ai coupé court. Je ne l'ai pas vu depuis 12 ou 13 ans.

Il se stoppe quelques secondes, une larme roule sur sa joue et je l'essuie avec mon pouce.

- Maman m'a élevé toute seule, Mamie l'a aidé comme elle a pu. Ces deux femmes étaient toute ma vie. Mais quand j'avais 13 ans, Maman est tombée malade. Elle avait des métastases au foie.

Cette fois, il pleure mais reprend.

- Elle nous a quitté après 3 ans de lutte. Je n'avais que 16 ans, j'ai été anéanti. Mamie m'a accueilli, elle s'est occupée de moi pendant 6 mois puis, elle est décédée à son tour. Je crois que c'est le chagrin qui l'a tué. Je me suis retrouvé seul quelques jours avant mes 17 ans. J'ai été placé en foyer jusqu'à mes 18 ans. C'est la pire période de ma vie mais c'est aussi, à ce moment que j'ai choisi de ne pas me laisser abattre. J'ai décidé que je voulais vivre chaque seconde de ma vie sans rien regretter. Je crois que j'y arrive plutôt pas mal, il finit en souriant.

- Tu es tellement fort ! Je crois qu'elles seraient toutes les deux très fières de voir ce que tu es devenu. Et moi, je suis fier d'avoir un homme aussi incroyable que toi à mes côtés. Et puis en plus, tu sais, mes parents t'ont totalement accepté, que tu me veuilles ou non, c'est trop tard, tu ne peux plus rien y faire, je souris.

- Je suis plus qu'heureux avec toi. Ta famille est géniale, je suis tellement content qu'ils m'acceptent.

On s'embrasse et après tant de révélation, on décide de rentrer a la maison.

***

Point de vue Alexandre

Après un bon repas en famille, on décide de rejoindre la chambre de Max pour passer le reste de la soirée en amoureux. A peine arrivé dans la chambre, Max s'affale sur son lit.

-J'avais trop peur de cette journée et finalement, elle était super chouette.

-Huum, je suis content de t'avoir raconté mon histoire, je lui confie.

-Une journée riche en émotion, c'est quand-même fatiguant.

-C'est clair. On se met en pyj' ?

Il acquiesce. Je me relève et récupère une couche et un body.

-Allez, viens là, je dis en me plaçant au bout du lit.

Il se rapproche et laisse ses jambes dans le vide. Je commence par retirer son pantalon et son caleçon, je les remplace par un lange que je ferme après avoir mis un peu de talc. Je lui retire ensuite son t-shirt que je remplace par un body blanc avec des motifs oursons. Je ferme le body au niveau de sa couche et je sens que celle-ci est déjà tiède.

-Tu étais pressé Loulou ?

-Ouiii, il répond en rigolant. Daddy ?

-Oui, chaton.

-Tétine ?

-Je vais te la donner, tu veux doudou aussi ?

-Doudou !, il sourit.

-Installe toi, je les cherche et je te les donne.

Je trouve ce qu'il faut, à peine le tétine se trouve entre ses lèvres que mon bébé a totalement glissé dans son monde. Après 48h en tant que grand garçon, il l'a bien mérité.

A mon tour, je me déshabille et me glisse dans le lit vêtu de mon caleçon et mon t-shirt de pyjama.

-Viens là, je dis en ouvrant mes bras, il s'y glisse. On regarde un dessin animé ?

-Trotro ?

-Allez, on met Trotro.

Blotti l'un contre lautre, on regarde 4 épisodes de Trotro, ce qui dure a peu près, une vingtaine de minutes.

-Allez Boubouille, on arrête les dessins animés et on fait dodo ?

-Et bibi ?, il demande a travers sa tétine.

-Tu veux un bibi ?

-Viiii !

-Tu m'attends ici, je vais aller te le préparer.

-Non, Massou vient Daddy.

-C'est parti alors.

Je tend les bras et il saute dedans. Au passage, je récupère un biberon dans la valise et on descend dans la cuisine pour préparer ce qu'il faut.

A cette heure, tout le monde dort alors je tâche de ne pas faire trop de bruit. Dans la cuisine, je pose Maxou au sol pendant que je remplis le biberon de lait chocolaté. Le petit, en pleine forme, joue avec les portes de placard faisant un sacré boucan.

-Maxou, stop ! Ça fait trop de bruit. Tu vas réveiller tout le monde...

Visiblement pas réjouit par cette nouvelle, il râle et commence à chouiner. Je place le biberon dans le micro-onde pour chauffer le lait et reprend Maxou dans mes bras.

-Qu'est-ce que t'as à chouiner mon coco ?

-Bibiii.

-Il est là, regarde, je lui montre le micro-onde.

-Bibi, il tend les bras vers ce dernier.

-Il faut attendre un petit peu pour que le lait soit chaud.

Pour le distraire, je joue avec son doudou, le faisant marcher sur le plan de travail de la cuisine, ce qui fait beaucoup rire Maxou. Enfin le lait est chaud, je visse la tétine dessus puis le secoue et enfin, je le donne à Maxou. Il crache sa tétine pour la remplacer par le biberon, heureusement, je l'avais attaché au body avec un attache-tétine. Il commence a boire son biberon seul pendant que je remonte les escaliers.

Une fois dans la chambre, je le cale tout contre moi dans le lit et lui donne le reste du biberon. Il s'endort sur les dernières gouttes du biberon et je ne tarde pas à le suivre.