Chapitre 21

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Point de vue Maxime :

Je viens de me réveiller et de sortir de mon headspace par la même occasion. J'adore m'endormir dans mon headspace parce que cela me permet de passer des nuits plus calmes mais le retour à la réalité au réveil est souvent plus difficile.

Après m'être soulagé dans ma couche comme chaque matin, je suis prêt à sortir de mon lit. Je n'ai pas envie de pleurer ou d'appeler Daddy, je crois que je lui en ai demandé assez hier. Alors, j'ouvre moi-même mon lit et en sort.

Je me retrouve dans le couloir, je me demande où est Daddy mais comme je n'entends pas de bruit, j'imagine qu'il doit encore dormir. J'ouvre la porte de sa chambre et tombe sur son lit vide. Je me demande bien où il peut être. Finalement, je me rappelle assez vite que nous sommes en semaine et qu'il doit être en train de travailler. Je me dirige alors dans son bureau et quand j'y entre, mon Daddy est assis à son bureau. Il lève les yeux dans ma direction.

- Oh mon chat, tu es réveillé ? Viens là, il dit en ouvrant ses bras.

Je me rapproche de lui et m'y loge bien confortablement assis à califourchon sur ses genoux.

- Tu as bien dormi ?, il me demande.

C'est à ce moment que je me rends compte que ma tétine est toujours entre mes lèvres. Je la retire et réponds :

- Oui, j'ai super bien dormi et toi ?

- Oui oui, ça a été.

Je l'embrasse et me cale un peu plus contre lui en posant ma tête sur son épaule.

- J'en ai pour 5 minutes, je termine et on va déjeuner ?

- Oui oui, prends ton temps, t'inquiète pas.

- Non mais c'est bon, j'en ai plus pour longtemps. Attends-moi dans le salon, si tu veux.

Je quitte son bureau après un long baiser et rejoins la cuisine. Pour une fois, c'est moi qui vais m'occuper de lui. Je commence à nous préparer un beau petit déjeuné avec jus dorange pressé, pancakes et salade de fruits. Je pose joliment le tout sur l'îlot central et attends que Daddy me rejoigne. Je n'ai pas à attendre bien longtemps puisqu'à peine 30 secondes plus tard, je le vois entrer dans la cuisine.

- Oh, mais tu as tout préparé, il fallait pas, il s'étonne en venant embrasser mes lèvres.

- C'est pour te remercier de prendre soin de moi comme tu le fais, je dis entre deux baisers.

- T'es vraiment le meilleur.

Il dépose de nombreux bisous papillons sur mes lèvres avant de reprendre.

- Je pourrais passer des heures à t'embrasser mais j'ai quand même un peu faim.

- Ouais moi aussi. A table !, je lui réponds en me séparant de lui.

On déjeune en amoureux et le petit déjeuné que j'ai préparé, récole tout plein de compliments. Je file ensuite, rapidement à la douche, pendant que Daddy range notre petit déjeuné. Il faut qu'on fasse des courses, ce matin alors je me dépêche de me préparer.

Une fois que je suis prêt, on monte en voiture, direction le supermarché. Celui-ci se trouve à peine à 10 minutes de chez Daddy. Il gare sa voiture sur le parking et on récupère un caddie avant de rentrer à l'intérieur.

On commence par les fruits et légumes puis, la viande. On se dirige ensuite, vers le sopalin et le papier toilette mais pour cela, on passe par le rayon des jouets. Mes yeux sont directement attirés par un camping-car Playmobil, je me dis intérieurement que le petit Maxou en moi, adorerait avoir ce jouet. Cependant, je ne dis rien et on continue les courses, seulement, pendant tout ce temps, le jouet obnubile mes pensées. Je rentre dans ma bulle et même les questions de mon Daddy ont du mal à m'en faire sortir.

Après de longues minutes, les courses semblent enfin finies, j'ai hâte de quitter le supermarché et de pouvoir m'éloigner du jouet qui envahit mon esprit. En chemin vers les caisses, Daddy s'arrête brusquement.

- Oh mince, je voulais prendre des magazines. Ça te dérange si on y retourne ?, il me demande.

- Non non, c'est bon. Je te suis.

Nous voilà reparti dans l'autre sens, on atteint le rayon presse et Daddy choisit plusieurs revues différentes.

- Tiens, regarde celle-là, dit-il en m'en montrant une pour enfant. Je pourrais te prendre ça pour quand tu es dans ton headspace ? Il y a des jeux et des coloriages dedans, ça pourrait être sympa non ?

- Oh oui, si tu veux.

Il pose le tout dans le caddie et on retourne aux caisses. Sauf que je n'avais pas prévu qu'on allait repasser par le rayon jouet. C'en est trop, je ne peux plus me retenir, j'ai vraiment trop envie de ramener ce camping-car à la maison.

- Daddy, on peut acheter ça ?, je lui demande en pointant du doigt le jouet qui m'intéresse.

- On a déjà pris des coloriages et en plus, tu as plein de jouets à la maison déjà.

- Mais s'il-te-plait, il est trop bien. J'ai envie Daddy, je quémande les larmes aux bords des yeux.

- J'ai dit non mon chat, tu n'en as pas besoin, tu as déjà tout ce qu'il faut.

- Mais Daddy, je veux, je m'énerve en tapant fort mon pied contre le sol.

- Maxime, tu arrêtes ça. Maintenant, on va à la caisse et après, on rentre à la maison.

- Non non non, je le veux trop !, je mets mon index dans ma bouche et commence à pleurer.

- Tu as 3 secondes pour stopper ce caprice ou tu seras puni quand on rentrera à la maison.

- Je veux pas !

- 1, commence Daddy.

- T'es trop méchant.

- 2...

Mes pleurs s'accentuent.

- 3, c'est trop tard, tu n'es pas gentil. Tu vas être puni.

Il me prend dans ses bras alors que je continue de pleurer.

- Chuut, mon chat. C'est fini. Il embrasse mon front. Il faut que tu redeviennes un grand garçon. Tu vas donner la main à Daddy, on va payer les courses et dans la voiture, tu pourras être bébé. Allez mon chat, tu es un grand garçon, arrête de pleurer.

Mes pleurs diminuent, je me rends compte de ce que je viens de faire. Je me rassure en voyant que le rayon était vide. Daddy soulève mon visage, essuie mes larmes du bout des doigts et prend ma main. Heureusement, il n'y a pas grand monde à la caisse, on passe rapidement. Je me retiens tout le long de mettre mes doigts dans ma bouche et de tomber dans mon headspace.

Lorsque je vois enfin, la voiture, j'y grimpe sans aider Daddy à mettre les courses dans la voiture. Je suçote mes doigts en attendant que mon Daddy prenne place derrière le volant. Il arrive rapidement et quand je le vois, des torrents de larmes s'échouent sur mes joues.

- Mon bébé, qu'est-ce quil se passe ?

- Je suis trop nul..., je tente à travers mes sanglots.

- Calme toi, c'est rien. Tu peux être tout petit, je suis là, il me rassure en me serrant dans ses bras.

- Je suis même pas capable de retenir mon headspace et en plus, je t'embête. Je suis qu'un nul.

- Allez stop, c'est pas grave. Personne n'a rien vu, c'est rien. Laisse toi aller, Daddy est là et on rentre à la maison.

- Tééétiiine, je réclame.

Je vois Daddy chercher dans la boite à gant devant moi et il en sort, une tétine.

- Tiens mon coeur. Heureusement que j'en ai toujours une avec moi...

Je m'apaise grâce à la succion de ma tétine et Daddy démarre la voiture pour rentrer à la maison.

Un amour de babyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant