Chapitre 47

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La route fut tout à fait calme. Maxou a été très sage, il a joué, chanté et même dormi sur la fin du voyage. Arrivés à la maison, il dormait toujours, alors je l'ai porté délicatement et installé au sol sur le tapis d'éveil du salon. Il était presque midi alors après avoir vidé les quelques affaires de la voiture, je me suis mis aux fourneaux. Ce midi, c'est purée de carottes et blanc de poulet.

Les pleurs de mon bébé fendirent le silence de la maisonnée au bout de quelques minutes. Le repas n'était pas prêt mais qu'importe. Je me précipita aux cotés de Maxou et le pris dans mes bras. La tête niché dans mon cou, il se calma vite.

- Ça va mieux bébé ?

Il hocha la tête. Je lui fis de petites caresses dans le dos.

- Tu viens dans la cuisine avec Daddy pendant qu'il finit le repas ?

Il fit un petit « ui ».

- Tu choisis des jouets ?

- Veux les vrooms vrooms.

- Bien.

Je lui pris quelques voitures puis je l'installa tranquillement dans sa chaise haute. Il commença par jouer calmement. Mais au bout de quelques minutes, il fut totalement réveillé et jouait de plus en plus bruyamment, faisant rouler les voitures à toute vitesse sur le plateau de la chaise en faisant des bruits de moteurs de plus en plus fort.

Je terminais tout juste la purée quand sa patience atteignit ses limites. Il se mit à jeter les voitures une à une au sol. Immédiatement, je me tourne vers lui en lui faisant un regard noir.

- Baby, ça c'est non. On ne fait pas ça, ça casse les jouets et après, tu n'en auras plus.

En me défiant du regard, il en jeta une autre.

- Baby ! Stop !

Je n'eu pas le temps de m'approcher que toutes les voitures terminèrent au sol, une à une. Je le regarda fixement dans les yeux.

- Je suis très en colère. C'est vilain ce que tu as fait. Tant pis pour toi, tu vas aller patienter pendant 5 minutes au coin.

A l'entente de ce dernier mot, il se mit instantanément à chouiner. Quant à moi, je le sortis de la chaise et le mis assis dans le coin de la cuisine, faisant comme si ses pleurs n'existaient pas. Il tenta de pleurer de plus en plus fort mais quand il remarqua que je ne réagissais pas plus, il termina par se calmer.

Quand les 5 minutes furent écoulées, je récupère Maxou et l'installe dans sa chaise après un gros câlin de réconciliation.

- Manze koi Ady ?, il me demande.

- De la purée de carottes avec du poulet.

Il eu un air dubitatif mais une fois, l'assiette posée devant lui, il se lécha les lèvres. Tranquillement, je me mis à lui donner son repas, cuillère après cuillère. Le bavoir nous rendit un fier service, Maxou en avait de partout. Une fois l'assiette finie, il réclama une pom'potes. Je l'ouvris et la lui laissa entre les mains. Il y eu quelques ratées et la compote termina sur le plateau de la chaise à plusieurs reprises mais rien de bien grave.

Une fois mon bébé totalement repu, je passe un gant de toilettes sur son visage puis le pose dans le parc pour qu'il se détente avant d'aller à la sieste. D'autant plus qu'après sa sieste matinale, je doute fort qu'il accepte de dormir cet après-midi. Ce qui ne m'arrange pas le moins du monde.

Pour le moment, Maxou est absorbé par ses jouets, ce qui me laisse le temps de manger tranquillement et même de ranger la cuisine. Mais quand je donne un coup d'œil à l'horloge, il est déjà 13H30. Mon rendez-vous est dans 30 minutes.

- On va au dodo Maxou ?

- Pas !

- Mais si bébé, il faut y aller ! En plus, après la sieste, on fera de la pâte à modeler, c'est chouette ça non ?

- Vii ! Main'nant.

- Non bébé, Daddy a une réunion importante, on fera après le dodo.

Je pris le petit dans mes bras. Il sembla accepter mes explications et se cala contre moi. Je lui mis la tétine dans la bouche et le doudou dans les mains.

Arrivé dans la chambre, je le posa sur la table à langer pour contrôler sa couche. Celle-ci était vide, je gagnais donc du temps. Je retirais seulement sa tenue.

- On lit un livre et après dodo ?

- Pe tété ?, il dit en caressant mon torse.

- Bien sûr mon chou.

Installés dans le rocking-chair, j'allongeais Maxou contre moi et soulevais mon t-shirt. Il agrippa mon téton, ferma les yeux et se mit à le tétouiller doucement. Je glissais ma main dans ses cheveux et lui fis de petites papouilles en le regardant tendrement. Rapidement, je sentis ses petits mouvements de succion diminuer et sa respiration devenir plus régulière. Je le gardai quelques minutes contre moi mais je dus vite me résoudre à le coucher dans son lit. Il grogna un peu mais se mit à téter sa tétine en posant son doudou contre sa joue.

Je m'éclipsais dans mon bureau, allumait mon ordi, juste à temps pour ma réunion. Celle-ci dura presque deux heures. Et étonnamment, mon petit chou dormait encore. J'eue donc encore un peu de temps pour répondre à quelques mails et organiser ma journée du lendemain. Malgré l'aide de mes beaux-parents qui arriveront dans la matinée, j'aurais bien du mal à tout gérer. Je décide donc d'appeler un traiteur pour qu'il s'occupe de la réalisation du repas, ce sera une chose de moins à faire pour moi.

Quelques minutes après avoir raccroché, un petit bébé se mit râler. 

Un amour de babyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant