Chapitre 37

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Je suis plongé dans un sommeil profond quand une petite chose se glisse sous ma couette. Je n'ai même pas besoin d'ouvrir les yeux pour savoir que c'est mon bébé qui vient se caler contre moi. Je l'entoure de mes bras et le serre contre mon corps. Le sentir contre moi suffit à me replonger dans le sommeil.

Le matin suivant, c'est une légère pression sur mes lèvres qui me sort de mes rêveries.

- Bonjour mon amour, bien dormi ?, je demande à mon chéri en déposant un doux baiser sur son front.

- Pas très bien et toi ?, il me répond penaud.

- C'est pour ça que tu es venu me rejoindre ?, il acquiesce. Qu'est-ce qu'il t'arrive ?, je dis en le serrant un peu plus contre moi.

- On doit revoir mes parents dans quelques jours et ça me fait stresse. La dernière fois que je les ai vu, j'étais dans mon headspace. C'est ridicule. Qu'est-ce qu'ils vont penser de moi ? Ils doivent me trouver trop bizarre. En même temps, je l..., il débite à toute vitesse.

- Oh doucement, calme toi. Il est bien loin le petit bébé tout apaisé que j'ai couché hier soir. Il ne faut pas que tu paniques comme ça. ça va s'en doute être un peu étrange parce que c'était la première fois qu'ils te voyaient comme ça mais s'il y a une chose dont je suis sûr, c'est qu'ils n'ont émis aucun jugement. Tes parents sont géniaux et ils t'acceptent comme tu es. On aura surement l'occasion d'en rediscuter avec eux, ok ? On va profiter de notre dernière journée complète ici et on se concentrera sur la suite des évènements en rentrant à la maison.

- Humm, tout m'angoisse.

- Demain après-midi, on rentre à la maison et il faudra qu'on en reparle. Il faut qu'on ait une discussion tous les deux, c'est certain. En attendant, il faut qu'on profite de nos derniers moments dans un cadre aussi génial, ça ne se reproduira sûrement pas tout de suite.

Il ne répond pas mais s'accroche un peu plus fermement à moi. Je sens qu'il faut que je le rassure.

- Je t'aime très fort, tu le sais ?

Il m'embrasse avec poigne.

- Je t'aime tellement aussi, je ne veux pas te perdre, ça me fait peur, il me répond.

- Tu peux être sûr d'une chose, il y a aucune chance que je t'abandonne. Crois-moi, s'il y a bien quelqu'un qui restera éternellement accroché à toi, c'est bien moi, je tente de le rassurer.

Il ne dit rien mais je sais que j'ai réussi à éloigner ses doutes et ses craintes pour quelques heures encore. On profite du calme de ce début de journée et de la chaleur de mon lit pour se câliner et s'embrasser avec une tendresse infinie.

Notre instant de quiétude est perturbé par de doux cris.

- Babababah, 'Addy.

- Juju est réveillé je crois. Je vais aller le chercher avant qu'il ne réveille Clem. Tu viens ? En plus, je crois qu'une couche doit être changée ici, je dis en tapotant sur ses petites fesses bien rembourrées.

Je me décolle de mon bébé et me dirige rapidement vers la chambre de Juju.

- 'Addy, 'Addy

- Chut Juju, Daddy fait dodo, il ne faut pas le réveiller, je dis à voix basse en entrant dans la chambre.

- 'Addy dodo ?

- Oui Loulou. Tu viens avec tonton ?

Il tend les bras vers moi, je le sors de sa gigoteuse et le cale sur ma hanche. Mon Maxou nous attend dans l'encadrant de la porte.

- Bisou Massou !

- Ne crie pas Juju, Daddy fait dodo !

Il fait un bisou baveux sur la joue de mon bébé. Puis tandis que Juju est toujours bien calé sur ma hanche, je me dirige vers la salle de bain des bébés suivi de prêt par Maxou qui ne dit rien.

- J'ai deux bébés avec des couches bien pleines ! On change qui en premier ?, je demande.

Aucun des deux ne me répond, Maxou est bien trop gêné tandis que Juju est tellement dans son headspace qu'il n'en a rien à faire. Je pose alors Juju au sol avec quelques jouets. Je vais commencer par Maxou, avec un peu de chance, ça va le détendre et il se laissera glissé, plus facilement dans son petit monde.

Je commence par dégrafer son body pour accéder à sa couche. Je lui la retire et constate que sa peau a bien rougi par endroit. En passant un coton humide pour le nettoyer, je comprends à son expression que c'est douloureux. Pour tenter de calmer ces irritations, j'applique de la crème hydratante sur les zones rougies avant d'y ajouter du talc en grande quantité. Je me dépêche de finir car Juju commence à s'impatienter.

Après un petit bisou sur son ventre, je le pose par terre. Il s'assoit sur le sol et reste à fixer les jouets sans bouger. Tandis que moi, je reproduis la même opération une seconde fois avec Juju. Au moment où je referme la couche de ce dernier, Maxou commence à râler.

- Titii Daddy te plait !

- Oui, mon chat, je finis de langer Juju et je te la donne ok ?

- Viite !

- Oh Maxou, ça va oui ! Tu t'arrêtes tout de suite ou tu vas être puni !, je gronde.

Je termine de m'occuper de Juju, le pose par terre et je récupère une tétine dans la vanity qui se trouve sous la table à langer. Maxou retrouve enfin son précieux objet.

Je les descend un à un au rez-de-chaussée pour les installer dans le canapé. Etant seul avec les deux bébés, j'allume la télé pour qu'ils restent calmes pendant que je prépare leurs biberons. Une fois qu'ils sont prêts, je les laisse boire pendant que je m'affaire à la préparation de la seconde partie de leurs petits-déjeuners.

Je sors deux assiettes dans lesquels je dispose une demi-banane découpée en rondelles pour chacun à laquelle j'ajoute un kiwi. Pour compléter le tout, je rajoute deux biscuits au chocolat. Lorsque les bébés ont fini leurs biberons, je les installe de leurs chaises hautes et donnent à chacun son assiette accompagnée d'un verre à bec rempli de jus d'orange.

Une fois qu'ils ont bien mangé, ils partent tous les deux jouer dans la salle de jeux en attendant que mon meilleur ami se réveille.

Un amour de babyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant