Un séjour à Baker Street

Chapitre 14 : Retour à Londres

Hey tout le monde!!🤗

Comment allez-vous? Voilà un chapitre un peu court et parfois décousu je pense.. Désolée.. Je l'ai écrit en plusieurs fois, (chose dont je n'ai pas l'habitude) et je suis pas mal occupée en ce moment..😥

Mais voilà!! J'espère qu'il vous plaira quand même!!

***

Dans le train qui roulait tranquillement sur la voie ferrée, Ewen regardait le paysage. Son cœur était brisé. Par sa faute, son amie d'enfance, Lindsay, était morte.

Le comte Stephens avait fait tuer la famille Williams dont il ne restait que le jeune garçon qui était interne dans un collège aux environs de Bath.

Cette heureuse petite famille, tuée uniquement parce qu'ils avaient accueilli l'écossais et que celui-ci avait mis son nez dans un trafic sordide.

Toute la bande avait été arrêtée à l'exception de Darius qui était toujours quelque part, là dehors, derrière les vitres de ce compartiment où le jeune homme se morfondait. La campagne anglaise défilait et l'écossais finit par se relever, se dirigeant vers la porte du compartiment. Il l'ouvrit et se glissa à l'extérieur sans un bruit, refermant le battant.

Après son départ, John soupira et Sherlock fronça légèrement les sourcils.

— Et bien.. Ce n'est pas la grande forme.. Murmura le médecin.

— Non, en effet, reprit le détective. Il est vraiment affecté par cette histoire.. 

Les deux locataires se regardèrent et le docteur regarda par la fenêtre. 

— Il se sent coupable..

— Certainement, lui répondit Holmes.

Le silence s'installa dans le wagon pour ne plus être brisé alors que le limier plongeait son regard dans un journal et que Watson regardait le paysage défiler.

*** 

Ewen, à l'extérieur du compartiment, avait la sensation d'étouffer.. 

Il ferma les yeux et s'autorisa alors à faire ce qu'il voulait à tout prix éviter. Il laissa ses sentiments l'emporter, juste un instant, et quelques larmes vinrent couler sur ses joues, se perdre dans sa moustache.

C'était comme si un gouffre profond, sans fond avait creusé en lui, aspirant par sa simple présence toute pensée joyeuse ou toute consolation. Il coulait, submergé par le flots de la tristesse.

L'image de Lindsay, étendue dans la cale du bateau, pâle figure ensanglantée qui s'était éteinte avant qu'il ne la rejoigne, refusait de quitter son esprit. Il n'avait même pas pu lui dire au revoir.. Elle était partie, sans prévenir, ignorant qu'elle n'était plus qu'à quelques instants de retrouver sa liberté.

Et comme si cela n'était pas suffisant, une heureuse famille dont une petite fille avait été exterminée à cause de lui. 

Il inspira lentement, souhaitant se reprendre. Il n'avait pas voulu se montrer ainsi devant ses amis. Il ne voulait pas voir leur regard se teinter de pitié à chaque fois qu'ils le regarderaient.

L'écossais laissa un moment passer et, une fois qu'il se sentit prêt, il tapota ses joues pour leur redonner de la couleur et rejoignit ses amis dans le compartiment.

Il se rassit à sa place, en face de Watson qui lui adressa un timide sourire. 

Le silence s'allongeait et mettait le plus jeune des locataires mal à l'aise. Il s'humecta les lèvres, caressa sa moustache et demanda :