Protection.

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-Blaise, il faut que tu m'écoutes, supplia Draco en suivant son meilleur ami dans la salle commune des Serpentard.
-Ecoute Draco, cela fait trois semaines que tu me bassine avec ça. Sans compter que juste avant tu me hurlait ta haine envers Granger, rétorqua Blaise fatiguer de interminables monologues de Draco.
-Blaise, certe je ne la porte pas dans mon cœur, mais peut importe qui cela aurait été, sa me dégoûte. Le pire c'est qu'elle ne veux pas que j'en parle. Même si je reste à ses côtés dès que Flint arrive, ça n'empêche rien du tout. Il s'en prend sûrement à elle dès que j'ai le dos tourné.
Blaise assis, l'écoutait malgré tout, sachant pertinemment que peut importe ce qu'il dirait, Draco ne changerait pas d'avis.
-Et quand vous faites vos rondes vous en parler ? Demanda Blaise.
- Non, elle refuse de me parler. Elle est têtu Granger.
- Et bien reste en surveillance, je garderai un oeil sur Flint de mon côté. D'accord ?
Draco, souriat a son meilleur ami, bien qu'il n'était pas rassuré pour Hermione. Même si il ne l'aimait pas, il avait vue les choses autrement, si cela avait été Pansy, sa meilleure amie dans cette situation, il ne le supporterait pas.

Dans la salle commune des Gryffondor, Hermione et Harry étaient en pleine discussion,
-Mais arrêté Harry, je t'ai dit que j'avais glisser dans les escaliers de l'appartement. Rien de grave, assura Hermione un sourire factice au visage.
-Si tu le dit. Mais si La Fouine t'as fais quelque chose il faut que tu me le dise, s'inquiéta son interlocuteur.
- Promis. Allez au travail, on a un devoir de potion avancer a rendre demain, et tu n'as rien fais. Et ne compte pas sur moi pour t'aider, assura la lionne.
Harry haussa les épaules, et se mit au travail sous la surveillance d'Hermione. Qui le guidait malgré le fait qu'elle lui ai dit qu'elle ne l'aiderais pas. Comme Ron et Parvati roucoulaint de l'autre côté de la salle, Hermione échappait a cette torture visuelle, en aidant Harry sans pour autant lui donner les réponses. Harry était inquiet pour son amie, depuis une semaine, il avait remarqué l'apparition de bleus sur ses bras surtout. Mais ce matin là, un coquard l'avait interpellé. Suite au promesse de cette dernière, il avait lâcher l'affaire. Hermione ne traîna pas trop dans la salle commune des Gryffondor, elle avait une ronde a vingt-deux heure trente, et un Malefoy a rassuré durant deux heures de rondes. Elle fit une bise à Harry et Ginny, puis fila dans sa chambre, mettre sa cape.  Il était vingt-deux heures quinze, et elle avait juste le temps de fumer une cigarette avant de faire sa ronde. Elle sortit sur son balcon, et alluma sa cigarette, assise sur le rebord. Elle n'entendit pas la porte s'ouvrir, et fit un bon lorsque elle entendit la porte du balcon grincer.
-Tu m'as fait peur Malefoy, tu pouvait pas frapper comme tout le monde, railla-t-elle la main sur son cœur.
-Si mais cela aurait été moin drôle. Il faut qu'on y aille.
La lionne écrasa sa barre de nicotine, et pris sa cape. Elle suivit Malfoy dans les couloirs, pendant plus de dix minutes sans un mot. Ils se baladaient dans les couloirs, sachant pertinemment qu'aucun n'élèves ne traîneraient dans les couloirs a cette heure-ci. Bien que l'année ne faisait que commencer, les dernières années, se faisaient un malin plaisir à se balader dans les couloirs a minuit. Alors que la ronde se terminait a vingt-trois heures quarante-cinq. Ce soir là, Hermione avait prévu de prolonger sa ronde, a minuit et demi, histoire de coincer les petits malins qui enfreignaient les règles, des qu'elle avait le dos tourné.
-Granger, il faut qu'on parle, murmura Draco.
-Et se quoi ? Demanda cette dernière sachant de quoi il parlait.
-Tu sais très bien se quoi. Ce n'est pas en fuyant la discussion, que cela n'arrivera plus.
-Malefoy, c'est très gentil de faire... Tout ça. Mais je vais bien, et je n'ai pas besoin d'en parler. J'ai remarqué que tu ne me laissait que très rarement seule avec lui et je t'en remercie, j'ai remarqué aussi que Zabini le suivait a la trace et je te remercie de lui en avoir parler pour qu'il garde un œil sur lui, mais tout va bien. On est jamais ensemble, alors il ne me touche plus. Merci.
-Non, non, non. Tu ne vas pas éviter d'en parler toute ta vie, merde Granger ! On ne s'aime pas je le sais, mais parle moi.
-Dans tes rêves Malefoy.
Sur ces mots, elle prit un autre couloir, et continua sa ronde seule.

Draco aurait voulu parler, mais il avait promis. Il avait promis que personne ne serait au courant de son secret. Certe il l'avait dit a Blaise, mais il avait besoin d'aide pour la protéger. In ne l'aimait pas, mais il ne pouvait pas la voire ainsi, couverte de bleu, a jouer avec son assiette lors des repas, avoir les larmes aux yeux. Et le pire dans tout cela, c'est que ses amis n'avaient  rien vue. Ils se connaissaient depuis leurs premières années, et aucun de Potter et La Bellette n'avait vue que Granger allait mal ? Amis ? Il n'y croyait pas. Draco n'était pas son ami, mais il avait bien compris que ça n'allait pas, et que ça allait bien au delà de Marcus Flint. Elle avait un mal profond, depuis toujours. Mais il ne pouvait pas l'aider si elle ne parlait pas. Et de toutes façons, elle refuserait son aide. Seulement il ne pouvait pas la laisser ainsi, c'était décidé, il l'aiderait, même si elle ne le voulait pas.
Il courut pour la rejoindre, il volait dans les couloirs pour la rattraper. Il la trouva devant la salle sur demande, assise sur un banc, a regarder dans le vide.
-Malefoy, la ronde est fini. Tu devrais rentrée. Je vais rester, quelques élèves s'amusent à sortir en douce. Dit la jeune lionne.
-Non, je reste avec toi. A partir de maintenant, je ne te laisse plus toute seule. Blaise restera avec toi la journée, ça fera moin louche. Pas de protestation, tu n'as pas le choix. Déclara Malefoy, en prenant place a ses côtés.
-Si je dis non tu le fera quand même pas vrai ?
-Oui.
Hermione hocha la tête, et observa les alentours. Une demi heure plus tard, personne n'était venu, et Hermione entraîna Draco vers leur appartement. Sur le chemin, elle l'observait discrètement, et une pensé lui vint, il n'était plus son ennemi, du jour où elle lui avait parler, il était un ami. Le seul qui voulait l'aider, le seul présent pour l'aider. Il était son ami.

A Contre Sens. T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant