Une simple erreur.

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Trois jours étaient passer depuis le bal l'Halloween, trois jour qu'ils s'étaient embrassés. Hermione ne lui avait pas adresser la parole depuis, et Draco n'avait pas essayer de s'expliquer. Il en avait parler a ce qu'il appelait, son équipe de choc, et tous l'avaient réprimandé. Il savait bien qu'il avait été trop direct, mais lorsqu'il l'avait vue, avec le reflet de la lune, il n'avait pas pu s'en empêcher, cela avait été plus fort que lui. Au plus profond de lui, il était presque satisfait, elle avait répondu à son baiser. Improbable, mais réel. Évidement, elle lui avait laisser une belle marque sur la joues, mais il était prêt à tendre l'autre si c'était le prix à payer pour l'embrasser de nouveau. Mais il avait promis, et cette fois ci, pas question de faire une nouvelle erreur. Ses amis et lui avaient monter un plan précis, alors il ne fallait pas que Draco brûle les étapes. A trop jouer avec le feu, il risquait de se brûler les ailes. Il est vrai, que tous avaient remarqué les joues rosi de la jeune femme quand elle était remonté, mais aucun n'aurait penser que le blondinet serait aller si vite. Bien que cela les avaient tous fait sourire en apprenant que Hermione ne l'avait pas repoussé, aucun n'avait piper mot.

De son coté, Hermione était ronger par deux sentiments complètement contradictoires. D'un côté, elle se sentait coupable par rapport à Ginny, mais de l'autre... Elle voulait aller voir Draco, s'excuser pour la gifle, et l'embrasser de nouveau. Jamais elle n'avait ressenti ça, même en embrassant Ron. Cet espèce de crétins blond la faisait sortir de ses gonds à longueur de temps, mais il la rendait folle aussi. Il y avait quelque chose en lui qui l'intriguait, incapable de dire quoi, Hermione ne cherchait pas. Tout ce qu'elle faisait, c'était tourner en rond dans sa chambre depuis trois jours. Enfin, lorsqu'elle n'était pas en cours.
Lorsqu'elle était en cour, elle se jetait corps et âme dans ses leçons, enfin, plus qu'à son habitude.
C'était plus fort qu'elle, quand elle fermait les yeux, elle se repassait en boucle la même scène. Ce qui la troublait le plus, c'était qu'elle ne l'avait pas repoussé, et pire, qu'elle avait aimer ça. Autant que lui sûrement.

Enfermer dans la bibliothèque depuis son dernier cours, Hermione travaillait sur un devoir de métamorphose. Elle tentait tant bien que mal de se concentrer. Il y avait un groupe de l'autre côté de l'étagère qui faisait un vacarme incessant. Elle préférait encore le silence presque assourdissant habituel. Elle n'avait pas essayer de les faire taire. Hermione avait reconnu sa voix. Celle de Draco. Il devait être avec ses amis serpents. Hors de question de lui adresser la parole, pensa la lionne en soufflant une énième fois. Peut-être qu'à force de souffler, ils finiraient par faire moins de bruit. Enfin, c'était comme essayer d'arracher Hermione à ses livres, rien ne fonctionnait.
Au bout de plus d'une heure, la lionne rassembla ses affaires, et quitta la bibliothèque, irrité. Même sans lui adresser le moindre mot, Malefoy avait le don de la mettre hors d'elle. Quoi qu'il fasse, c'était comme une sorte de refrain, sans cesse la même chose, les mêmes émotions. La colère, la violence, l'amertume, et une pointe d'elle ne savait quoi. Si seulement elle arrivait à mettre le doigt sur un point sensible elle aussi, elle aurait une arme à la taille de son ennemi. Mais rien, seulement un épais masque de froideur, parfois briser par des sentiments que Hermione ne savait comprendre. On aurait dit un robot, lorsqu'il portait son masque, Draco ne laissait filtrer aucune émotion.
Ne s'attardant pas plus sur le blond, Hermione flanait dans les couloirs de l'immense château quand une idée lui vint. La Salle Sur Demande. Personne ne devait y être a cet heure-ci. Tout le monde étaient dehors à profiter des derniers moments de bonne température et de beau temps, qui allaient se faire de plus en plus rare dans ce coin reculer de l'Ecosse.
Arriver au septième étage, Hermione passa trois fois devant l'entrer de cette salle qu'elle aimait tant. Tout en pensant à un environment calme et apaisant, elle pensa aussi à une grande bibliothèque remplis de livre moldu. Des livres qu'elle ne trouvait pas à Poudlard. Une fois la porte devant elle, Hermione n'hésita pas un instant avant de la franchir.
Comme elle le pensait, personne ne s'y trouvait. Il n'y avait qu'elle. Un petit feu crépitait dans la cheminée, un grand sofa rouge juste en face de celle-ci, des murs sombres éclairer par quelques torches, et une immense bibliothèque rempli de livre moldu. C'était exactement ce don la lionne avait besoin à cet instant. Elle avait besoin de ne plus repenser au bal, de ne plus penser à Draco, et a la chaleur ardente qui avait pris possession de son corps lorsque Draco et elle s'étaient embrassé.
Alors elle se dirigeait vers une étagère au hasard, et pris le premier livre qu'elle trouva. "Dr Erika Werner" , l'un de ces romans à l'eau de rose qu'Hermione chérissait tant. Elle pouvait grâce ça ce genre d'histoire, rêver à un monde parfait. Ou tout s'arrange toujours. Et Hermione avait bien appris une chose durant toutes ces années à Poudlard, quand un problème est chassé, un autre arrive. Il ne se passe jamais beaucoup de temps sans que quelques chose d'horrible ne se produise.

A Contre Sens. T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant