Chapitre 17

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Je suis exténuée. Ma sieste de tout à l'heure n'a pas été suffisante. Cette après midi de cours à parler du système nerveux à bien failli griller le miens. Je passe le pas de la porte de l'appartement, des voies proviennent du salon mais avec la musique dans mes oreilles je n'en fais pas de cas. Je lève les yeux pour regarder qui se trouve là, Tom. Il papote tranquillement avec Joy, le souvenirs de son baiser n'a pas arrêter de tourner en boucle dans ma tête depuis se matin mais là il devient encore plus persistant. Je le contemple de la tête au pied, il a toujours été beau, même hier soir complètement amoché il était beau, mais là, il y a quelque chose en plus qui se dégage. Mais je suis incapable de dire quoi, peut etre la fatigue qui me joue des tours.

Ça c'est n'est pas prévu dans le programme de ma soirée. Je m'approche de lui et Joy s'éclipse dans sa chambre pour nous laisser seule.

- Pourquoi es-tu là ? Dis-je sur un ton nonchalant en me dirigeant vers ma chambre pour mettre quelque chose de plus confortable.

Il me suit du regard mais ne bouge pas et attend que je revienne pour me répondre.

- Je viens m'excuser de mon comportement de ce matin, je n'étais pas dans mon état normal.

- Ça tu n'avais pas besoin de me le dire ! Mais ce n'est rien, ça m'a juste un peu surprise.

Il est beaucoup moins sûr de lui que sa matin mais il est bien décidé à ce que la conversation ne s'arrête pas là.

- Surpris en bien ou mal ?

Là c'est sa question qui me surprend. Je reste de marbre

- Je ne m'y attendais pas c'est tout, et je hausse les épaules. Je dévie la conversation.

- Tu veux boire quelque chose ? Un shoot peut etre ?

- Je vais me contenter d'un thé s'il te plait.

Pendant que je mets chauffer l'eau il enchaîne.

- Est-ce que tu en as parler à Haz ?

La conversation n'a pas été déviée bien longtemps...

Cette question trotte dans ma tête depuis que j'ai quitter le domicile des Holland. Je sais qu'on est dans relation sans prises de tête, qui n'est pas vraiment une relation soit dit en passant, qu'on peut voire qui ont veux et faire ce qu'on veut mais lui dire que son meilleur ami m'a embrassé, sa reste assez délicat.

- Non mais je compte le faire et toi ?

- Non pas encore mais je vais le faire aussi. Tu sais on se dis presque tout et il m'a raconté votre histoire, pas dans les moindres détails mais j'en ai déjà entendu bien assez. Dit-il sur un ton blagueur. Mais si c'était quelqu'un d'autre est ce que tu lui aurais dit ?

Je n'avais vraiment pas besoin de savoir et encore moins envie qu'il connaisse notre vie sexuelle mais faisons avec, passons outre. J'apporte le thé dans le salon, je m'assois sur le canapé non loin de lui et je lui sers une tasse. Peut etre que boire, même si ce n'est que du thé, lui fera penser à autre choses.

- Quelqu'un d'autre qui m'avais embrassé ? Les choses auraient été différentes. Mais comme tu l'as surement compris on est plus proche du coup d'un soir répété que du couple. Chacun est libre.

- Donc tu ne vois pas d'inconvénients si je recommence ? de nouveau il m'embrasse. Cette fois ci je lui rends son baiser.

Qui as dis jamais deux sans trois ? Encore un qui avais raison en tout cas. Son baiser est doux, sa peau est chaude. Cela dure seulement quelque secondes. Nos bouches se décollent et je me recule. Une larme, une seule, coule le long de ma joue.

L'expression « c'est la goute d'eau qui fais déborder la vase » prend tout son sens. Cette petite larme représente tout simplement l'excès de tendresse que j'ai reçu et que mon corps n'arrive pas à supporter.

Je chasse cette stupide larme avant qu'il ne remarque mais trop tard. Son regard à changer, il n'y a plus l'assurance de tout à l'heure, seulement de la culpabilité.

- Je n'aurais pas dû, vraiment, je suis désolé.

- Ne t'excuse pas. C'est très tentant de recommencer mais je pense que tu devrais rentrer.

Ses yeux s'illuminent puis s'assombrissent. Sans un mot il se lève du canapé, prend son manteau et disparait dans la pénombre avant d'entendre la porte se refermer derrière lui.

Je glisse du canapé pour me retrouver assise adosser contre celui-ci. Mes yeux se perdent dans les lumières dansantes face à la vue panoramique devant moi. Ma tête se perdit dans mes pensées. Comment en suis-je arrivée là ? D'un côté, Haz, l'homme qui a réussi à me redonner le sourire et de l'autre, Tom, l'homme araignée que tout le monde veut. J'ai reçu en deux semaines plus d'affection que ce que j'ai reçu en une année.

Joy vient me rejoindre, elle s'assis au sol à mes côtés, je pose ma tête sur son épaule et me souris. Toutes les deux, on contempla la beauté de la ville qui s'offre à nous. Joy, celle qui a toujours été là. Est-ce que je mérite tout ce qu'il m'arrive ? Mon frère, cette vie de rêve dans cette somptueuse ville, Joy, les Holland et Haz ?

Je me rends compte que j'ai pensée à voix haute.

- Bien sûr que tu le mérite, tu as travaillé tellement dur pour en arriver là. Et les épreuves que tu as traversées, la roue à tourner. Chasse se syndrome de l'imposteur de ta tête, il est temps de vivre ta vie pour toi et non pour les autres.

Elle à toujours su trouver les mots pour me réconforter, ses paroles remplis de sagesse. Je ne sais pas combien de temps nous sommes restez assise là, elle en tailleur, ma tête poser sur ses jambe, sa main dans mes cheveux. Un profond silence s'en suivis, pas un silence lourd ou terrifiant, il est plutôt paisible et réconfortant.

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Amitié Améliorée (en cours d'écriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant