01.7 :: 𝙎ans savoir ce qu'il adviendra

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nda — update un chouïa plus tardive que d'habitude, je m'en excuse, ces derniers jours ont été un peu compliqués et j'ai pris du retard dans ma relecture et mise en page 🙃
mais ! me voilà avec le chapitre sept, encore dans les temps, avec une petite surprise dans ce chapitre... je vous laisse découvrir le changement qui s'opère dans l'histoire ;)

comme toujours, j'espère que vous allez bien, et que vous survivez avec tout ce qui se passe. n'oubliez pas de prendre du temps pour vous!! c'est plus important en ces périodes anxiogènes que jamais.

sinon, merci pour les 1K de vues <3 prochain chapitre le 10 avril :)

ps : c'est l'instant auto-promotion, mais j'ai sorti un recueil d'OS sur Haikyuu (première histoire sur mon profil) avec un KuroShou, si ce ship vous plaît ça me ferait très plaisir que vous alliez y jeter un oeil <3


CHAPITRE SEPT ― SANS SAVOIR CE QU'IL ADVIENDRA
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« Je pars avec vous. Que cela vous plaise ou non. »

𝙏obio prononça ces mots avec fermeté et observa sans ciller les trois individus qui lui faisaient face. Le plus grand, Orru, qui se cachait derrière sa capuche et ce surnom étrange, semblait à deux doigts de lui sauter à la gorge et le dévisageait avec fureur. Hinata, quant à lui, avait l'air sans voix ; seule sa petite sœur n'avait pas réagi de façon particulière à son ordre, et se contentait de se cacher derrière son grand frère pour éviter son regard.

Elle semblait le craindre, comme chaque enfant qu'il côtoyait ces dernières années, sans qu'il ne comprenne la raison de cette peur. Il n'allait pas s'en prendre à eux quand même ! Le pire exemple ― ou le meilleur pour illustrer ce fait, c'était selon ― restait Takeru, le neveu d'Oikawa : non seulement le jeune collégien ne l'approchait pas, mais en plus il se mettait à pleurer dès que leurs regards se croisaient.

(Enfin, dans son cas, Tobio ignorait si ce n'était pas plutôt la faute d'Oikawa : son aîné semblait éprouver un malin plaisir à dresser auprès de ses proches un portrait biaisé de son cadet, et heureusement que le jeune homme aux cheveux noirs pouvait compter sur Iwaizumi pour corriger ses dires lorsqu'il en faisait trop. Même s'il soupçonnait ce dernier de trouver les âneries de son petit ami plus amusantes qu'il ne prétendait...)

« C'est une blague ? » Orru semblait avoir retrouvé le sens de la parole et pointait un doigt tremblant dans sa direction. « Tu t'prends pour qui ?

Je suis parfaitement sérieux, affirma Tobio en le regardant droit dans les yeux. Vous aidez ceux qui le désirent à fuir Sybille, non ?

Mais t'as aucune raison de partir toi !

Il en faut nécessairement une ? » Orru se décomposa à cette question, comme si elle était absurde ― Hinata avait eu la même réaction lorsqu'il avait répondu quelque chose de similaire un peu plus tôt.

« J'sais pas si t'es stupide ou simplement inconscient, laissa finalement tomber le jeune homme en secouant la tête. Mais t'es un cas. »

Il se tourna ensuite vers Hinata, qui n'avait toujours pas prononcé un mot et les avait simplement observés pendant toute leur conversation. Le rouquin semblait être figé dans son mutisme ― c'était d'ailleurs la première fois que Tobio le voyait rester silencieux si longtemps. Puis, soudainement, il explosa ― et ce n'était pas une simple métaphore.

S'IL NOUS ÉTAIT PERMIS DE RÊVER - 𝗵𝗮𝗶𝗸𝘆𝘂𝘂Où les histoires vivent. Découvrez maintenant