02.4 :: 𝙎ous l'amour et l'alcool

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nda - bonjour ! :) après un mois de pause je peux désormais annoncer la reprise des publications de cette histoire, avec une autre petite modification due à la magie de l'été : pendant les quatre prochaines semaines, je ne posterais pas une fois tous les quinze jours mais toutes les semaines !

donc, oui, jusqu'au 11 septembre, un chapitre sortira chaque semaine, ce qui vous permettra de découvrir plus vite les rebondissements de cette partie (et me permet à moi de ne pas passer encore six mois sur la partie deux aha) :)

sinon, j'espère que vous allez bien et que votre été se passe bien. hydratez-vous, n'oubliez pas le covid et profitez bien <3
petit instant autopub : j'ai publié au début du mois ma participation à la bokuaka week 2021, si jamais vous êtes intéressés, c'est la première histoire sur mon profil !

bonne lecture :)

CHAPITRE QUATRE - SOUS L'AMOUR ET L'ALCOOL
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𝘾ette fois-ci, Tooru rappela Iwaizumi bien avant que celui-ci n'ait le temps de submerger sa boîte vocale d'insultes. Les insultes, il en essuya malgré tout puisqu'il appela littéralement son compagnon à sept heures du matin, après une longue nuit d'insomnie à ressasser ses pensées. Celui-ci ne semblait pas ravi d'avoir été réveillé par une injonction à le rejoindre sur une place bien plus grande que leur petit parc, un dimanche matin.

(Mais, Tooru le savait, il viendrait. Il était certain qu'il pouvait compter sur Iwaizumi pour se plier à ce désir, aussi farfelu soit-il. Hajime prenait trop à cœur son rôle de responsable de l'ancien passeur, chargé de l'empêcher de faire n'importe quoi.)

En fin de compte, Iwaizumi arriva même avant lui à leur point de rendez-vous. Il était huit heures, personne ne se trouvait dans les rues à l'exception de quelques hères dont la vie devait être bien compliquée pour qu'ils se retrouvent dehors un dimanche matin en plein mois de février. Hajime devait potentiellement mourir de froid, enfoncé dans un simple sweat, mais il se contentait de regarder devant lui tandis qu'un fin panache de fumée blanche s'échappait de sa bouche, provoqué par les températures glaciales.

« J'aurais dû te laisser mariner des heures avant de venir, commenta-t-il lorsque Tooru s'assit à côté de lui sur le rebord de la fontaine qui ornait la grande place.

Tu es trop gentil pour me faire ça, protesta le brun.

Tu parles, souffla son compagnon en levant les yeux au ciel, je peux encore te jeter à l'eau si tu m'emmerdes trop.

Méchant.

Abruti. » Ils auraient pu continuer longuement ce débat, mais ils n'étaient pas venus pour ça, ils le savaient tous les deux. Il y avait plus important.

« Tu m'en veux pour hier ? finit par demander l'ancien capitaine.

Qu'est-ce qui te prend de me demander ça ? releva son petit ami.

J'essaye d'être gentil !

Ça te va pas. T'es supposé être une bouse.

Pardon ? »

Ce fichu surnom de bouse... Il lui collait presque autant à la peau que le Iwa-chan dont il avait affublé son amant. Il le trouvait pourtant infiniment plus offensant ― Iwa-chan, c'était juste mignon et affectueux ― mais ne parvenait pas à le faire abandonner à son compagnon, qui prenait plaisir à lui ressortir dès qu'ils se prenaient la tête pour des broutilles.

S'IL NOUS ÉTAIT PERMIS DE RÊVER - 𝗵𝗮𝗶𝗸𝘆𝘂𝘂Où les histoires vivent. Découvrez maintenant