02.3 :: 𝘼imer et détester (mais aussi avancer)

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nda - j'ai perdu l'habitude de poster le vendredi wow 
update : J'AI TELLEMENT PERDU L'HABITUDE QUE J'AI OUBLIÉ DE POSTER JE SUIS TELLEMENT DÉSOLÉE

sinon, j'espère que vous allez bien ! :) que vous profitez de vos vacances, ou simplement que vous vous reposez chez vous. 

je vous rappelle pour ma part qu'il n'y aura pas de publications avant un mois, avant le 14 août pour être plus précise ! néanmoins, je posterai quelque chose sur haikyuu avant cela donc je vous invite éventuellement à ouvrir l'oeil si vous êtes intéressés par un certain ship composé de deux hiboux... je n'en dis pas plus, il faut entretenir le mystère :)
je ne répondrais également pas aux commentaires avant le début du mois d'août mais comme toujours, ils seront bien lus et je remercie ceux qui en laissent !

bonne lecture !

CHAPITRE TROIS - AIMER ET DÉTESTER (MAIS AUSSI AVANCER)
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« Je peux y réfléchir ? »

Après une bonne minute de silence, Tooru se força à articuler ces mots. Il avait essayé de réfléchir correctement, pour faire immédiatement un choix. Mais son cerveau refusait de traiter les informations. Il n'arrivait pas à atteindre une décision cohérente. Et le regard presque suppliant de sa mère sur lui ne l'aidait pas à le faire.

« Bien sûr, opina son thérapeute. Mais, monsieur Oikawa... » Il posa sur lui un regard plein de sollicitude, qui agaça le brun. « Plus tôt vous commencerez une thérapie intense, mieux ce sera. »

L'ancien passeur mourait d'envie de lui envoyer son poing dans la figure, mais il se contenta de le serrer si fort que ses jointures le lancèrent et de le remercier. D'un geste de la main sur sa tablette, le thérapeute lui envoya les informations concernant le centre, avant de s'en aller, laissant les Oikawa en famille. Le jeune homme n'osait pas les regarder.

Il ne déplaça son regard vers sa sœur que lorsque celle-ci vint le forcer à se tourner vers eux. Elle le regardait avec compassion, mais aussi avec affection. Le jeune homme avait le cœur au bord des lèvres. Il avait juste envie de se terrer sous terre pour le restant de ses jours. D'oublier tout ça.

« Tooru. » Son père prit la parole. « La décision te revient. On ne te forcera à rien. » Sa sœur opina silencieusement.

« On te soutiendra.

Mais maman veut que j'accepte. » Les mots lui échappèrent, secs, acides. Il voulait les retenir, mais ne put rien faire pour. Ils ne reflétaient que son état d'esprit après tout. Son père et Miyuko le dévisagèrent avant de se tourner vers sa mère. Celle-ci semblait stupéfaite, mais finit par détourner le regard.

« Ça en vaut la peine, murmura-t-elle. Ce sera plus efficace que ce que tu suis actuellement. Ça pourrait fonctionner.

Ou alors, ça leur permettra juste de m'enfermer plus tôt, souffla Tooru. Et de me surveiller à l'avance, au cas où je tenterai quoi que ce soit.

Parce que tu comptais partir ?

Bien sûr que non, renifla-t-il, méprisant. Mais c'est l'idée sous-jacente.

Tu surinterprètes. Ils veulent juste t'aider. » La conversation était devenue une confrontation entre sa mère et lui, que son père et sa sœur suivaient sans rien dire.

S'IL NOUS ÉTAIT PERMIS DE RÊVER - 𝗵𝗮𝗶𝗸𝘆𝘂𝘂Où les histoires vivent. Découvrez maintenant