01.3 :: 𝙏outes les révoltes ne sont pas bruyantes

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nda — je ne sais pas écrire un match de volley-ball, voilà. j'ouvre ce chapitre sur ces mots pour vous préparer. moi et le sport ça a toujours fait 19 243, et je n'ai jamais eu l'occasion d'assister à des matchs autrement qu'en regardant Haikyuu donc bon, on est loin d'une narration digne d'un commentateur expérimenté.

however, je ne pense pas que cela vous fera passer à côté de la multitude d'indices en tous genres qui parsèment ce chapitre, qui pourrait largement s'appeler "Comment cacher les futures trames là où on ne les y attend pas" . si le challenge vous dit, n'hésitez pas à ouvrir l'œil pour essayer de les répérer haha.

comme toujours, merci à tous ceux qui ont voté et commenté ! le prochain chapitre sortira le 13 février 💫

CHAPITRE TROIS ― TOUTES LES RÉVOLTES NE SONT PAS BRUYANTES
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« Hinata vas-y ! »

Le cri de Kageyama n'avait nullement pour but de le pousser à sauter ; Shôyô s'était déjà élancé au moment où le passeur avait réceptionné la balle, bien décidé à la frapper même sans savoir si le jeune homme aux cheveux noirs la lui destinerait ou non. Il faisait souvent cela, se ridiculisant parfois en frappant dans le vide, trop persuadé qu'il recevrait la balle ― mais au moins leurs adversaires étaient perturbés.

Lorsque la paume de sa main entra en contact avec le polyuréthane de la balle de volley, il sentit une certaine satisfaction l'envahir et mit toute sa force pour propulser le ballon dans une ligne droite, là où aucun joueur de Seijoh ne l'attendait. Elle manqua de dépasser la ligne blanche mais heureusement, le point fut marqué et il jubila en retombant sur le sol : le set était pour eux !

Ses coéquipiers vinrent le féliciter chaleureusement ; ils n'avaient pas encore gagné le match, mais ils avaient déjà une certaine avance puisqu'ils venaient de s'emparer du premier set. S'ils continuaient sur cette voie, ils pourraient l'emporter deux sets à zéro contre leurs rivaux...

Alors qu'il profitait de la courte pause qui leur était allouée pour se désaltérer un peu et reprendre son souffle, il balaya les gradins du regard. Puisque c'était un match non-officiel, simplement pour décompresser, ils n'avaient pas obtenu un grand gymnase comme lors de leurs autres matchs, mais beaucoup de monde s'était déplacé et presque tous les sièges étaient occupés. Parmi eux, Sugawara et Asahi les encourageaient de toutes leurs forces, regrettant sans doute l'époque où ils étaient aussi sur le terrain. Shôyô voulait aller les saluer, mais il aurait été malvenu de le faire au milieu d'un match aussi devait-il attendre le coup de sifflet final pour aller prendre de leurs nouvelles.

Il repéra aussi dans les tribunes opposées, les deux anciens champions de Seijoh : Tooru Oikawa et Hajime Iwaizumi. Les deux hommes étaient assis côte à côté au premier rang et encourageaient leurs cadets avec un peu moins de fougue que Suga et Asahi ― mais Shôyô avait surtout l'impression que c'était parce qu'Iwaizumi interdisait à Oikawa de crier. D'ailleurs, cela n'aurait pas été surprenant ― il savait que les deux anciens de Seijoh étaient ce genre d'amis.

« Reste concentré ! » Une voix lui aboya dessus ― Kageyama, évidemment. Il préférait largement Sugawara comme passeur, au moins le jeune homme était agréable et calme, mais il devait admettre que son coéquipier était incontestablement le meilleur passeur qu'il connaisse.

« Ne me crie pas dessus ! » répliqua-t-il. Il détestait malgré tout sa façon de toujours prendre les autres de haut. Et puis, il tenait à rester loin du jeune homme ― pour protéger sa famille, mais aussi parce que de toute manière, il dépréciait énormément sa personnalité.

S'IL NOUS ÉTAIT PERMIS DE RÊVER - 𝗵𝗮𝗶𝗸𝘆𝘂𝘂Où les histoires vivent. Découvrez maintenant