01.8 :: 𝙍egarder en arrière

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nda — observation judicieuse du jour : quand je tape « :: » le correcteur de mon téléphone me propose « kuroo ». la confusion m'habite mdrr

sinon, comment allez-vous ? <3  bien j'espère, ou en tout cas assez bien compte tenu de la situation !

je viens aujourd'hui vous apportez un peu d'action — avec des petites apparitions de personnages qui n'auront pas leur heure de gloire ici, mais qu'on reverra un jour ;)

je souhaite d'excellentes vacances à ceux qui ont la chance de l'être — soit beaucoup de personnes je suppose :')) —, je vous donne rendez-vous le 24 avril et je vous souhaite une bonne lecture !

CHAPITRE HUIT ― REGARDER EN ARRIERE
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𝙄l leur fallut attendre trois jours pour obtenir un signal positif du réseau leur indiquant que tout était sécurisé. Ce furent trois longues journées de sevrage total, au cours desquelles les quatre fugitifs eurent bien du mal à rester calmes et posés. Ils étaient contraints à l'inactivité dans un endroit lugubre, gagnés progressivement par la tension et le stress qui étaient aggravés par l'atmosphère tendue du refuge de migrants illégaux.

La SP effectuait fréquemment des descentes pour arrêter plusieurs personnes, ce qui ne faisait rien pour les rassurer. Orru leur avait expliqué qu'ils traquaient les migrants illégaux, mais qu'ils étaient obligés de procéder lentement et ponctuellement pour ne pas froisser l'opinion publique. Tobio trouvait en général absurde que les forces de l'ordre soient contraintes de se plier ainsi aux désirs des civils, mais il était plutôt reconnaissant de ce fait désormais.

Ils étaient cependant aussi coupés du monde extérieur, et ne pas savoir où en était la Sécurité Publique dans leur poursuite était très compliqué pour le passeur qui aurait aimé avoir plus d'informations sur la façon dont leur situation se présentait. Il se répétait que le réseau Eitpheil savait ce qu'il faisait, et que ses membres n'en étaient sûrement pas à leur première situation de crise. Il se contraignait donc à l'attente, encore et encore.

Le seul point positif de cette histoire : le nom d'Alisa Haiba semblait avoir fait si forte impression aux voyous qui habitaient l'immeuble abandonné qu'ils ne leur cherchaient plus de crosses, et qu'ils venaient même leur apporter de la nourriture. Tobio ne cessait de se demander qui pouvait bien être exactement cette femme respectée par ces immigrés. Il ne se souvenait pas avoir un jour entendu son nom dans un quelconque journal télévisé ou dans la moindre discussion, ce qui laissait supposer que, quoi qu'il se fût passé qui justifiait ce respect, cela s'était déroulé dans l'ombre.

Au matin du quatrième jour après leur arrivée, une nouvelle silhouette se présenta à eux après avoir gravi les escaliers et passé l'étrange barrage formé par ces hommes. Son visage était aussi dissimulé par une capuche, et Tobio songea immédiatement qu'il ressemblait à Orru ; pas seulement à cause de leur style similaire, mais aussi dans leur attitude et leur façon de parler.

« J'suis Corbetti, se présenta-t-il après avoir échangé une accolade avec Orru. Ravi de vous rencontrer.

J'croyais que t'allais t'cacher, fit remarquer ce dernier en l'observant avec intérêt.

Ouais, c'est c'qui était prévu, mais on a changé de plan.

Encore ? râla Orru.

Ouais. Tu connais Albus. Toujours à craindre le pire. Il a p't-être même déjà changé le plan une nouvelle fois sans qu'on le sache. » Les deux amis ricanèrent, tandis que Tobio notait le nom dans son esprit en songeant que cela leur servirait peut-être s'ils se retrouvaient seuls pour une quelconque raison.

S'IL NOUS ÉTAIT PERMIS DE RÊVER - 𝗵𝗮𝗶𝗸𝘆𝘂𝘂Où les histoires vivent. Découvrez maintenant