S'IL NOUS ÉTAIT PERMIS DE RÊVER - 𝗵𝗮𝗶𝗸𝘆𝘂𝘂

03.1 :: 𝙇a vie d'un inspecteur n'est pas toujours facile

nda - dans mes notes, j'avais appelé cette partie marron foudroyant. MARRON FOUDROYANT. j'ai halluciné au moment de commencer à l'écrire il y a plusieurs mois -  n'écrivez pas vos notes préparatoires la nuit, c'est mauvais pour la crédibilité. 

sinon, bonne année ! j'avais déjà fait le coup l'année dernière et se renouveler, ce  n'est pas pour moi, je vous propose cette année encore une partie de SIEPR (: cette fois-ci, on se tourne vers Asahi et Nishinoya et surtout sur la fameuse Sécurité Publique.

petit disclaimer : cette partie est vachement plus platonique que les précédentes. la fin peut être lue romantiquement, mais il n'y a pas autant d'explicite que les deux parties précédentes.
je précise aussi qu'elle est plus descriptive que les deux autres, mais elle sert de préparation à la suivante qui sera beaucoup plus mouvementée. 

j'espère qu'elle vous plaira tout de même <3 bonne lecture ! et rendez-vous dans deux semaines pour la suite (:

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CHAPITRE UN — LA VIE D'UN INSPECTEUR N'EST PAS TOUJOURS FACILE
▁

« Dispositif coercitif portable de diagnostic psychologique

Dominateur ― Initialisation.

Utilisateur : Inspecteur Asahi Azumane

Affectation : Brigade Criminelle

Utilisation autorisée. Utilisateur valide.

Mode paralysie non létale. Visez avec calme et maîtrisez la cible. »

𝙎ybille avait cette étrange manière de vous déshumaniser même quand vous ne possédiez rien d'électronique, songeait Asahi lorsque ces mots résonnaient dans son esprit. Aujourd'hui, de très nombreux citoyens profitaient de l'essor de la technologie pour s'améliorer physiquement, et devenir un croisement étrange entre des Hommes et des machines. Et même ceux qui, comme lui, s'attachaient à conserver leur corps de chair et de sang finissaient par faire face à la déshumanisation ― lorsque cette voix inhumaine et inexpressive résonnait dans son esprit, il était difficile pour lui de se sentir encore humain. Même s'il était loin d'être devenu une machine, il était devenu l'outil de celle-ci ; et c'était peut-être encore plus effrayant.

Suga lui disait toujours qu'il avait peur de tout. Bien avant de devenir inspecteur déjà, il avait peur de l'image qu'il renvoyait aux autres, mais aussi d'à peu près tout ce qui le faisait sortir de sa zone de confort ― sorties entre amis, matchs d'entraînement ou officiels, et même repas de famille un peu trop nombreuse. Alors, bien sûr, devenir inspecteur était la chose la plus effrayante pour lui. Deux ans avaient passé depuis son affectation, un an et demi depuis sa première mission, et un an et trois mois depuis son premier meurtre. Autant d'événements qui restaient difficile à digérer pour son cœur et son esprit sensible ― c'était lui-même qui le disait, et tous ses proches.

Aujourd'hui encore, personne dans son entourage ne comprenait pourquoi il était devenu inspecteur de la Sécurité Publique. Deux questions étaient sous-entendues par cette principale interrogation : pourquoi avait-il reçu l'autorisation de Sybille pour devenir inspecteur, et pourquoi avait-il accepté ?

Honnêtement, répondre à la première question était impossible. Asahi n'avait pas un esprit particulièrement fort et avait peur de beaucoup de choses, y compris de lui-même. Il pouvait éventuellement se démarquer sur le plan physique, mais cela n'était pas l'argument décisif pour devenir inspecteur ― alors il ne savait pas pourquoi il avait reçu ce A à la SP. Son seul A. C'était ce deuxième point qui expliquait qu'il avait accepté le poste. Le seul A, la note maximale de compatibilité, qu'il avait reçu, c'était à la Sécurité Publique.