𝑶𝒓𝒏𝒆́𝒆 𝒅𝒆 𝒎𝒚𝒔𝒕𝒆̀𝒓𝒆𝒔.

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Quand le passé est enterré
Les portes d'hiers se font écrasées
Et les ennuis commencent à s'entasser

Dompter la colère pendant les malheurs
Après de longs combats
De quoi se tenir coupable pour apaiser la conscience orgeilleuse

Pour mon départ je ne m'excuserai pas
Pour mon silence non plus
Avec une main de fer et l'autre d'élégance
Le combat n'est jamais finit 

Les douceurs sont d'un plaisir éphémère
Causent des catastrophes sucrées
Allègent l'amertume de la vie

Souvent, j'ai entendu que cette froideur qui panse mes sensations
Cet air mystérieux qui aiguise mon arrogance
Mon manque de réaction qui me crée des mensonges
Et mon faux calme qui m'offre des masques ornés
Causeront ma perte

Mais de quel perte parlent t-ils?
Dans le vide engloutant je m'y suis jeté
Vers les tourbillons de la folie je m'y suis accroché

Et je ne ressens plus rien
Engourdi par les sentiments
N'est ce pas tout ce qu'un humain aimerait ?
Ne plus ressentir la lourdeur du cœur ? Et l'étouffement de l'existence ?
Juste arrêter le temps et s'oublier ?

Ravagée, je m'arrachais les veines empoisonnées
Comme si aucun médicament n'existait
Le terrain des guerriers sur une table de jeux d'échecs
Le sang de leurs blessures, un trophée pour les génies bien habillés
Un chant enchanteur, conduisant les plus faibles de volonté à leur enfer

Ceux qui sont derrière tiennent des bougies pour ceux qui cherchent mon chemin
J'ai arrêté de me fatiguer pour un être aux sentiments traîtres
Transpercé par les ruses et pourrit de mensonges

À la fin des temps, sur ma tombe
Un salut spécial pour ceux qui riment leurs battements de cœur avec les miens.

«12 𝑺𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵𝑺 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑵𝑼𝑰𝑻.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant