L'amitié m'a trahi plus que l'amour a osé m'approcher
Je n'ai guère connu de coup de foudre ni de confessions poignantesMais l'amitié m'a séduite, avec un air délicat, une douceur crémeuse pour le cœur brûlant
Mais l'amitié m'a lentement trahi
D'une intimité féroce à une ignorance aveuglanteMaintenant, je vagabonde
Comme si mes souvenirs n'étaient que des miragesLa honte d'admettre que j'étais tombé dans l'illusion me suffoque
Moi qui pensais qu'il y avait que l'amitié qui ne me quitterait pasJ'ai été stupide
Je n'ai pas su quoi faire
La solitude m'etouffait
Mon seul remède, un ami
Quelle ironie
Quel terrible sortRevenir en arrière, je fouille ma mémoire
Je vois deux gosses angéliques avec des démons sur le dosC'était la même
Pour toi et moi
Une moitié d'un tout
Te supporter m'était naturelle
Je prenais sur moi et tu me poussais à bout
Jusqu'à ce que les lignes deviennent floues
Jusqu'à ce que je questionne ma loyauté
La faute dans ma sincéritéTu n'avais pas de choix à faire
Et pourtant, tu as décidé de prendre le monde entier que de me tenir compagnieJ'ai finis par me demander si j'étais malade
Si mon amour était teinté
Je me questionnais alors que j'avais la couleur des perles
Tu m'as fait douter de quelque chose qui m'était si chère
Je me demandais si au final, j'étais le noir de ton blanc
Mais c'était le contraire
Ou peut-être, c'était qu'un équilibre mauditOn était trop jeunes pour comprendre le poids de nos actions
Mais je savais le poids de toi en moi
Et tu avais bien choisi tes armes pour me les planter au dosJe n'ai rien connu pour longtemps
Je croyais que je te connaissais
Je m'attachais à des vignes épineuses
Il fallait lâcher
Tu ne m'as pas retenu
On s'est scindés
On s'est brouillés jusqu'à ce qu'on ne se reconnaisse plusTu m'as fait culpabiliser sur le fait que je suis partie
Mais tu m'avais réduit en lambeaux
J'ai choisi ma paix
Tu m'en as voulu
Tu m'en veux sûrement encore
Pensant que je t'ai fait du tortEt j'attends toujours
Je t'attends de comprendre que j'étais trop vraie pour toi
Tu m'as tourné le dos pour choisir le meilleur des fauxJe t'en ai voulu aussi
Je t'en veux toujours
Mais je comprends
Parce que quand je t'ai quitté, je me suis retourné pour toi, maintes fois
La main tendue et le regard en sangJe me suis donné de la peine puis de la paix
Je me suis noyé dans la confusion puis j'ai respiré dans la clarté
Et je suis reconnaissante pour tout le mal qu'on s'est faitAujourd'hui, ma haine ne trône plus
Mais la tienne fait ravage et tu restes ce sentiment âcre-doux qui n'a jamais su me quitter.
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«12 𝑺𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵𝑺 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑵𝑼𝑰𝑻.»
Poetry"𝐿𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝑎𝑟𝑡 𝑎𝑚𝑏𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡." { 𝑅𝑒𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒𝑠 } Au milieu d'un océan étranger, une bouteille en verre couverte de vagues agitées, traversait l'inconnu, voyageait sous les...