Je me fonds dans la masse
Je me perds
Et je sourisJe prends appui sur mon souffle
Ça me rappelle que je suis toujours vivante
Et que je dois agir comme telJ'ai sûrement fauter, mais personne n'a su me pardonner
Je ne mens guère quand je dis que là-dedans c'est vide
Là-haut c'est chaotiqueJ'ai la tête en feu
Et le cœur déserté
Ici, c'est mon enfer paradisiaque
Et si mes démons sont effrayants, mes anges n'enchanteront personneJe ne t'ai rien offert
Je t'ai montré des épines empoisonnées et tu les as saisi, avide de sentiments pour raviver ton cœurNe me reproche pas ton malheur
Ce n'est pas de ma faute si tes désirs ont causé ta perte
Je ne t'ai pas vendu du rêve
Je t'ai servi une vérité saignante
Quoi de plus sincère ?
Toi qui raffolais tant de mensonges ?Y avait du sang, j'avoue, mais j'ai vu plus de lèvres blanches et de yeux ronds que des blessures
Plus de peur que de peine
Même la peur me peine
Aucun abri à la vueLe cheval en détresse prenait le serpent comme son issue
Alors quand la fumée t'étouffes, il est plus facile de brûler mort
Avec des sentiments vivifiants qui prennent la forme de l'impossibleQue puis-je te servir dans cette tasse hormis mes conversations au miel opaque
Et ma compagnie franche
Je te ferais voir une seule couleur et tu désirerais le reste
Tellement absorbé par mon sort que tu me maudiras,
Que tu m'aimeras !Ton courage étranglé et ta fierté bousillée
Tu reviendras pour peu alors que tu meurs d'en assouvir le plusSous les nuages en ébullition
La mer naîtra et te pénétrera de son bleu disparu
Une seule vague d'eau gelée et de tendresse caramélisée,
Enveloppant ton être d'un printemps floralDouce musique que tu entendras
Douce douleur que tu t'injecteras
Malaise céleste
Voler au ralenti
Tes battements de cœur se transformeront en harmonieTu vois, je t'ai toujours parlé silencieusement
Entre les nuages blancs et les pétales roses
Ruinée comme un temple plein d'histoires, a toujours été la destinée de la nôtre
Ton odeur verte et résineuse, parfumait mes lettres cruellesJ'avoue que toutes ces pensées ont réussi à te bâtir une chambre dans mon esprit
Avec toute ta destruction charmante et ton sang rubis royal
Toi qui errais entre mes pensées comme le fantôme dont la présence était douloureusement lourde.
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«12 𝑺𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵𝑺 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑵𝑼𝑰𝑻.»
Poetry"𝐿𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝑎𝑟𝑡 𝑎𝑚𝑏𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡." { 𝑅𝑒𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒𝑠 } Au milieu d'un océan étranger, une bouteille en verre couverte de vagues agitées, traversait l'inconnu, voyageait sous les...