Pendant une particulière nuit froide
Sous un citronnier entouré de bois sauvages
Il pleuvait du jasmin
Et l'agonie des violons flottait dans l'air
Le monde brûlait
Adossée contre l'arbre
Le vent envoyait valser le feu
Le destin s'était tu pour écouter le sang bouillir dans les veines qui fondaient
Pupilles dilatées
Yeux embrumés
Mélodie tranchante
Déchirant le calme du brouillard
La nostalgie si sauvage entre les cendres fraîches
Les astres s'effondraient tragiquement, poétiquement, passionnément sur les paradis fanés
Tout ce qui tournait mal s'abandonnait à la beauté de la destruction
Agenouillés, un bras levé et la main sur les torses
Respirant, pleurant et riant d'hystérie
Ils criaient, déchirés et abîmés
Les regards fous de rages
Plus aucune tendresse dans la soie
Plus de confort dans les bras
Plus de grâce à donner
La vie brûlait, l'amour s'évaporait et la fumée avait une senteur de jasmin qui refusait de se décoller de nos poumons fatigués
Un peu de douceur dans ce chaos.
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«12 𝑺𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵𝑺 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑵𝑼𝑰𝑻.»
Poetry"𝐿𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝑎𝑟𝑡 𝑎𝑚𝑏𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡." { 𝑅𝑒𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒𝑠 } Au milieu d'un océan étranger, une bouteille en verre couverte de vagues agitées, traversait l'inconnu, voyageait sous les...
