Tu sais, je t'avais vu avant...tu étais seule, à l'écart de tout le monde, tu avais l'air de t'en foutre de tout, mais ton silence me dérangeait, car je l'entendais avec précision et je pouvais voir qu'à l'intérieur de toi un combat sans fin se déroulait et pourtant, tu avais l'air d'être forte, tellement sûre de toi et rien ne pouvait te mettre à terre.
Puis j'ai pris le risque de m'approcher et jusqu'à aujourd'hui les brûlures endommagent ma peau.
J'ai pris le risque de jouer avec le feu, mais tes flammes étaient froides, ton regard lointain, ton sourire discret.
Sur cette plage et à une heure si tardive, ton silence était si bruyant se manifestant grâce aux états d'âme de cette mer dansante.
Je t'ai parlé longuement sans que tu ne lâches un seul mot, tu m'écoutais et ça m'apaisait, car dans tes yeux, je voyais mon histoire se dessiner.
J'étais bouleversé. Tu m'avais bouleversé avec ta sincérité envers les âmes vagabondes, tu étais une maison chaleureuse et tu m'as accueilli comme si c'était la mienne.
Le soleil se réveillait lentement et les vagues te chantaient des lettres perdues que toi seule pouvait les entendre, je suis resté et tu ne m'as guère chassé.
J'étais subjugué par la bonté d'un être brisé, puis tu as commencé à parler et ton art m'a délivré d'une torpeur maladive, tu es vite devenue mon ivresse et ce que j'aimais le plus c'était que ça ne finissait jamais, je marchais sur des nuages et tu me berçais avec ta réalité fantastique.
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«12 𝑺𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵𝑺 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑵𝑼𝑰𝑻.»
Poetry"𝐿𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝑎𝑟𝑡 𝑎𝑚𝑏𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡." { 𝑅𝑒𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒𝑠 } Au milieu d'un océan étranger, une bouteille en verre couverte de vagues agitées, traversait l'inconnu, voyageait sous les...
