Interlude I

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- Je vais vous passer vos feuilles de contrôle. Les résultats ne sont pas satisfaisants. Il y a plus de mauvaises notes que de bonnes, faites un effort parce-que les examens approchent.

La jeune femme distribuait les feuilles en citant les notes. Il y avait des C, des D et même des F. Un petit groupe d'amis assis au fond rigolait en voyant leur notes débiles. Même le plus talentueux d'entre eux avait obtenu une mauvaise note, et c'était bien la première fois. Il dormait, la tête enfouie entre ses bras, son masque cachant son visage.

Un de ses amis le secoua alors que la professeure s'approchait pour lui remettre sa copie. Il se réveilla le regard perdu, il avait d'énormes cernes sous ses beaux yeux verts émeraudes. Il se rassit complètement, jouant avec ses mains.

– Tiens Takizawa. Viens me voir à la fin du cours, j'ai à te parler.

Le dit Takizawa saisit sa feuille et vit avec horreur le D. Cette fois ci, il était bon pour la morgue. Il hocha la tête avant de fourrer sa copie dans son sac, encore plus désespéré qu'avant. Son meilleur ami, Shinji, lui offrit un petit sourire avant de lui ébouriffer les cheveux.

– Ça va aller Takizawa. Ce n'est qu'un D. Ce contrôle ne compte pas, t'a pas à t'en faire. Contente toi de te reposer.

– T'a pas l'air super en forme ces derniers jours. Renchérit un blond du nom d'Angel. Si tu te repose pas, tu vas finir par tomber malade.

– Et inquiéter ton cher mari. Blagua un roux du nom de Zixuan.

Le dit mari, qui n'était autre que Shinji, tira la langue a ses amis avant de leur faire un doigt d'honneur. Le dit Takizawa étudiait dans une école privée, école que son père qu'il n'avait jamais, rencontré payait pour lui (Selon les dires de sa mère). Le jeune garçon n'avait pas la vie de ses camarades fils aristocrates, mais il ne manquait de rien. Il avait une mère aimante, ses études étaient assurés, et il avait quelqu'un sur qui compter, de quoi avait il besoin de plus?

Il se contenta de replonger sa tête entre ses bras alors que ses amis étaient repartis pour une demi-heure de moqueries.

****
Un énième coup de martinet s'abattit sur la peau nue du garçon, son sang coulait. Ce n'était pas écrit dans le contrat, il le savait. Ou il alors il se faisait des idées parce qu'il était tellement impatient de servir cet homme, qu'il avait simplement signé ce - foutu - contrat, sans même le lire.  Il admirait tellement son maître, que ce dernier pouvait faire ce qu'il voulait de son corps. Il voulait être comme lui...

Fort.

Et il aimait que l'homme le félicite.

Et s'il devait passer par la souffrance pour réussir à lui plaire et à le ressembler, tant pis.

Lorsque le martinet tomba sur sa peau nue pour la millième fois de la soirée, il poussa un cri.

– Ah... Stop... stop... Rouge!

Son bourreau ne se soucia pas de son cri de douleur, et encore moins de son mot de sécurité, il le frappa encore une fois, et encore plus fort. C'était sur qu'il ne pourrait plus s'assoir le lendemain, ni se coucher sur le dos ce soir. Son visage était déformé par la douleur, il ne ressentait plus ce plaisir qu'il avait ressenti les premières fois  où l'homme le punissait. Et pourtant, il bandait comme un fou - peut être que son corps s'était finalement habitué a être malmené - mais cette maudite bague l'empêchait de jouir. Le plug enfouie dans son intimité l'élargissait, alors que les pinces sur ces boutons de chair lui donnait, lui renvoyait de douces décharge électrique qui rendaient ses tétons encore plus rougis et plus sensibles.

Il ne savait plus où donner la tête. Il avait de la chance que son maître ne lui ait pas mit un bâillon à boule aujourd'hui, sinon il aurait finit mort étouffé. Tout ce plaisir, c'était beaucoup trop pour lui. Le plug lui déchirait l'intimité, et pourtant il ne voulait pas qu'on le lui enlève. ( Il avait plutôt peur de demander). Le martinet lui déchirait la peau et pourtant il ne voulait pas que son maître arrête...

Il voulait être fort.

S'il avait vraiment voulu, il aurait prononcé son mot de sécurité, encore une fois. Mais il ne l'a plus fait.

Son bourreau augmenta la puissance du jouet ce qui le fit gémir de douleur. Il avait arrêté de le fouetter depuis une dizaine de secondes, mais l'adolescent avait l'impression qu'il le frappait toujours.

Il n'était plus dans ce monde. Il était ailleurs.

Le plug heurta sa prostate, et il cria. Il venait d'avoir un orgasme anal, le premier depuis un mois. Son intimité pulsa autour du jouet alors qu'il criait d'une voix déchirée. Il avait même faillit tourner de l'oeil tellement c'était divin.

L'orgasme terminé, son maître le détacha et le prit dans ses bras. Le garçon trouva assez de force pour nouer fermement ses bras autour de son cou et y plonger son nez pour respirer cette odeur si masculine.

Son maître eut un petit sourire.

Sourire que le garçon ne vit pas.

Il était à deux doigts de s'évanouir. Mais son maître le posa à temps sur le lit, et le recouvra d'une douce couverture. Il caressa les beaux cheveux châtains du petit ange à moitié éveillé qui essayait de lui sourire malgré ses larmes.

Ka...ka...o... Est...bon garçon... maître...?

Le dit maître eut un petit rire avant de caresser sa joue.

– Oui petit ange, Kaoru est un bon garçon.

______

Hello les amis!!!!

Ça fait super longtemps que j'ai pas mis les pieds ici. J'avais eu des petits problèmes et en même temps je me concentrais sur mes autres fiction posté sur un autre compte ( si ça vous intéresse allez jeter un coup d'œil ( Sae_Saekoo)

Et puis aujourd'hui, je me suis réveillée, décidée à écrire un nouveau chapitre de Love or domination.

Ceci est un petit interlude. Le premier qui nous raconte en quelques p'tits paragraphes le passé mouvementée d'un certain Takizawa.

Alors qu'en pensez-vous? Avez vous aimé ce chapitre? Laissez moi un petit commentaire et un vote pour m'encourager.

À bientôt.

Kiss🖤

Love or domination (D/s)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant