Chapitre 13

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Je sens mes joues virer au rouge alors que le regard de Kaoru se faisait de plus en plus intense. J'aime beaucoup ce regard. Ce regard déstabilisant qui me fait perdre tous mes moyens, Oh oui je l'adore. Ça fait une semaine depuis que j'ai couché avec Tan Xiao, depuis, je n'ai plus fréquenté personne, sexuellement parlant.

– Kaoru...je ne pense pas que ce soit une...une bonne idée... qu'on fasse ça ici.

– J'ai fermé à clé, même si la pièce n'est pas insonorisé, tout le monde est occupé en bas à cause du gala, personne ne viendra nous déranger. Fais moi confiance.

J'hoche la tête, un peu ailleurs. Sa voix, rien que sa voix me faisait vibrer, et me mettait dans un état pas possible. Qu'est ce que ça sera lorsque je le sentirai au plus profond de mon être? Après avoir obtenu mon accord, Kaoru se lève tranquillement du lit, enlève sa veste et la pose sagement sur le canapé rouge coussiné. Puis, il enlève sa montre, la pose sur la table de nuit, et commence calmement à défaire les boutons de sa chemise.

Il le fait calmement comme si nous avions toute la soirée pour nous.

Il le fait parce-qu'il ne veut pas te brusquer.

Ah tiens, t'es là toi? Va t'en, j'ai mieux à faire que te parler. Je déglutit et commence moi aussi à enlever mes vêtements. Quelques minutes plus tard, nous étions complètement nu, étalés sur le lit. Moi sur le dos, et lui sur moi, c'était bizarre de sentir son érection contre ma cuisse. Nous ne nous étions pas excité avec des paroles chaudes, seul nos yeux parlaient pour nous. Lentement, il déposa ses lèvres sur les miennes pour un baiser, doux, tendre, passionné.

Jamais un homme ne m'a embrassé comme Kaoru. J'entrouve légèrement mes lèvres pour laisser passer la langue du cendré, qui vient s'entremêler à la mienne pour un baiser encore plus passionné. Lentement, je sens ses doigts glisser lentement, de mon ventre jusqu'à mon nombril où il appuie légèrement avec son pouce.

Un doux gémissement m'échappe. Il a trouvé mon point faible.

Sa main experte continue son chemin, effleure mon sexe tendu, il le prend en main pour le caresser de haut en bas tout en m'embrassant. Une vague de plaisir monte soudainement en moi, je gémis contre ses lèvres, les joues rougies et les oreilles bourdonnantes. Il me masturbe vigoureusement, me faisant pousser des gémissements de pur plaisir. Ses doigts jouent avec mes tétons, et Dieu, que j'adore ça!

Putain, cet homme est un vrai.

Ses longs doigts se frayent un chemin jusqu'à mon intimité, et glissent doucement entre mes chaires intimes. Il fait des mouvements de ciseaux pour laisser du temps à la sensation de gêne que je ressentais, mais quelques secondes après, il a commencé à me doigter beaucoup plus vite, m'arrachant des petits cris de plaisirs.

Seigneur, qu'est ce que je suis en train de faire? J'avais juré de ne pas donner à Kaoru l'occasion de me toucher, alors pour j'ai les jambes écartées avec ses doigts à l'intérieur de moi? Pourquoi j'ai les joues et les lèvres en feu? Pourquoi j'aime sentir ses lèvres cajoler ma peau?

Pourquoi putain...

Après m'avoir suffisamment préparé à recevoir son sexe - plutôt imposant - il m'a demandé d'une voix sensuelle, d'écarter encore plus mes jambes pour lui faciliter l'accès. Je déglutit, j'ai la gorge sèche, et pourtant j'écarte mes jambes qui ne cessaient de trembler. Il a commencé à glisser en moi, lentement, et plus il glissait, plus j'avais l'impression de me déchirer en deux. Je n'ai jamais pris quelque chose d'aussi gros. Je m'agrippa aux draps la bouche grande ouverte - bien qu'aucun cri n'en sortit - le visage déformé par plaisir douloureux, et la lèvre inférieure coincée entre les dents.

– Tu es tellement serré. Rien que pour moi n'est ce pas bébé?

Putain, ne m'appelle pas bébé, tu vas me rendre fou.

Encore submergé par le plaisir, je suis incapable de lui répondre, je ne fais que fixer le plafond sans vraiment le voir. Je suis trempé de la tête aux pieds, j'ai froid, mon intimité pulse autour de l'imposant bâton de chair comme si c'était la première fois. Kaoru se retire pour s'enfoncer jusqu'à la garde, touchant au même moment ma boule de nerf, je crie de plaisir alors qu'il répète l'action plusieurs fois tout en me mordillant l'oreille et en jouant avec mes tétons enflés et sensibles.

Ses doigts viennent caresser mon point sensible, faisant naître des larmes de pur plaisir aux coins de mes yeux. À chaque coups de butoirs, sa queue percute ma prostate. Il prend mon visage entre ses doigts, et me force à le regarder alors qu'il me labourait le cul. Putain, c'est trop bon! Si j'avais su que le sex avec Kaoru serait si bon, j'aurai cédé beaucoup plus longtemps.

– Répond moi Lee, commence t-il la respiration saccadée, à qui appartient tu?

À toi...putain je suis à toi!

– O-OH O-OUI...OUI PLUS VITE... AH PUTAIN KAORU...

– À qui appartient tu? Répète t-il durement, le regard noir de désir.

– À toi...je t'appartient Kaoru Jyosako...F-Fais...A-AHN...Fais ce q-que tu veux d-de m-moi... ahn oui... ICI...c'est ici...

Il martèle ma boule de nerf jusqu'à ce que j'atteigne la jouissance. Je jouis dans un cri silencieux, n'hésitant pas a planter mes dents dans le cou de mon amant. Quelques secondes plus tard, Kaoru jouit lui aussi a l'intérieur de moi. C'était tellement agréable de sentir sa semence chaude me remplir.

Il se laissa tomber de tout son poids sur moi, sa respiration saccadée s'échouant contre mon cou.

C'était la meilleure partie de jambes en l'air de toute mon existence.

– Je crois que...que je vais aller prendre une douche-ahn!

Mes yeux s'écarquillèrent de surprise lorsque Kaoru me claqua la fesse pour ensuite glisser ses doigts en moi, histoire de faciliter la sortie de son sperme.

– Je t'aurai bien marqué pour empêcher les autres de poser les yeux sur toi, mais je n'aimerais pas nuire a ta réputation. J'espère que lorsqu'ils te verront boiter, ils comprendront que ce cul est déjà pris. Je suis de nature possessive lorsque je suis dans une relation avec quelqu'un, j'espère que tu n'as pas d'autres amis intimes Jang Lee Yang. Parce-que sinon...

Il chuchota ces mots extrêmement bas. J'en ai des frissons tellement sa voix était devenue profonde et possessive. Mais j'osa tout de même essayer de le taquiner.

– Sinon quoi?

Silence.

– Sinon, je te baiserai tellement fort, que tu me sentira entre tes hanches pendant plusieurs semaines. Parce-que je ne partage pas ce qui est à moi. Mets toi ça dans le crâne.

Tu l'as dis toi même, tu ne partage pas ce qui est à toi, or, je t'appartient Kaoru Jyosako. J'ai toujours été ta propriété, tu as simplement été trop aveugle pour t'en apercevoir.

Love or domination (D/s)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant