Love or domination (D/s)

Chapitre 12

Comment quelqu'un d'aussi sérieux que Kaoru peut avoir un penchant pour le BDSM? Ma mère ne m'a jamais vraiment pardonné pour mon orientation sexuelle, si jamais je devenais attiré par des pratiques bizarres, mon père - qui s'était toujours rangé de mon côté - n'hésitera pas a me renier pour de bon cette fois ci, j'en suis sûr. J'ai passé toute la nuit à ruminer dans mon coin, pourquoi il m'arrive toujours des trucs bizarres lorsque je fréquente quelqu'un? Y'a même pas une semaine, Tan Xiao m'a demandé en mariage, et il y a deux jours Kaoru m'a demandé de devenir son soumis. Demain, peut être que je serai appelé pour devenir l'esclave sexuel du président, on sait jamais ce qui va se passer dans ce pays.

Aujourd'hui je ne travaille pas, je vais donc en profiter pour faire des recherches beaucoup plus approfondies sur le BDSM. J'hésite beaucoup à parler de cette histoire à mes amis, la seule personne qui serai capable de me comprendre c'est Tan Xiao mais je ne vais pas l'appeler pour lui expliquer qu'un autre homme me convoite alors que je l'ai repoussé.

Je m'installe devant mon ordinateur avec une tasse de thé et un petit bol contenant des biscuits. Allez, c'est parti pour des heures de recherches!
Je tape dans la barre de description, tout sur le BDSM. J'y trouve un long texte sur Wikipédia, avec photo et recommandations.

« Le sigle BDSM, pour, bondage, domination(discipline), soumission (sado-masochisme), désigne un ensemble de pratiques sexuelles et contractuelles incluant, la douleur , la contrainte, l' humiliation érotique, ou la mise en scène de divers fantasmes sexuels. Les pratiques sado-masochistes, sont fondées sur un contrat entre deux parties ( dominant et dominé), et fait l'objet de pratiques très variées.

Alors, déjà de un: Je déteste la douleur. Quel plaisir peut on tirer lorsqu'on frappe quelqu'un en public ou lorsqu'on le force à faire des choses qu'il ne veut pas? Je ne vois vraiment pas quel plaisir quelqu'un peut tirer en faisant ça.

De deux: L'humiliation à mes yeux, c'est encore pire. J'ai souvent entendu dire que dans les clubs BDSM, les soumis sont parfois maltraités et humiliés par leur dominant alors qu'il y a pleins de gens. Je suis une figure publique, que vais je devenir si quelqu'un me voit me faire humilier dans un club comme ça? Oh...je n'ose même pas imaginé l'expression faciale de mon paternel en voyant mes aventures malsaines en première page dans les journaux.

Mais bon, j'ai aussi entendu dire qu'il y avait un contrat que les deux parties signait. Qu'il y avait des règles, des limites, et aussi des punitions aussi délicieuses les une que les autres (d'après certains soumis hein!) Allez pas croire que j'ai déjà été soumis! Je pioche dans le bol de biscuits, et en porte un à mes lèvres sans détourner mon regard de l'écran.

Ces photos me font frémir, comment quelqu'un peut prendre plaisir à attacher son compagnon? Vraiment je n'arrive pas à comprendre.

Au pire, lance toi sans réfléchir, Kaoru est un homme responsable. J'en suis sûr.

On ne le connait pas ce Kaoru de mes deux! Arrête de me pousser vers lui. J'ai souvent été attiré par le physique des gens tout comme eux étaient attirés par le mien, mais depuis cette fameuse nuit, j'essaie de me méfier des gens trop intéressés par ma personne.

Tu es beaucoup trop méfiant. Tan Xiao t'a presque supplié à genoux pour que tu le laisses une chance. T'a cédé parce qu'il te rappelait Sai-

Tais toi! Personne ne t'a demandé ton avis sur la question. Je te rappelle que c'est ma vie, et tu n'as pas ton mot a dire sur que j'en fais. Si je veux rejeter Kaoru, je le fais. Si je veux accepter sa proposition, je le fais. Alors arrête de faire chier. Je sais que je m'énerve tout seul, mais depuis mes cinq ans, après un énorme choc, suivit de choses horribles que j'ai subit, je vois tous les jours ma conscience. C'est une sorte d'ombre noire, je ne saurai décrire sa forme, mais je la voit toujours, et j'entends tout le temps sa voix dans ma tête. Les premières fois, j'ai cru que j'étais devenu fou, j'ai commencé à pleurer, mais après quelques mois, j'ai commencé à m'y habituer.