Chapitre 6

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Hey~ Comment allez-vous? Well, on est à nouveau confinés, c'est pas fou, mais vivons avec! X) (Ou pas. Le déni est une solution, vous y avez tous droit)

Bref, en espérant que ce petit chapitre égaye tout de même votre journée après ces annonces moroses uwu on se retrouve la semaine prochaine! :3 (C'est officiel, la deuxième partie sera plus longue que la première)

Bonne lecture!

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« Tu as une mine affreuse » constata d'un ton désolé et fortement ironique le tuteur légal du jeune homme, penché au-dessus de lui, tenant une tasse de café dans une main et les couvertures de son pupille dans l'autre.

Dazai tenta tant bien que mal de rattraper lesdites couvertures, mais évidemment Mori les souleva hors de sa portée.

« N'y compte même pas, soupira la quadragénaire presque dramatiquement. Je ne te demande pas de faire bonne impression tout le temps, je sais que c'est au-dessus de tes moyens. Essaie simplement de ne pas faire fuir ton... ami d'ici avant la fin de la semaine. »

Le brun, qui jusqu'à présent avait joué l'autruche sous son oreiller tout en tentant vainement d'attraper à l'aveuglette ses couvertures, soupira à son tour bruyamment, avant d'écarter de son visage le coussin pour fusiller son oncle du regard. Regard tout au plus mou et entouré de cernes. Ce qui fit bien sourire le plus âgé.

Dazai avait encore dû dormir sur le canapé, car, la veille au soir, son oncle avait décrété que ce ne serait pas très décent de laisser l'invité dormir par terre ou, justement, dans le salon. Que, de plus, il ne pouvait pas non plus laisser son neveu par terre. Enfin, Chuuya avait de toutes façons déjà dormi une nuit dans le lit du suicidaire, aussi autant le laisser là plutôt que de devoir changer les draps.

De toutes manières, on ne discutait pas. Lorsque Mori donnait un ordre, il était irrévocable, Dazai l'avait appris bien à ses dépens. Il s'était donc résigné à dormir dans le salon. Soit.

Ce qu'il n'avait pas prévu, c'était de devenir l'arroseur arrosé. A trois heures piles du matin, un réveil au maximum de ses capacités sonores l'avait réveillé en sursaut, le faisant tomber dans un grand « paf » sonore de son lit improvisé.

Bougon, il avait cherché l'origine de ce désagréable bruit en plein milieu de la nuit. Il s'était avéré qu'il s'agissait du téléphone portable de Chuuya.

Le brun l'avait donc pris, et avait coupé l'alarme. Seul problème : Il ne pouvait couper définitivement le réveil qu'en déverrouillant le téléphone. Il n'avait donc fait que la reporter. Enfin, pour lui, cela ne représentait pas un gros obstacle.

Normalement.

Après quinze minutes d'acharnement sur l'appareil, après avoir testé tout ce que le rouquin aurait pu mettre comme code à 8 chiffres, après avoir bloqué l'appareil au moins trois voire quatre fois, et encore deux sonneries plus tard, il avait cependant été forcé de se résigner : Impossible de couper ce fichu réveil.

Evidemment, il avait pensé à envoyer voler l'engin à travers la fenêtre. Mais bon, un téléphone, cela coûtait cher, et il ne tenait pas particulièrement à en offrir un neuf à son correspondant. Il avait donc fait taire cette envie impulsive.

Il s'était finalement rendu à la porte du rouquin -sa chambre à lui, plus exactement, mais qu'il était forcé de céder pour le moment- et avait martelé contre le battant le temps que le réveil sonne deux nouvelles fois.

Le voyage infernalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant