Chapitre 10

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Hey~ Vous savez quoi? Eh bah c'est pas le dernier chapitre (: 

(Vous vous y attendiez, moi aussi, ça fait mal quand même)

Et non, je ne suis pas en avance, mais j'ai mes raisons (mes exams BNSSA demain et après demain me stressent alors que je fais ce que je peux pour me canaliser djdjdj-) Mais bon une fois que cette semaine infernale sera passée je retrouverai un rythme de vie normale uwu (aussi normale que faire se peut avec la Covid *tousse*)

J'espère que vous allez tous bien, je vous souhaite une bonne lecture et à mercredi prochain pour le dernier (enfin) chapitre! (sûr de chez sûr cette fois)


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Atsushi se leva et sortit de la tente avec des yeux lourds et plein de cernes.

Dire que la soirée de la veille avait été géniale ne serait pas faux, tous s'étaient beaucoup amusés et l'ambiance avait été au beau fixe. Mais dire que cela avait été un fiasco complet ne serait pas infondé non plus.

Une seule et unique tente sur cinq avait été montée lorsque de grosses rafales de vent avaient commencé à déferler sur le lieu qu'ils avaient choisi pour camper. Cela avait miné le moral de plus d'un des correspondants, mais il était trop tard pour se rétracter. C'était donc sous un temps abominable que le campement avait fini de se monter, heureusement bien plus vite que l'on n'aurait jamais pu l'escompter d'un groupe aussi peu expérimenté, sûrement bien motivé par le fait de trouver un abri.

Le seul avantage qu'ils avaient pu trouver à ce petit caprice de la météo, c'était que toutes les vaches libérées par Kenji environ deux heures auparavant étaient, elles aussi, toutes rentrées s'abriter, ce qui leur avait ôté une belle épine du pied.

Ils s'étaient donc tous mis sous les toiles de tente après qu'elles furent montées, trempés jusqu'aux os tous autant qu'ils étaient. Il y avait cinq tentes de quatre personnes, et Atsushi avait eu le malheur de se retrouver avec le duo le plus chaotique, Chuuya et Dazai. Cette palme aurait pu revenir aux deux scientifiques, si les tentes avaient été mixtes, ce qui n'était pas le cas. Encore que, dans la mêlée, le jeune homme avait été bien incapable de dire qui avait fini avec qui.

Enfin, les cheveux dégoulinants, grelottant, frigorifié, le pauvre japonais avait dû supporter les joutes autant verbales que physiques de ses deux aînés. Ils étaient vraiment intenables et, bien que plus âgés, moins matures que des enfants de cinq ans.

Atsushi avait tenté de se réfugier dans un coin en attendant que cela passe, mais les deux forcenés, qui répétaient d'ailleurs toujours le même scénario -Dazai qui lançait une pique, comme par exemple que Chuuya était tellement dégoulinant d'eau qu'il ressemblait à une limace toute visqueuse, le rouquin qui répliquait par le poing, l'autre qui parait, et ainsi de suite jusqu'à devenir un pêle-mêle de pieds et de mains- n'avaient absolument aucune retenue et aucun sens de la gêne.

Ainsi, le jeune homme s'était facilement pris cinq coups de pieds et deux coups de poings, dont un dans les côtes et un autre sur la tempe gauche, ce qui l'avait, sur le moment, à moitié assommé. Il avait quémandé du regard son propre correspondant, qui s'était retrouvé dans la même tente, mais cela avait été peine perdue.

L'autre avait entreprit l'action d'essorer son manteau à l'autre bout. De ce qu'Atsushi se rappelait, il ne s'était pris qu'un seul et unique coup, et le regard glaçant qu'il avait ensuite lancé aux deux trublions les avaient totalement dissuadés d'oser ne serait-ce que l'effleurer une fois de plus. Dans leur joute, ils l'avaient donc, par la suite, évité avec soin. C'en était d'ailleurs vexant.

Le voyage infernalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant